Selon le journal sénégalais Le Messager, Dakar a bénéficié de conditions très avantageuses en acquérant un des deux Airbus présidentiels français remplacés par "Air Sarko One".
Nul ne l’ignore, Sarko Ier a désormais son aéronef sur-mesure : cet A330 200, acheté quand même d’occase, a porté successivement les couleurs de Swiss Airlines et d’Air Caraïbes avant d’être racheté par le ministère de la Défense. En mai 2009, l’avion a élu domicile pendant 18 mois dans les ateliers de l’aéroport de Bordeaux pour y être transformé en palace.
"Air Sarko One" remplace deux moyen-courriers A319 CJ. L’un fait encore l’objet d’un appel d’offres, le second a été officiellement vendu pour 32 millions d’euros à l’État sénégalais (soit 20 milliards CFA).
Mais comme le raconte le journal sénégalais Le Messager, "en plus d’avoir payé un avion quatre fois moins cher que son prix normal, le Sénégal a bénéficié de la part de la France, d’une faveur exceptionnelle : seul le quart du prix a été versé pour l’acquisition de l’avion", soit environ 7,5 millions d’euros.
Toujours selon Le Messager, "le reste de la somme est étalé sur un échéancier très élastique, sans fixation de date butoir. Et certaines sources proches de ce dossier, disent même que l’Etat français pourrait bien renoncer au restant du montant".
Les petits cadeaux entretiennent l’amitié.
"En mai 2009, l’avion a élu domicile pendant 18 mois dans les ateliers de l’aéroport de Bordeaux pour y être transformé en palace."
Ce n’est pas de l’information mais de la dé(sin)formation. Le chantier (visite de rang D + modification VIP) en question consiste à en faire un avion gouvernemental, dont les aménagements sont spécifiques. Avion gouvernemental ne signifie pas forcément super-riche ou super-cher.
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