Selon les postulats de l'économiste classique, le mode de vie est le résultat d'une succession de choix rationnels visant à maximiser la satisfaction.
Pour l'observateur de bon sens, les modes de vie sont plutôt des compromis provisoires entre des opinions et des attitudes, personnelles ou inspirées par le milieu, transcrites tant bien que mal dans le quotidien des contraintes.
Les modes de vie souhaités ou affirmés par le discours de l'opinion se confrontent à l'existence vécue du fait de la contrainte externe et de l'insuffisance de moyens ou par inertie et inconscience.
Les modes de vie sont les signes visibles du changement et de l'ouverture extérieure. Ils sont aussi la traduction d'habitudes consolidées en forme de revendication identitaire affirmée contre "l'autre" (chasses traditionnelles, droit au week-end, au succes de l'équipe sportive...).
Lieu d'observation privilégié pour les hommes de marketing, les modes de vie doivent l'être également pour l'analyse de la sensibilité aux risques politiques.
MODES DE VIE LIES A L'ECONOMIE : TRAVAIL, CHOMAGE
1°) Le travail
" Depuis le début du décollage industriel, vers 1830, la durée annuelle du travail a été divisée par deux dans le secteur secondaire, alors que la production par actif occupé vaut treize fois ce qu'elle était et celle par heure travaillée vingt-cinq fois" (Le Monde des Débats, sept.1993)
La révolution informatique a encore modifié les modes, rythmes et les quantités de travail.( )
La crise économique actuelle change également les conditions de travail dans l'entreprise :"reengineering", "downsizing", compression des effectifs, chez les fonctionnels comme chez les productifs, concurrence entre travail qualifié et déqualifié, progression des emplois temporaires et à temps partiel, suractivité du personnel qui conserve l'emploi, perte de la mémoire d'entreprise avec le départ des pré-retraités, baisse du moral et de la loyauté du personnel déstabilisé par le caractere dérisoire des exhortations à la culture d'entreprise...
2°) Le chômage
On admet aujourd'hui que le chômage n'est plus simplement lié à la conjoncture, ni peut-être même à la concurrence extérieure "déloyale". Mais aux changements profonds dans la production qui nécessite moins de bras et moins de cerveaux, et dans la consommation qui est aujourd'hui saturée de produits.
Les origines ou explications théoriques du chômage sont nombreuses et controversées comme le sont les thérapeutiques proposées. Chômage "classique" par ajustement des salaires et de l'offre d'emplois; chômage "frictionnel" par manque de clarté du marché du travail; chômage "structurel", par inadaptation des formations aux besoins; chômage "keynésien" par insuffisance de la demande globale; chômage "socio-économique" résultant de la protection sociale.
Cette source puissante de déséquilibre social, et donc de risque politique grave, reste mal cernée et en tout cas, hors de portée des mécanismes économiques classiques.
Dans le cas de la France, les chômeurs sont devenus une véritable catégorie socio-professionnelle, six fois plus nombreuse que les agriculteurs. On envisage un revenu minimum d'existence non fondé sur l'activité professionnelle; on envisage aussi, sans doute de maniere un peu théorique, de redistribuer le droit au travail.
Avant de bouleverser ainsi les fondements économiques plus que centenaires de la société industrielle, il conviendrait sans doute d'interroger les aspects purement français de la crise en comparant notre taux de chômage (11,5%) aux taux allemand (8%), américain (7%), japonais (2,5%) et même britannique ou italien (10,4%). Un article de Fortune suggere de regarder du côté de la modération des salaires et des avantages .
MODES DE VIE LIES A L'ESPACE HABITE
La ville La campagne
MODES DE VIE LIES AUX CULTURES
Mondialisation, culture et marketing
MODES DE VIE, OPINIONS, VALEURS
le Premier Mai: sa signification: http://www.herodote.net/histoire05010.htm ou http://www.mutuelles-de-france.fr/mutuel/mai.htm
Opinions et idées RELIGIONS
COMPLEMENTS RELATIONS HUMAINES ET COMMUNICATION
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