Thérèse Luong accueille depuis 50 ans les Présidents de la République dans son restaurant chinois à deux pas des Champs Elysées. Chirac est un grand habitué, ainsi que Sarkozy. Rencontre et anecdotes
« Excepté le général de Gaulle, j’ai connu tous les Présidents et leurs familles », explique Thérèse Luong, patronne du Tong Yen à Paris. Elle considère ses clients comme ses enfants. « C’est une adresse qui se transmet de père en fils. » Nous sommes allés rendre une petite visite à Thérèse. Autour d’un thé au jasmin, on a évoqué ses souvenirs qui jalonnent toute la Vème République. Aujourd’hui encore, grands patrons, politiques, artistes, se précipitent chez elle. Nicolas Sarkozy aussi, qui voue un culte à ses crevettes poivre et sel qu’ils surnomment en toute simplicité « les crevette Sarko ». L’ancien candidat à la présidence a peut-être choisi la rupture avec son prédécesseur. Mais pas au Tong yen. Il choisit la même table et, pourquoi se gêner, la même place que Chirac. Décidément une habitude. Sauf qu’il arrive qu’ils mangent ensemble, alors là c’est un fauteuil pour deux.
A lire "Dans les cuisines de la République" de Pascale Tournier -journaliste à Bakchich- et Stéphane Reynaud, Ed. Flammarion, 342 p ; 20 euros
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Vous, on a vous mangé le cerveau pour dire des sottises pareilles ! Au lieu de propager des âneries apprenez à mieux connaître la cuisine chinoise et vous verrez que chiens et chats ne font pas partis de la gastronomie chinoise. Si cela est le cas, c’est par pure escroquerie mais pas par habitude culinaire ou culturelle,même dans le Sud-Ouest de la Chine ou dans certaines minorités proche des deux Corée. J’ai déjà mangé dans un restaurant français dans le Jura, il y a de cela une dizaine d’années, qui a fait passé du chat pour du lapin. Au lieu de mettre tout sur le dos des Chinois, faudrait regarder dans les assiettes de tous les restaurateurs…
Je n’ai jamais mangé chez Tong Yan mais c’est tentant, sauf les crevettes Sarko !