L’Assemblée nationale a décidé de filtrer les lobbyistes qui la hantent en leur délivrant une accréditation officielle. À la tête du client.
Commercer avec les marchands du temple plutôt que les chasser… Depuis le 1er octobre, l’Assemblée nationale réglemente l’accès des lobbyistes, leur demandant de s’inscrire sur une liste afin d’obtenir un badge de « représentant d’intérêts ».
Ainsi, à la rentrée 2009, le Bureau de l’Assemblée nationale, qui coordonne le travail des députés, a créé une délégation interne chargée de faire la sélection entre bons et mauvais lobbyistes. À noter que personne n’a envisagé de laisser simplement tous ces gens à la porte.
On pourrait croire que les puissants, qui veulent faire la loi, ont déjà leurs réseaux puisque cette nouvelle carte est peu réclamée, rien que 82 demandes de badges… À titre de comparaison, jusqu’au 1er octobre 2009, plus de 500 badges de « collaborateurs bénévoles » de députés, le gri-gri favori des lobbyistes, se baladaient dans la nature.
Question : où sont passés les 418 lobbyistes disparus ?
Dans un rapport non public de la délégation chargée de la sélection des « représentants d’intérêts », en date de la mi-octobre, on apprend, miracle de l’amitié, que certains lobbyistes avaient droit « par principe » à un badge. Ouf, on a retrouvé les 418 égarés.
Ces indispensables représentent des fédérations professionnelles, comme celle des agriculteurs, des experts-comptables, ou des entreprises publiques comme la SNCF ou Radio France. Certaines entreprises privées n’ont eu aucun mal à décrocher le précieux sésame : EADS France, PPR, Poweo, Sony, Veolia Environnement, Groupama…
En revanche, des petites boîtes restent à la porte. D’autres grosses sociétés attendent aussi leur badge, sans qu’on comprenne vraiment les critères d’attribution. Pfizer, par exemple, qui, avec son Viagra, pourrait causer des dégâts dans l’hémicycle. Idem pour les chimistes BASF, Bayer et Solvay, ainsi qu’eBay, Canal Overseas et le géant du transgénique, Monsanto. Mais, pour elles, des séances de rattrapage sont déjà prévues. On respire.
A lire sur Bakchich.info :
La classe politique, toute entière, est en conflit d’intérêt avec son devoir envers ses administrés.
’L’Assemblée nationale a décidé de filtrer les nombreux lobbyistes’ "Alors, vous, est-ce que vous avez bien envoyé le financement pour la campagne des élections du parti de monsieur le député corrompu ? oui ? très bien, voici votre accréditation… bienvenu à l’assemblée nationale"
L’école de chicago, après avoir phagocyté nombre de pays dit ’sous développés’ à l’aide de ses capitaines d’industries, de ses banques internationales, avec une souffrance humaine à peine imaginable, au nom du profit, s’en prends maintenant au dernier bastion, le plus prometteur en potentiel de rentabilité, les pays riches…
Une fois la planète ’achetée’ par ces inhumains, quelle sera leur cible ?
Les gouvernements ne sont plus une représentation du peuple, mais une farce capitaliste nommée démocratie, que l’on nous introduit dans le fondement à longueur de temps.
Le simple citoyen ne doit surtout pas savoir que les banques créent l’argent, contrôlent les crédits des nations, dirigent la politique des gouvernements et tiennent dans le creux de leur main la destinée des peuples.
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