Beaucoup plus que le marché, le politique est responsable de l'ordre et du désordre qui conditionnent les relations économiques. A l'origine directe ou lointaine du risque d'entreprise se trouvent fréquemment des phénomenes de pouvoir et de prestige, d'identité collective et de sécurité, c'est-à-dire des phénomenes politiques.
La politique est le domaine des phénomenes de contrainte ou de violence pour l'acquisition et l'exercice du pouvoir, la recherche de sécurité ou d'indépendance, d'identité et de prestige d'une collectivité nationale (Irak ?), infranationale (Kurdes? Basques?) ou supranationale (le monde arabe? la mafia de la drogue?).
A partir de cet éclairage (fixation et maintenance de la regle), le politique peut s'intéresser à tout domaine particulier de l'activité économique et sociale, au point d'en être le propriétaire et responsable unique (totalitarisme) ou de se contenter d'en définir la regle du jeu (Etat libéral).
Plus précisément le risque politique peut résulter:
- du processus de formation de l'Etat : pour définir les territoires et populations concernés par l'intégration;
- du mode de fonctionnement de l'Etat : choix des gouvernants, choix de la regle, acceptation de la regle;
- des valeurs et objectifs choisis par et pour la société;
- du maintien (ordre et sécurité) et si possible de l'expansion de la collectivité territoriale par des moyens économiques ou politiques.
Tous ces domaines génerent des tensions, donc des risques et des opportunités. Tous impliquent aussi des coûts et avantages fort concrets.
I- LES ACTEURS POLITIQUES:
Les comportements et la nature même des acteurs et forces politiques changent avec les circonstances et les problemes. La tradition parlementaire occidentale les a catégorisés en mouvements de droite, du centre et de gauche ou encore entre partis conservateurs, réformistes et révolutionnaires.
Cette classification est partiellement valable pour structurer les grosses machines électorales. Elle ne suffit guere à rendre compte des comportements effectifs devant la décision et la mise en oeuvre des regles politiques. Elle ne s'attarde pas sur les persistances de comportements anachroniques ou préparant la vie politique du post-Etat (bureaucraties, législations, mythes).
Elle ne rend pas compte non plus de la montée des organisations non gouvernementales (notamment en action internationale), de la "société civile" (citizens mouvements, burger inititiativen...), des actions corporatives non structurées (coordination des infirmieres, greve des transporteurs), des courants régionalistes...
Qui sont donc les acteurs significatifs de la vie politique? Cette question même est un objet de la politique et concerne aussi évidemment les partenaires économiques.
L'analyse juridique classique met au premier plan l'Etat et notamment l'Etat-Nation moderne caractérisé par un territoire, une population et un gouvernement représentatif.Cet état est la cellule de base des solidarités économiques, sociales et culturelles. Il détient le monopole de la force et assume la responsabilité de la sécurité intérieure et extérieure.
Son mode de fonctionnement est réglé par l'expression de la volonté majoritaire tempérée par la loi et par des principes généraux tels que les droits publics et privés de l'homme, le pluralisme et l'équilibre des pouvoirs. En théorie, les crises politiques y sont résolues au plan interne par les processus électoraux, au plan externe par la résolution pacifique des conflits et les accords internationaux.
Ainsi présenté cet acteur fondamental procede directement de la tradition occidentale moderne et contemporaine. Cet état idéal ne correspond pas toujours à la réalité de la vie en Occident, ni à l'idéal et aux réalités des pays non-occidentaux du Sud ou de l'Est avec qui il est pourtant nécessaire d'entretenir des relations.
B- AUTRES INSTITUTIONS POLITIQUES :
D'autres institutions politiques sont en concurrence juridique et politique avec l'Etat-Nation:
1°) au-dessus de l'Etat-Nation:
* les organisations internationales générales (Nations-Unies) ou spécialisées;
* les organisations régionales, du type Communauté Européenne ou Pacte de Varsovie;
* les Empires et les confédérations, conglomérats de nations. De tres grandes unités territoriales ont disparu au cours du XX° siecle. Apres le démantelement des empires ottoman et austro-hongrois, suite à la Premiere Guerre mondiale, la dissolution des empires coloniaux britannique, néerlandais et français dans le Deuxieme Apres-Guerre, l'implosion récente de l'Union Soviétique et la fin de la Guerre Froide, on dénombre encore quelques unités multinationales et multiculturelles comparables aux empires.
L'Inde, la Chine, le Brésil, le Nigeria, la République Sud-africaine, la Russie post-soviétique, peut-être les Etats-Unis (dont l'unification "yankee" date seulement de la conquête de l'Ouest et de la Guerre de Sécession) sont potentiellement susceptibles de morcellements territoriaux comparables à celui de la Yougoslavie.
2°) en-dessous de l'Etat-Nation: les collectivités décentralisées appelées à jouer un rôle politique ou économique plus ou moins important dans les régimes fédéraux (Etats-Unis,Allemagne, Belgique, Royaume-Uni,ex-Yougoslavie), dans les régimes déconcentrés (France), dans la forme des Cités-Etats (Singapour, Hong-Kong, Monaco, le Luxembourg).
C- LA SOCIETE CIVILE:
L'analyse sociologique, plus complexe mais indispensable pour l'observation des risques virtuels, repere des acteurs potentiels et des ensembles de forces floues mais agissantes au sein de la "Société civile".
1°) au dessus de l'Etat-Nation:
* les groupements mondialistes d'opinions générales et plus souvent spécialisées au sein d'Organisations non-gouvernementales plus ou moins formalisées (mouvements humanitaires, écologiques...);
* les groupements mondiaux à base religieuse: Catholicisme, Islam...
* les mouvements continentaux à base ethnique ou culturelle : panarabisme, panslavisme, panafricanisme etc...
2°) au dessous de l'Etat-Nation:
- les organisations, associations et groupes d'intérêts, en principe a-politiques (exemples : divers mouvements de défense des Droits de l'Homme, écologistes, consuméristes, syndicats...) ;
- les religions organisées: catholicisme, églises évangéliques, Islam, église orthodoxe etc...
- les groupes ethniques et familiaux : HUTUS et TUTSIS, "familles" siciliennes, communautés immigrées...
Ces divers regroupements de la vie sociale franchissent fréquemment les frontieres, constituant ainsi une société transnationale qui agit en dehors de l'Etat-Nation et parfois en coopération ou en concurrence avec lui. C'est le cas notamment des grandes idéologies et religions. C'est le cas également des entreprises multinationales...et des idéologies ou systemes véhiculés par les entreprises qui influent en bien ou en mal sur les décisions des états souverains.
II- ENJEUX ET RISQUES DE LA POLITIQUE INTERIEURE
Faut-il s'intéresser à la politique intérieure en tant que risque et opportunité économique et pourquoi? à quelle politique? Où sont les enjeux ? dans les relations entre l'Etat, l'économie et la société? dans la politique pure considérée comme un des beaux-arts, tout comme le crime gratuit?
L'Etat et le domaine du politique sont toujours remis en question pour l'argent, pour le pouvoir, pour la conception du monde.
On souhaite de l'Etat ce qu'on ne peut espérer ni des "lois naturelles" de l'économie, ni de la sagesse statistique des multitudes. Des conflits d'intérêts matériels peuvent naître autour de la définition de cette attente.
1°) Missions de l'Etat régalien
- détenteur du monopole de la violence, responsable de l'ordre et la sécurité interne et externe de la société;
- l'identité collective: avec l'approbation populaire, l'Etat crée la Nation (par la loi, la langue, la culture, les "lieux de mémoire", l'armée, la solidarité) et fabrique du "sens", voire du rêve (populismes, nationalismes);
2°) Missions de l'Etat Providence
L'Etat protege les faibles et les minorités, assure la prévention et la couverture des risques de diverses natures;
3°) l'Etat régulateur:
- de l'économie (budget, monnaie, droit économique),
- de la société (droit public et pénal, normes de comportement acceptables);
- l'Etat source et garantie de la loi.
Ces trois themes inspirent les demandes adressées à l'Etat, donc l'attitude des dirigeants publics. C'est là que trouvent leur légitimité la pression réglementaire et fiscale, la répression pénale et pourquoi pas la coercition sur les biens et personnes des entreprises récalcitrantes.
Les entreprises étrangeres, celles qui appartiennent à certaines minorités (commerçants juifs, indiens ou chinois selon les pays) servent fréquemment de boucs émissaires dans de tels conflits. Elles doivent alors émettre des paiements propitiatoires.
Le vieux theme de la limitation du pouvoir fiscal a été repris dans les années 80 par la révolution néo-libérale du reaganisme (qui a par compensation largement utilisé l'emprunt extérieur et la création de dollars soutenus par les épargnants étrangers, notamment japonais et allemands).
Le theme des dépenses somptuaires de l'Etat , le dossier de la pression fiscale, celui des monopoles publics et des privatisations d'entreprises publiques constituent encore un postulat vigoureux dans les pays de l'OCDE. Il commence à être perçu comme tel en Asie du Sud Est, en Amérique latine, en Europe de l'Est.
Cependant, apres une décennie de néo-libéralisme, l'Etat ou du moins l'intérêt général à paru revenir à la mode sous diverses formes: la croissance endogene dans le Cabinet Clinton, l'investissement humain, la lutte contre la pauvreté et la "governance" à la Banque Mondiale, la nostalgie du protectionnisme en Europe et la crainte de perdre un modele social achevé...Quels seront demain les "paradigmes" qui détermineront les démarches politiques et donc les risques?
Les populations s'organisent pour satisfaire leurs besoins matériels et leurs aspirations spirituelles. Ceci suppose une regle du jeu et une capacité de contrainte, donc des institutions politiques.
Chacun des domaines de la vie sociale implique des choix sur les finalités et objectifs de l'action, sur l'identité des acteurs bénéficiaires ou responsables, sur le degré de contrainte et de liberté acceptables.
Les grandes questions sont aujourd'hui posées:
- Etat providence (social-démocratie, sozial marktwirtschaft) ou état libéral; choix entre les différents modeles de protection.
- mode d'intégration des sociétés divisées par les choix individuels: rôle des mécanismes de socialisation, d'adaptation;
- protection des sociétés menacées par des comportements individuels ou collectifs dangereux (drogue, criminalité, prévention sanitaire, pollution);
- L'Etat et les valeurs collectives majoritaires ou non (par exemple Islam et démocratie).
Ces questions difficiles ne se reglent pas nécessairement par le vote ou la décision juridique ni par les (libres?) choix du marché. Elles génerent des tensions au sein du politique et peuvent aussi déterminer des interventions dans l'économie et les entreprises.
C- LA POLITIQUE ET LES POLITICIENS :
Une conception fonctionnelle -et démocratique- de la politique, "le pouvoir pour le peuple", ne peut éviter les politiciens et plus généralement les couches dirigeantes. De même que l'avion consomme du kérosene pour transporter son propre poids et celui de l'équipage avant d'emmener du fret.
Une classe de professionnels de la politique vit de la délégation par le peuple de la gestion des affaires du peuple. Elle y ajoute ses propres préoccupations, la conquête du pouvoir pour le pouvoir et pour ses avantages. Elle a aussi, bien évidemment ses conceptions sur ce que doit être l'ordre politique.
Autour d'elle gravitent des armées de para-professionnels et apparatchiks : hauts fonctionnaires, organismes consulaires, syndicats, associations, qui luttent pour des intérêts politiques particuliers et pour des parcelles de pouvoir.
Le troisieme cercle d'acteurs politiques est celui des commentateurs de toutes natures : journalistes, universitaires, "intellectuels", moralistes et religieux qui assurent le relais avec le corps social mais proposent aussi leurs solutions ...ou plus souvent leurs problemes.
Tout ceci constitue évidemment un milieu perturbateur, porté au moins autant au conflit qu'à la coopération et donc générateur de risques. Quels sont les enjeux?
1°) Les conceptions du pouvoir
Les conceptions pures du pouvoir pour le pouvoir et les rivalités personnelles sont rarement affichées en démocratie et s'habillent -de maniere pas toujours convaincante- de conceptions économiques ou socioculturelles.
Trois grandes familles de philosophies politiques se disputent sur les relations entre l'économie et la politique:
- celles qui soumettent la politique et la société aux lois de l'économie : le libéralisme classique (Adam Smith) et le marxisme;
- celles qui soumettent l'économie et la société aux réalités de la lutte pour le pouvoir et aux nécessités de la préservation collective (Machiavel, raison d'Etat, réalisme de Morgenthau);
- celles qui soumettent l'organisation politique et le fonctionnement de l'économie à une vision idéologique ou religieuse de la société : Islam intégriste, individualisme anarchiste, conservateurs, utopistes...
2°) Conquête et conservation du pouvoir :
Le coût politique des classes dirigeantes. La conquête et la conservation du pouvoir entraînent des coûts économiques et financiers non négligeables : le financement des campagnes électorales; les promesses particulieres aux lobbies au détriment de l'intérêt général; remboursement par l'impôt et plus souvent par l'emprunt et l'inflation imputés sur les générations futures.
De nombreux exemples montrent le prix payé par l'économie pour le fonctionnement de la politique : les promesses de l'ere REAGAN, puis de l'ére Clinton, les promesses du chancelier KOHL pour accélérer sans douleur l'unification allemande, la promesse socialiste française en 1981, la promesse libérale en 1993, la promesse "sociale" de 1995...
Au coût politique des classes dirigeantes s'ajoute le coût politique des classes dirigées : la pratique du clientélisme, le marketing catégoriel, la publicité politique ne sont pas une nouveauté mais les moyens modernes de diffusion leur ont donné une dimension et un coût parfois exorbitants.
Le pain et le cirque pour les Romains d'autrefois, la protection sociale et les emplois réservés des Occidentaux d'aujourd'hui constituent des modes de prélevement public de la ressource collective à des fins politiques, donc l'antithese du marché selon les économistes classiques. On le voit bien dans l'actuel débat sur la défense des acquis sociaux face aux concurrents des pays en développement.
Les gouvernements ont toujours payé un certain prix pour les dépenses de"contrôle des classes dangereuses" (Chevallier).
On peut aussi se demander dans quelle mesure le coût du loisir, notamment la promenade automobile (le dernier week-end de mai 1968) et les spectacles sportifs et télévisuels, la consommation des drogues diverses, ne sont pas des moyens de faciliter des conduites d'évasion, donc un certaine inertie des populations dirigées.
Il n'est pas nécessaire d'invoquer la these du complot du Tiers Monde pour destabiliser l'Occident par la drogue, ce qui d'ailleurs ne serait que le juste retour du commerce forcé de l'opium imposé à la Chine dans les années 1840. De nos jours la loi économique de l'offre de drogue dans les pays pauvres et de la demande dans les pays riches suffit probablement à expliquer le phénomene.
A un niveau inférieur, la connexion entre intérêts particuliers et décision politique s'est fortement accrue dans les dernieres décennies à cause du coût accru du marketing électoral. C'est aussi une conséquence "réaliste" des principes de la démocratie pluraliste qui demande non pas l'unanimité mais la multiplicité des compromis partiels avec les catégories socio-professionnelles (agriculteurs, pêcheurs, camionneurs, syndicats de fonctionnaires...).
Des mouvements révolutionnaires purs et durs se sont mis entre les mains de marchands d'armes et de drogue, des hommes d'état "idéalistes" doivent leur acces au pouvoir à d'étranges compromissions. C'est peut-être le cas de l'élection de Jack KENNEDY, des évenements liés à la Guerre d'Algérie, de la révolution russe en cours, et de certaines élections en France. On peut perdre son âme à trop vouloir jouer du pipeau, un pipeau tres coûteux, devant les publics d'électeurs.
Des exemples récents, pas seulement dans l'Italie des petits juges, montrent que ces moyens "réalistes" finissent par se retourner contre ceux qui les fournissent (Benedetti, Gardini etc...) et contre ceux qui les utilisent (c'est à dire les deux piliers chrétien-démocrate et social-démocrate de la vie politique italienne).
Dans le triangle argent-communication-pouvoir, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme...Mais cette alchimie crée des risques pour ceux qui la pratiquent et pour leurs concitoyens.
3°) Contrôle et limitation du pouvoir:
Le philosophe ALAIN rappelle que le pouvoir corrompt et que le pouvoir absolu corrompt absolument. S'il en est ainsi on ne peut éviter les charges du contrôle et de la limitation du pouvoir en place par les opposants et par les "sujets".
- le coût financier et social du nécessaire contrôle de l'Etat. Dans les pays riches et parfois dans les autres, une moitié de l'administration, plus d'innombrables élus et responsables auto-désignés (associations de défense) consacrent des moyens importants à surveiller les organismes publics de l'autre moitié (sans oublier le contrôle des contrôleurs), ce qui aboutit parfois à les empêcher de fonctionner. Les exces de bureaucratie proviennent souvent d'un souci de contrôle qui dérange la libre entreprise.
- les conflits politiques sur les agents et modes de contrôle du pouvoir: Parlement, syndicats, magistrats, presse d'investigation, associations d'usagers interviennent dans la prise de décision et dans l'exécution ou la non-exécution des regles...
Ceci laisse de la marge aux initiatives "réalistes" de ceux qui ne souhaitent pas être trop gênées par l'intervention des politiciens et des juges. CHAMFORT écrivait déjà au XVIII° siecle: "La France est une monarchie absolue tempérée par des chansons".
CONCLUSION : La politique comme source de risque politique.
Même si on constate dans les pays industrialisés une lassitude (ou un dangereux dégoût) qui peut déboucher sur le recours à un militaire charismatique, le débat politique n'est pas proche de l'épuisement. On peut supposer au contraire qu'il s'apprête à s'élargir dans l'espace géographique (hors des états-nations occidentaux) et dans la sphere sociale(hors de l'Etat régalien), débordant ainsi le domaine étroit des démocraties parlementaires issues du XIX° siecle.
La politique débat sur elle-même, sur ses champs d'application, ses objectifs, ses méthodes, ce qui est déjà beaucoup.
Gardant le souvenir des Guerres de Religion du passé, elle s'interroge parfois sur ses fondements et sa légitimité : Dieu dans son éternité ou l'individu tel qu'il est à un moment donné. Là repose sans doute le fonds de l'opposition entre l'Islam arabe et la modernité occidentale. Cette opposition peut surgir ailleurs, entre Brahma et Coca-Cola, Confucius et le multimédia, la Sainte Russie et la "démocratie libérale" de Boris Eltsine, Jean Paul II et la limitation des naissances...
Qu'il soit mondial, continental, national, régional ou même caché dans l'intérieur individuel, le besoin de permanence appelle la nécessité de l'ordre et de la regle, appuyée sur le consensus ou sur la force.
Qu'il provienne de la nature des choses, de l'initiative heureuse ou malheureuse des nations, des groupes ou des individus, le changement est constant. Il appelle des réorganisations dans la maniere de gérer les choses et les hommes, donc des tensions et risques politiques...
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