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Szpiner : le Little Big Man du Barreau

sunlights / mardi 28 avril 2009 par Fred Lonah
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Après un long passage en Chiraquie, Francis Szpiner a repris un peu de son indépendance… Mais l’avocat aime toujours les sunlights du barreau.

Jusqu’au bout, il plaidera contre le huis-clos. « Au nom du vivre- ensemble », jure-t-il la main sur le cœur. Qu’importe si Emma, la rabatteuse présumée du gang des Barbares, mineure au moment des faits et donc seule juge de l’opportunité d’ouvrir le procès au public et à la presse, peut exiger le contraire : Me Szpiner, l’avocat de la famille d’Ilan Halimi, mort odieusement torturé par Youssouf Fofana et ses complices début 2006, préfère la lumière des projecteurs à la pénombre de la Cour d’assises des mineurs.

A 54 ans, du haut de son 1,60 m, Me Francis Szpiner, le « little big man » du barreau de Paris a bien l’intention de tenir la vedette du procès Fofana qui s’ouvre ce mercredi.

Et si à Paris le huis-clos est finalement maintenu, faisant fuir les caméras de télé, Me Szpiner pourra toujours se consoler devant d’autres micros. Il lui suffira de faire un saut le lendemain à Toulouse où sera rendu le verdict du procès Viguier du nom de ce prof de droit accusé d’avoir fait assassiner sa femme. Me Szpiner y assiste la famille de la disparue. Encore une très bonne estrade médiatique !

Le fait-div bien sanglant dans un rôle de défense de la pauvre victime est le nouveau créneau de cette boule de nerfs montée sur ressort. Une posture bien plus gratifiante que les eaux troubles des affaires financières, où ce franc-maçon du Grand Orient, loge République (la plus prestigieuse) s’est longtemps complu.

De Tahiti au Cabinet noir

Sous Chirac, Me Szpiner était une des têtes pensantes du « cabinet noir  » de l’Elysée dirigé par l’ineffable Dominique François Marie René Galouzeau de Villepin. Une cellule experte en coups tordus judiciaires montée dans le seul but d’éviter la paille humide du cachot au « Chi ». Quitte à organiser la fuite (en République Dominicaine par exemple) des soldats perdus du chiraquisme comme le porteur de valises des Hauts-de-Seine, Didier Schuller. Voire à tenter de défendre, sans succès, le fidèle Alain Juppé, finalement condamné dans l’affaire des emplois fictifs du RPR.

Francis Szpiner - JPG - 21.9 ko
Francis Szpiner
© Mor

Le très retors Me Szpiner avait intégré la cellule après un premier stage très réussi, à Tahiti, une des terres d’élection des magouilles chiraquiennes. De 1990 à 1991, l’avocat avait en effet délaissé la robe pour gérer les affaires très particulières d’Alexandre Léontieff, un proche de Papa Gaston (Flosse) bombardé à la présidence de la Polynésie Française. Avant d’être condamné à un an de placard pour corruption…

De l’histoire ancienne maintenant pour l’honorable Me Szpiner, qui, à la fin de mandat de Chirac, a préféré rendre son tablier et laisser la défense pénale de l’ancien chef de l’Etat à son confrère Jean Veil. A se perdre dans la défense impossible de l’ancien Maire de Paris, Me Szpiner avait décidément pris trop de coups. En 2002, par exemple où envoyé au front des législatives pour faire morde la poussière à Arnaud Montebourg, le député socialiste de Saône-et-Loire qui voulait faire traduire le chef de l’Etat en justice, l’avocat récolte une humiliante défaite électorale. Nouvelle défaite en 2006 à l’élection du Bâtonnier de Paris où sa réputation de monteur de coups bordeline l’handicape lourdement face au vainqueur, Me Christian Charrière-Bournazel.

Depuis, ce fils et petits fils d’immigré polonais, avide de reconnaissance, préfère le cours moins controversée des affaires criminelles. Même si on y gagne pas à tous les coups. Et que l’homme est particulièrement mauvais joueur. « Il ne faut être ni avocat, ni arabe, on s’en sort mieux  », tonnait-il en décembre dernier après que son client et confrère Karim Achoui, accusé de complicité dans l’évasion d’Antonio Ferrara, ait pris sept ans de réclusion criminelle. Un procès en sorcellerie raciste qu’il récusait pourtant la veille du verdict devant les journalistes. Szpiner, « le baveux » a parfois la langue un peu trop pendue devant les représentants et représentantes de la presse et notamment les plus blondes d’entre elles. C’est surement son moindre défaut.

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14 MESSAGES
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  • Szpiner : le Little Big Man du Barreau
    le lundi 11 mai 2009 à 11:56
    Ils ont leurs barbouzes, leurs cabinets noirs, leurs avocats marrons, elle est belle la République
  • Szpiner : le Little Big Man du Barreau
    le samedi 2 mai 2009 à 22:24, sadouni nadia a dit :
    je trouve inadmissible quont puisse faire encore un proces a un homme qui as agit avec tant de barbarisme . il devrais y a voir la peine de mort . je suis vraiment desolé pour les parents du jeune ilan halimi .je supose que si il y aurais la peine de mort il serais executé se fofana.En plus il se permet de parler de dieu mais il faut quil sache que dieu as dit tu ne tueras point . Il se sert de le religion comme pretxte alors que je pense que ces fins etais plutots les raisons financiere quelle honte !!! transmetez mes sinceres condoleances a la famille halimi.
  • Szpiner : le Little Big Man du Barreau
    le samedi 2 mai 2009 à 20:04, pomme a dit :
    Même son nom est tordu. En on ne parle pas du gars, Spizner… C’est tout dire, isn’it ?
  • Szpiner : le Little Big Man du Barreau
    le mercredi 29 avril 2009 à 12:22, aymé a dit :
    Szpiner, avocat à la limite ? OUI ! S’il n’y a rien à redire à son légitime travail auprès de la mère d’Ilan Halimi, il n’a pas toujours fait les bons choix. Le plus emblématique, dont Bakchich a déjà parlé, concerne ses liens avec Djibouti. Avocat de la République de Djibouti, il peut très vite troquer sa robe noire pour le costard d’homme d’affaires. C’est ce qu’il souhaitait en tout cas (faire des affaires) quand s’approchant d’un cabinet d’intelligence économique voici quelques années, il a demandé à ce qu’on l’aide affirmant "tenir le pouvoir djiboutien dans sa main" ; il a multiplié les rendez-vous, en vain…apparemment,on ne lui a pas fait confiance. Est-ce son passé de diplômé des coups tordus ? A moins qu’il ait dû composer avec les corses de Djibouti qui ne laissent pas leur part aux chiens.
    • Szpiner : le Little Big Man du Barreau
      le samedi 2 mai 2009 à 17:09, Dji bouté a dit :
      Me Szpiner n’a pas abandonné ses clients. Il était encore l’avocat de la république de Djibouti les 25 et 26 mars dernier, où il tentait, devant la cour d’appel de Versailles, d’éviter que le procureur général de Djibouti et le chef des services secrets ne soient condamnés définitivement à de la prison ferme pour subornation de témoins dans le cadre de l’affaire Borrel. Il n’a pas hésité à faire témoigner l’ex juge d’instruction Marie-Paule Morachini, qui a été déssaisie de ce dossier pour son acharnement à imposer le suicide dans ce qui est désormais judiciairement reconnu comme un assassinat.
  • Szpiner : le Little Big Man du Barreau
    le mercredi 29 avril 2009 à 10:41

    C’est sur qu’avocat de la partie civile, c’est plutot un 2e procureur qu’un avocat..

    Mauvais perdant je crois pas dans l’affaire Achoui..je pense que sa phrase resume bien la situation…et encore de facon gentille…

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