10 ans de leur vie, ils l’ont passé côte à côte sur les bancs du Sénat. Môssieu Charles y était alors Président du groupe RPR et Probst son bras droit. Anecdote, analyse, actualité, Probst parle de son "père héréditaire"
Morceaux choisis :
« Charles Pasqua, dans ces trois affaires, à mon avis, comme dans toutes les affaires depuis que je l’ai connu, n’a pas recherché d’enrichissement personnel. (…) Il détourne peut-être de l’argent, ou les entourages détournent de l’argent pour la politique. En tout cas, pour ce qui le concerne lui, pour financer son RPF (Rassemblement Pour la France) avec Marie-France Garraud, Seguin, Philippe de Villiers, Dupont-Aignan, Abitbol et d’autres… D’ailleurs, j’aimerais bien entendre ceux qui à ce moment là ont fonctionné grâce à la manne. »
« Je pense qu’il y a dans les années 90 autour de lui trois ou quatre personnes qui ont profité de son savoir-faire ou qui ont profité de sa surface internationale puisque là si je comprends bien il y a des rétro-commissions qui viennent d’Amérique du Sud, du Moyen-Orient. »
« J’ai entendu M. Guéant, l’actuel secrétaire général de la Présidence de la République, dire hier (mercredi 21 avril) devant la cour que il s’était contenté d’obéir aux instructions… Bon écoutez, pour ma part, quand j’étais secrétaire général du Sénat, ça a duré dix ans, nous, on n’a jamais eu de carambouille de cette nature, et je ne me contentais pas d’obéir aux instructions. Et si j’avais l’impression que mon ami Charles Pasqua, mon Président, me donner un ordre qui me paraissait un peu.. filoutant, j’attendais le lendemain pour reposer la question de savoir s’il fallait aller oui ou non de l’avant. »
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