Mémoire de tous les coups tordus de la Françafrique, le Prince Pokou a entendu bien des choses. Et vu encore plus. Notamment des chefs d’Etat avaler des couleuvres longues comme le Congo ou des opposants avaler leur chapeau. Tour à tour chroniqueur mondain, baron des nuits africaines, artiste du recueil de confidence, Pokou est à Bakchich ce que la cirrhose est à Déby, la gente féminine à Bongo ou le pétrole à Sassou. Un péché mignon. Et si essentiel que Bakchich lui a accordé son propre blog.