Du match nul de l’équipe de France aux heurts au Gabon, le prince Pokou défriche l’actu à la moissonneuse batteuse.
Eh bien mes pauvres cousins gaulois, on ne peut pas dire que la Roumanie vous réussisse. Déjà que Dacia semble être en train de niquer Renault à donf et partout. Voici en plus que les footballeurs de l’inestimable Domenech font un match nul et commencent à risquer de ne pas aller au mondial en Afrique du Sud comme d’ailleurs l’équipe de France de football n’avait pas participé à la Coupe du monde 1994 aux États-Unis, lorsque Ollier-Marie était ministre des Sports et Tapie de l’OM, pas loin du scandale de Valenciennes chère à Borloo.
Vous me direz qu’en matière de football l’Afrique francophone n’a rien à envier au tsunami et au désamour qui souffle chez les fanas du ballon rond dans notre ancienne puissance coloniale. Tsunamour ! A part les déconnantes de Georges Frêche et les déceptions de Raymond Domenech, ne vous inquiétez pas Gaulois, les Africains continueront de venir à votre secours et nous vous espérons bien, l’année prochaine au Cap, à Johannesburg ou à Pretoria, avec, je l’espère, ou sans vos footeux manchots !
Chez nous, surtout au Gabon, l’affaire est gâtée sérieusement, notamment dans le football. Les Lions Indomptables du Cameroun ont immédiatement vengé l’affront subi (sic) par son Excellence le Président de la République camerounaise, Popol Biya, à La Baule. Tonton Mitterrand avait naguère prononcé un célèbre et beau discours dans cette ville balnéaire et luxueusement thalassothérapique, mais aujourd’hui le gros Carlier et quelques péquenots journalistes de Loire-Atlantique du point de vue des Camerounais ont vexé le roi lion Biya, la lionesque Première Dame et la cour qui les suivait aux bains de mer : retour précipité à Yaoundé.
Basta la France, son coq gaulois qui chante les deux pieds dans la merde, merde d’ailleurs à tous les mesquins franchouillards à commencer par Madame Balme qui est à la communication ce que Tapie et Balkany sont à la rigueur et à l’honnêteté, ça se calmera entre Popol et votre Kaïser SarkocO ! Il faudrait d’ailleurs que les Camerounais, comme en football, soient plus percutants et mieux organisés en matière de communication. Le président Biya serait très avisé d’observer ce qui se fait de mieux en la matière, Obama en Amérique et le doyen Kadhafi en Afrique, même lorsqu’il s’agit de faire prendre par le monde entier des vessies pour des lanternes. En tout cas attention à tous, achtung, achtung car les pauvres et les miséreux, les chômeurs et tous ceux qui souffrent ne vous pardonnerons ni vos erreurs insultantes, ni vos excès de dépenses : tsunamour !
Au Gabon, ils ont pardonné les frasques du petit Bongo parce qu’il est mort… et paix à son âme, mais ils ne pardonneront rien du tout au nouveau Premier Homme Ali Bongo : du feu, du sang, des morts, une violence inouïe entachent déjà la pseudo élection de ce fat Bongo là, dont la biographie autorisée nous dit rigolotement mais sûrement racistement qu’il est bouclé et pas crépu ! En tout cas puisqu’il fut élève de Sainte Croix de Neuilly, demandons à l’ancien supérieur de cette noble institution catholique, l’Abbé Olivier, de prier pour ce musulman égaré.
Prions aussi le Kaïser SarkocO de demander d’urgence le rapatriement sanitaire de Bourgi Robert : il semble que sa présence toute élyséenne à Libreville fait l’effet d’une muleta rouge devant le museau du taureau ! Morts et destructions à Port-Gentil, vociférations et menaces contre la France et les Français, telle est la considération que les Gabonaises et les Gabonais en général et surtout les amis de Mba et de Mamboundou portent au précité Bourgi… Tsunamour !
Beau bordel fiscal et écologique en perspective : reprenez donc à Paris votre Bourgi qui comprendra peut-être quelque chose dans les cafouillages éoliens et hydroliens, notamment de la Royal, éternelle spécialiste du ferroutage, les couacs du commu -niqué Thierry Saussez, qui devrait démissionner ; les élucubrations de Danny le vert et bien sur les borborygmes de l’inénarrable Borloo qui non loin de Latché, à Seignosse, dans les Landes, a joué de la trompette main dans la main avec Tonton Fredo Mitterrand et Jean-François Copé, tous désireux comme Fillon de faire la peau de votre fragile et infidèle SarkocO .
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