Tout démontre que le juge de Tahiti , Jean François redonnet, qui doit se rendre début février à Paris, enquète, au delà de Gaston Flosse, sur Jacques Chirac. Plusieurs pièces démontrent cette volonté de la justice de mettre au clair les relations finacières entre les deux hommes. Deux pièces versées au dossier du juge le démontrent.
La première est le PV de perquisition établi par les flics de la DNIF après leur passage chez le sénateur Flosse, Comme le montre le document ci dessous, on voit que la justice a saisi des photos qui montrent Chiac et Flosse ensemble ; mais surtout les enquèteurs ont versé au dossier une lettre de Chirac datant de septembre 1995, soit peu après son élection comme président et un peu plus d’un an avant la disparition du journalsite Jean Pascal Couraud, dit JPK.
Lequel JPK avait livré quelques confidences à son avocat, maitre Desarcis, peu de temps avant sa disparition. Or Desarcis avait alors rédigé une note sur les pistes d’enquète de son client et ce texte de dix pages, fort instructif, a été, lui aussi, versé au dossier. Et que lit-on notamment sous la plume de l’avocat de Maitre Desarcis ?
« Chirac a indiscutablement des intérèts très importants en Polynésie.On sait ici qu’il a reçu de gaston Flosse un milliard CP de Gaston Flosse pour sa campagne présidentielle… »
Après avoir évoqué des relations jugées suspectes entre le chef de l’Etat et des hommes d’affaires tahitiens, notamment dans l’industrie de la perle, l’avovat de JPK concluait :
« Ceci explique peut-être pourquoi Chirac et Gaston (Flosse) ont été ensemble au Japon en juillet et en août. Or chacun sait que les marchés de la perle noire de Tahiti sont entre les mains des acheteurs japonais »
On sait que le juge de Tahiti, lors d’un premier séjour à Paris voici un an, s’était rendu à la Dgse et chez l’avocat de Chirac pour saisir tous les documents ayant trait au fameux compte japonais, que l’ancien chef de l’Etat, d’après les écrits des Services, possédait au Japon. On sait également que le juge Redonnet avait demandé à ses collègues d’Huy et Pons, en charge de l’affaire des vrais faux listings Clearstream, de lui tranférer les fameux carnets Rondot sur le compte japonais (scellés 30, 31, 32,33) dont on sait qu’ils n’ont pas tous été versés au dossier Clearstream
Autant d’indications qui rendent plausible, mais non certaine, une convocation de Chirac, début février à Paris, par le juge tahitien.
Le PV saisi par les flics et le juge de Tahiti
Le PV sur la perquisition effectuée par les flics de la DNIF au domicile de gaston Flosse indique que les relations entre Flosse et Chirac (lettres, photos…) intéressent singulièrement les enquèteurs.