Après les révélations de Bakchich, Tom Enders, le patron allemand d’Airbus, se fait sérieusement remonter les bretelles par Christine Lagarde, la ministre française de l’Economie.
Ministre de l’Economie et des Finances, Christine Lagarde aura mis plus d’un mois à réagir à l’article de Bakchich : « Christine Lagarde tricarde chez Airbus ». Selon des sources croisées, c’est fait ! Au lendemain du long pont du 14 juillet, Mme Lagarde s’est saisie de son téléphone et a demandé à parler au patron d’Airbus, Thomas Enders, pour une petite mais ferme explication de gravure.
Rappelons que le 9 juin dernier, Bakchich révélait comment le patron allemand d’Airbus avait distribué de fermes consignes à ses cadres afin que ces derniers contrecarrent les intentions prêtées à Christine Lagarde de « kidnapper », au profit de la France, une manifestation officielle en Chine qui devait marquer le premier vol d’un Airbus A320, entièrement construit sur une chaîne d’assemblage chinoise. Une célébration qui devait se dérouler à Tianjin, près de Pékin, le 23 juin dernier, mais à laquelle la ministre française de l’Economie préférera finalement renoncer. Avec une intuition certaine puisque, selon Le Figaro, qui rendait compte de l’événement, « hier, à Tianjin, certains Français ont tiqué en entendant le secrétaire d’État allemand, Hartmut Schauerte, dire sa "fierté de voir en Chine le modèle de l’ingénierie allemande", sans saluer l’apport français ».
Voilà pour l’ambiance. De fait, il n’y a plus guère que Louis Gallois pour répéter, interviews après interviews, que les tensions franco-allemandes sont « derrière nous » , alors qu’elles éclatent au grand jour et de manière spectaculaire, comme avec cette affaire de mails où des cadres industriels de second rang n’hésitent pas à diffuser – sans se cacher donc – les préparatifs et consignes de sabotage de la visite du représentant du principal actionnaire d’Airbus.
Situation assez édifiante pour qu’elle n’échappe pas à la tutelle française et anime d’ailleurs nombre de conversations lors du salon du Bourget, lequel coïncidait d’ailleurs avec le 40e anniversaire de l’accord franco-allemand officialisant, en mai 1969, le programme en vue du développement de l’A300. Toujours est-il que, selon des sources internes à Airbus, Christine Lagarde devait fermement remonter les bretelles d’Enders, tandis que ce dernier expliquait avoir été victime du zèle de subordonnés n’ayant « pas bien compris » ses instructions.
Il semble toutefois que les collaborateurs d’Enders aient parfaitement compris l’une de ses dernières consignes. L’une d’entre elles consiste à identifier la ou les taupes ayant permis à Bakchich d’entrer en possession de ces mails. « Il me faut la peau de ces traîtres », aurait lancé Enders lors d’une réunion. Pour peu qu’il ait été bien compris…
Questionné par Bakchich sur la teneur précise du message que Mme Lagarde avait souhaité faire passer à « Major Tom », le cabinet de la ministre de l’Economie a préféré ne pas donner suite.
A lire ou relire sur Bakchich.info
Si vous êtes capable de lire l’anglais, voilà la vérité, le contraire de ce que Le Figaro (depuis quand ce torchon est une source sérieuse ???) a écrit :
"Then came the turn of French ambassador, Hervé Ladsous, who — in the absence of the sorely missed French Finance Minister Christine Lagarde, who stayed away to attend Nicolas Sarkozy’s address at Versailles — deliberately overlooked any German contribution when he affirmed that the project "was a fine example of Franco-Chinese and Sino-European cooperation." In an interview outside the ceremony, he later added that “France had been the driving force behind the process from the beginning.” In a word, the atmosphere was a little strained and marked by patriotic sparring."
Source : Presseurope.eu dont Courrier International est membre français. http://www.presseurop.eu/content/article/36921-chinas-airbus-too-many-dad
Cessez votre anti-germanisme primaire, à peu près tout ce qui ne fonctionne pas de chez Airbus est généralement "made in France".
La seule cohérence de l’Europe c’est de fonctionner comme l’outil d’accentuation de la contrainte sur les peuples :
Dérégulation = "moins disant" social + chômage
Ouverture à la concurrence = privatisations = dégradation de la qualité des services publics + désertification des territoires + augmentation des prix.
Politique agricole commune = concentration capitaliste + industrialisation + dégradation de l’environnement + mort de la paysannerie et de la pêche artisanale.
Monnaie unique = augmentation des prix + financement des fauteurs de crise par l’impôt.
Accords de Schengen = Entrave à la libre circulation externe + fichage interne
Cours de "Justice" Européenne = Répression des mouvements sociaux
etc …
Par contre, lorsqu’il s’agit du partage du gâteau par le montage d’opérations commerciales à l’export, les vieux démons des contradictions inter impérialistes d’avant 1914 se réveillent !
On sait quelles souffrances ils ont imposées aux peuples d’Europe et du monde au cours du XX° siècle.
Conclusion pour le XXI° siècle : les peuples n’ont aucun intérêt à accepter "Europe" la !
Très très bien vu ! Cela me retire ma conclusion sur la conception de l’Europe actuelle avec les dirigeants que l’on connait ! Bravo ! C’est exactement ce que je souhaitais écrire ! Bon ! Je m’exprimerai une autre fois sur notre "chère" europe des plus fortunés !
Excellente analyse ! Super christalisée, parfait !
Mon pauvre Rufler,
Catia un logiciel de merde… Je me demande d’où vous sortez ça ? C’est sans doute pour ça que Boeing l’utilise depuis 1984 et actuellement pour son Airliner… Mais cherchez bien, vous n’imaginez pas combien cette affaire de logiciel est intéressante !
Ceci dit, puis que vous parlez des Allemands, s’il y a une différence entre les Allemands et les Français, c’est que chez eux il y a une énorme volonté collective de conquérir et une solidarité indéfectible et chez nous il y a de plus en plus d’enragés qui en plus d’être totalement ignorants suent la haine de soi comme vous.
Pauvre France, que laisserons-nous à nos enfants si rien ne change ?
C’était la direction française à l’époque qui a forcé les allemands à travailler avec une version antérieure de Catia qui, en plus, n’était pas compatible avec la nouvelle version de Catia déployée à Toulouse. Ce fait est à l’origine des problèmes du cablage du 380.
Un logiciel n’étant pas rétro-compatible est, à mon humble avis, un logiciel de merde.
"…Boeing l’utilise depuis 1984 et actuellement pour son Airliner"
Peut être pour cela ils sont tellement en retard sur cet avion.
"…être totalement ignorants suent la haine de soi comme vous."
J’suis peut être ignorant mais contrairement à vous je sais que le truc de Boeing ne s’appelle pas "Airliner" mais "Dreamliner" ;-)
Et à propos logiciel de merde : "CATIA V6 runs only on Microsoft Windows." Rien à ajouter…