Que peut-on attendre du G20 à Pittsburgh ? Régulation des bonus, "moralisation du capitalisme", responsabilisation des banques : autant de promesses passées au crible de l’analyse.
Bruno, mon beau-frère, est capable de se lever à quatre heures du matin pour suivre une compétition de stock-cars aux Etats-Unis. Mais parlez lui d’économie, et vous êtes sûr de l’envoyer au lit. Alors, dimanche dernier, quand il m’a demandé après le pousse-café, « au fait, le G20 de Pittsburgh, ça va changer quoi ? », j’ai du me lancer dans une explication assez… sportive.
Après la fin de carrière prématurée de Lehman Brothers, ses challengers, exsangues, semblaient presque tous hors jeu. Mais, depuis avril, c’est le grand retour des convalescents. Les grandes banques d’investissement ont repris la course. En six mois, la Bourse a regagné 50 %, le pétrole 75 % quant à l’euro, il n’en finit pas de grimper. « Insuffisamment réglementées », selon les fondus de compétition anglo-saxonne, salies par le « dopage des bonus et la corruption des paradis fiscaux » pour les pays de la zone euro, les activités des banques purement spéculatives (pour faire court) finiront sur le bûcher si le G20 de Pittsburgh des 25 et 26 septembre prochain, ne parvient pas à calmer le jeu. Alors comment faire ?
Pour imposer une vitesse réduite aux bolides bancaires, il faut des radars. Mais interdire les paradis fiscaux où l’on fait des affaires en toute opacité, c’est priver la finance de sa pédale d’accélérateur. Pourtant, américains et européens sont d’accord : les fameux territoires classés « non coopératifs » doivent être déclarés « zone interdite » et ceux qui les emprunteront punis. Quelques pistes sauvages subsisteront probablement pour le « fun », mais l’industrie des hedge funds, formule 1 des circuits spéculatifs, va devoir trouver de nouveaux terrains de jeu.
Distribuer des bonus qui incitent les traders à à prendre des risques insensés, c’est du dopage caractérisé. Les Américains n’ont pas envie de changer de système. La France a moins le culte de la performance. Mais rares sont les chefs d’Etat qui ont l’intention de mettre fin à cette course au profit. Le G20 va donc se hâter lentement. Les bonus des traders seront étalés sur trois ans et rendus réversibles. Une partie des bonus sera peut-être désormais versée en actions. Moins visibles, les milliards saupoudrés seront–ils pour autant plus justes ?
Imposer des protections strictes aux écuries bancaires et brider les moteurs pour éviter de nouveaux carambolages, c’est l’idée que défend le secrétaire au Trésor américain. Pour commencer, banques d’affaires, fonds spéculatifs, banques commerciales, tout ce beau monde devra respecter le même règlement. Et puisque les circuits sont devenus trop rapides, les puissances des banques seront limitées pour la sécurité des pilotes. Traduit en langage financier : on exigera plus de capital et moins de dettes. Enfin, le gendarme tenu de vérifier les équipements s’assurera qu’en guise d’arceau, les banques disposent d’une plus forte dose de liquidités. Vous croyez que ça va rouler ?
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L’entête à elle seule dit tout de ce G vain rien de bon n’est sorti sauf le renforcement du pouvoir des banques.
Les conditions des la reprise Retour à la case départ aucun contrôle sur les banques qui en fait sont les première fauteuses de troubles de nos économies. Oui c’est bien un sentiment sans plus le retour à la normalité n’est pas là quoi qu’ils en disent et la confiance n’est pas de retour Une fois de plus ils attaquent les services publics que feront nous le jour ou tout sera privatisé avez vous songé à vous être assuré pour pouvoir être soigné ,un modèle de croissance plus durable et plus équilibré ,qu’ils commence par donner l’exemple en aidant les pays pauvres qui manquent de tout pas d’eau potable ,pas de soins ,pas de nourriture. De belle phrases qui sonnent aussi creux que leurs mensonges ,quand à réduire les déséquilibres qu’ils rééquilibrent d’abord ce qu’ils ont cassé au nom des profits des pays riches. Leur seul soucis n’a été que de faire des rééquilibrage financiers pas un seul mot pour dénoncer la misère des pays pauvres ,on ne parle là que d’offre et de demande ,de crédit ,de balance ,donc encore de finances alors que cette même finance nous conduit droit dans le mur.
La régulation du système financier Tant que les banques seront privées elles feront ce qu’elles voudront ,rien ni personne n’y fera rien les actionnaires de ces banques engrangeront des bénéfices sur le dos des déposants et aussi en vendant des actifs pourris aux petits épargnants. Mais les dirigeants ont pu s’accorder sur des principes généraux, comme celui de l’encadrement des primes des banquiers et traders, qui auraient été inimaginables sans la crise financière. Ce que nos politiques oublient c’est que déjà en 1929 la crise avait pour origine les banques ,une banque se doit d’être une banque d’état ,seul l’état doit être en droit de battre monnaie. Le système bancaire actuel crée une monnaie virtuelle qui ne repose sur rien ,les états créent de la dette ,cette dette n’a aucun sens puisqu’elle n’a aucune assise ce n’est que du vent. Encore une fois je me répète des leçons du passé ils n’aurons rien retenus ,ils disent avoir décidés de veiller à réguler les systèmes financiers ceci aurait dû être fait depuis longtemps. Que ce soit à long ou court terme ces primes ou quelques noms qu’ils leur soit donnés sont une infamie ,une banque crée une bulle spéculative s’enrichit dessus et ruine celles ou ceux qui aurons eu le malheur d’écouter leur banquier. Encore du vent quel est cet engagement en matière de capitaux ,de responsabilité des multinationales quand ils autorisent MONSANTO à produire et à introduire sur le marché des produits hautement toxiques que nous retrouvons ensuite dans notre alimentation.
La réforme du FMI et de la Banque mondiale Le FMI ne sert que les pays riche ,les miettes pour les autres. Le super gendarme des banques n’a rien vu venir il ne s’est activé qu’une fois le catastrophe passée. Il y a urgence mais pas trop le FMI au secoure des ministres des finances et des banques centrales ,tiens donc voilà des incapables qui doivent être secourus par le FMI mis à par se remplir les poches que font ils. Il est grand temps de donner des droit à ceux qui font tourner les machines ,une voix pour chacun est la meilleur formule ,il en va du G vain comme de l’ONU ou tout autre organisme supra national. La pérénnisation du G20 G vain nul et non avenu beaucoup de bla bla et rien de concret si ce n’est le renforcement du pouvoir des banques qui comme par le passé continueront de nous plumer allègrement. Si les deux sommets prévus accouche du même enfant autant ne pas faire de dépenses inutiles. En 2011 en France avec nos caisses encore plus vides il est bien bon notre seigneur ,ne nous alarmons pas il aura bien trouvé une petite taxe supplémentaire.