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Sarkozy parle croissance et pense remaniements

Gouvernement / jeudi 4 décembre 2008 par Marion Mourgue
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Nicolas Sarkozy se rend à Douai (Nord) pour présenter son plan de relance de l’économie. Malgré la crise, il n’en oublie pas le calendrier. En janvier et en juin, il procèdera à deux ch’ti remaniements.

Ce jeudi, seul sur la tribune, mais accompagné du Premier ministre et du gouvernement, le président va développer son arsenal anti-crise. Après, il restera aux ministres à l’appliquer. Sauf que d’ici là, l’équipe aura changé.

Première étape, en janvier, avec « quelques ajustement techniques », confie un conseiller du président. Ils devraient coïncider avec le renouvellement des instances dirigeantes de l’UMP - Xavier Bertrand est pressenti pour le poste de secrétaire général à la place de Patrick Devedjian qui, lui, devrait être recasé au gouvernement - et la désignation des têtes de listes pour les européennes. Deux événements qui auront lieu le 24 janvier 2009.

Selon plusieurs responsables de l’UMP, il est clair que « les candidats ne pourront pas rester au gouvernement ». Dès lors, plusieurs d’entre eux seront amenés à laisser leur place. Pour Michel Barnier, actuel ministre de l’Agriculture et candidat déclaré, les choses sont assez claires. Pour lui, un poste au sein de la Commission ou du Parlement européen est tout aussi prestigieux qu’un portefeuille ministériel. Et toc ! Valérie Létard, secrétaire d’État chargée de la Solidarité peu audible au sein du gouvernement, se verrait confier la tête de liste aux européennes dans le Nord.

« Le bon dosage entre les remaniements de janvier et de juin »

Seul point d’achoppement qui persiste depuis plusieurs mois : le cas Rama Yade. Le président et le secrétaire général du Château, Claude Guéant, ont maintes fois essayé de la convaincre d’être la candidate de l’UMP en Ile-de-France. Mais la délicieuse secrétaire d’État aux droits de l’homme préférerait rester au gouvernement. Le Palais s’est donc creusé les méninges pour trouver un scénario de sortie. L’idée d’un ticket Luc Ferry-Rama Yade n’est pas exclu « Cette solution aurait au moins l’avantage d’envoyer un signal clair à notre électorat », explique un visiteur du soir de l’Élysée. « Avant de pratiquer l’ouverture, il faut consolider nos bases. »

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© Morvandiau

Lors de ces ajustements de janvier, il faudra également remplacer Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d’État aux Affaires européennes et ministre de l’ouverture, qui a annoncé son intention de quitter l’équipe gouvernementale le 15 décembre pour prendre la direction de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Le nom du député villepeniste, Bruno Le Maire, a été avancé pour le remplacer. Le secrétaire d’État à la Fonction publique, André Santini, est lui aussi donné sur le départ, selon plusieurs sources. Et dire que ce ne sont que quelques ajustements techniques pour « un remaniement limité », dixit un ténor de l’UMP ! « La question est de savoir », précise un ministre, « quel est le bon dosage entre les remaniements de janvier et de juin ». Comme quoi, il n’y pas que les socialistes qui font de la cuisine en ce moment !

Exit MAM. Exit Boutin. Jackpot pour Hortefeux

Après les européennes de juin, Nicolas Sarkozy projette un bon gros remaniement politique pour lancer la deuxième phase du quinquennat. Lors de ce grand ménage de printemps, Xavier Darcos, actuel ministre de l’Éducation et qui selon un de ses proches « a épaté Sarko par sa gestion des crises », pourrait atterrir directement à Matignon sans passer par la case départ. A moins, que ce ne soit Claude Guéant, secrétaire général de l’Élysée et fidèle du président. Le scénario n’est pas à exclure, précisent certains sarkozystes. François Fillon, lui, en a plein le dos et prendrait un peu de champ.

Quant à ceux qui ont déplu au sein du gouvernement, ils seront priés de faire leurs bagages. Exit Michèle Alliot-Marie - « ça fait quand même sept ans qu’elle est ministre », soupire un visiteur du soir du Château. « Elle ne peut pas l’être à vie, surtout qu’elle n’a pas de bons résultats. » Au moins, ça c’est dit. Elle obtiendrait un poste européen et serait remplacée par le fidèle du président, Brice Hortefeux, comme Bakchich l’annonçait mi-octobre. Un ami de longue date qui avait hérité, sans trop broncher, du ministère de l’Immigration et qui selon Nicolas Sarkozy a fait « un sans faute ». Jackpot en perspective pour celui qui en rêve depuis tout petit ! Et pour ne pas jouer seul à la chaise musicale, Hortefeux pourrait laisser sa place à un autre sarkozyste : Christian Estrosi qui avait quitté le gouvernement pour la mairie de Nice. Et qui n’attend qu’une chose : revenir !

Exit aussi Christine Boutin « qui a fait connerie sur connerie au logement », confie un conseiller du président. Notamment l’annonce d’un hébergement forcé des SDF en cas de grand froid ou celle d’une modification de la loi SRU pour intégrer l’accession sociale à la propriété dans le quota obligatoire de 20% de logements sociaux. Dans les deux cas, la polémique a été immédiate et la ministre obligée de reculer.

« Dati, c’est le grand flou »

Qui remplacerait Boutin ? Même si c’est peu probable, certains avancent le nom de Rachida Dati. A moins que la garde des Sceaux, dont tous les visiteurs du soir de l’Élysée confirment qu’elle sera maintenue au gouvernement, conserve son portefeuille actuel. « Plus les magistrats tapent sur elle, plus ils la confortent dans son poste », raconte un visiteur de l’Élysée. « Le président a horreur d’agir sous la pression des événements et ne veut pas donner l’impression de céder ». A moins qu’elle n’hérite de la Culture, avancent certains. En somme, rien n’est tranché pour elle, commente un proche du président : « Dati, c’est le grand flou ». Avant d’expliquer : « Si vous la virez de la Place Vendôme, il faut mettre un poids lourd à sa place. Et alors, Rachida, vous la mettez où ? Vous ne pouvez pas la passer d’un ministère régalien à un secrétariat d’État ». En gros, Dati a la moyenne mais pas les félicitations du jury ! « Si elle change de poste, ça fait tourner plus de monde », plaisante un sarkozyste de la première heure. Rachida Dati peut être certaine d’une chose : on n’a pas fini d’entendre parler d’elle…

Les bons élèves de la classe

Quant aux bons élèves de la classe, parce qu’il y en a aux yeux de Sarko, il va falloir leur trouver une place bien au chaud. Nadine Morano, Luc Chatel, Yves Jégo, Laurent Wauquiez, Nathalie Kosciusko-Morizet, autant de secrétaires d’État qui devraient soit voir leur périmètre élargi, soit monter en grade et gagner un ministère. Éric Woerth, ministre du Budget, pourrait gagner le 6ème étage de Bercy… l’actuel poste de Christine Lagarde qui n’a pas convaincu. Le remaniement où comment jouer à un puzzle géant, surtout quand on touche aux « ministres du G7 ». Les chouchous du président sont donc assurés de voir renouveler leur CDD ! « Le G7 n’existe pas pour rien. N’en déplaise à Fillon », pouffe l’un des membres du club.

Jean-Louis Borloo qui a eu la main verte ces derniers mois avec le Grenelle de l’Environnement a plutôt satisfait le Château : « le président ne le comprend pas mais l’apprécie », confie un dirigeant de l’UMP. C’est déjà ça ! Quant à Roselyne Bachelot, même si François Fillon, « son grand-frère », comme elle aime à l’appeler, s’en va, elle devrait être maintenue. Car si MAM et Boutin s’en vont, il ne restera plus beaucoup de ministres femmes « poids lourd » au sein du gouvernement. En revanche, Bachelot devrait quitter la Santé, « le ministère des mauvaises nouvelles par excellence », souligne un collaborateur du Palais.

Comment encadrer Jean-François Copé

Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ne devrait pas non plus faire les frais du remaniement. Seul hic au tableau : elle part en campagne pour les régionales en Ile-de-France face à son collègue, Roger Karoutchi, actuel secrétaire d’État des relations avec le Parlement. Et les primaires UMP sont prévues en mars 2009. « On ne va pas pouvoir avoir deux candidats autour de la table du conseil des ministres », soupire un fidèle du président. « Il faudra peut-être remplacer Roger Karoutchi à son poste : il n’a pas été assez ferme face à Jean-François Copé, [président du groupe UMP à l’Assemblée nationale] ».

Karoutchi pourrait donc laisser son portefeuille à un poids lourd qui assurerait la liaison entre l’Élysée et les députés et qui aurait le mérite, aux yeux des sarkozystes, d’encadrer le trublion Copé. « Le groupe aurait ainsi deux tuteurs », explique Sarkozy à ses visiteurs du soir. Sauf si, avance un ami de Karoutchi, « on est sauvé par le gong avec décision de la commission Balladur sur la réforme des collectivités territoriales. Peut-être qu’il n’y aura plus de régionales ! » Finalement, pourquoi se compliquer la vie ?

Ouverture à gauche… et à droite !

Quant aux ministres de l’ouverture - Fadela Amara, Éric Besson, Jean-Marie Bockel ou Bernard Kouchner, ils devraient rester. Et l’ouverture devrait également se poursuivre, à gauche comme à droite ! Le chef de l’État planche sur des gros coups. Histoire d’attraper au vol quelques figures symboliques et faire grincer les dents les autres camps.

Pour y penser sérieusement, Sarkozy attend encore la formation de la nouvelle équipe du PS qu’annoncera Martine Aubry ce 6 décembre, histoire de passer après et récupérer les déçus. « Au moins, les nouvelles recrues gouvernementales ne se trouvent pas dans cette salle », lançait sûr de lui Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l’Assemblée nationale, le 2 décembre. Éclats de rire général… André Vallini, député PS qu’une rumeur annonçait au poste de Dati, a réitéré son refus d’entrer au gouvernement.

Pour le reste, la vraie équipe gouvernementale est à chercher du côté des conseillers de l’Élysée… `

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Petit grain de sable pour les affaires de Bernard Laporte. Une association vient de déposer plainte pour excès de pouvoir. En cause l’autorisation accordée à l’un de ses camping de s’étendre.
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13 MESSAGES
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  • Sarkozy parle croissance et pense remaniements
    le vendredi 5 décembre 2008 à 20:36, les arts tristes a dit :
    uste pour le fun. LE FLAMBEUR J’me présente je m’appelle Sarko J’voudrais bien dev’nir président Être aimé Être grand gagner de l’argent Pis surtout être intelligent Mais pour tout ça Il faudrait q’vous votiez pour moi. J’suis avoc,j’défend que mes copains J’veux faire du fric et que ça m’coûte rien Coûte rien J’veux écrire la 5 république Une élite chic et contraignante Pour faire danser dans les soirées De monsieur Rotschild Et partout dans la rue J’veux qu’on parle de moi Que bruni soit nue Quelle se jette sur moi Qu’elle m’admire Qu’elle me s… Qu’elle s’arrache sa conscience Pour les anciens du PS Devenu des larbins J’veux que toutes les nuits Epuisé dans leurs lits Qu’ils trompent leurs partis Dans leurs rèves maudits Pis après j’frais des débats Les médias se prosterneront Devant moi Des meeting de cent mille personnes Ou même le monde entier s’étonne Et se lève pour prolonger mes ébats Et partout dans la rue J’veux qu’on parle de moi Que Bruni soit nue Qu’elle se jette sur moi Qu’elle m’admire qu’elle me s… Qu’elle m’arrache mes verrus. Pis quand j’en aurai assez De rester président Je remonterais sur l’estrade Comme dans les années crades J’ferais pleurer les holding Je ferais mes adieux Et pis l’année d’après Je recommencerais Je me prostiturais pour notre république Les nouvelles aux 20H Diront que j’suis schyzo Que j’me prends pour Cézar Que j’fait bien d’arreter Brûleront mon auréole Saliront ma réput Alors j’srais fini J’pourrait crever Je recherchrais Satan Pour qu’il m’signe un contrat J’vais pourrir en enfer Pour tous les retrouver J’vais pourrir en enfer
  • Sarkozy parle croissance et pense remaniements
    le vendredi 5 décembre 2008 à 20:10, TAJ MA AL a dit :

    Noël approche !! vous nous faites rêver avec votre "nouveau contrat social".

    Malheureusement il faut redescendre sur terre. En attendant, tournons nous vers l’entraide, désertons le plus possible les banques, payons avec une monnaie créee par nous : grains de blé, chataîgnes, etc… (SEL : Systeme Echange Local) ; En Bavière je crois, cette économie parallèle est autorisée par le gouvernement et permet d’écouler et de mettre en valeur les produits locaux tout en respectant l’environnement (proximité des livraisons). Pourquoi pas chez nous ?

  • Sarkozy parle croissance et pense remaniements
    le vendredi 5 décembre 2008 à 18:25
    Il faut se demander qui crée l’argent est-ce l’État ou les banques privées. Depuis 1973 et depuis surtout le traité de Maastricht article 104, les états sans consultation de leurs citoyens, ont décidé d’un commun accord de ne plus créer la monnaie et de laisser ce pouvoir régalien aux banques privées !!! Ainsi, on s’étonne que la France et tous les états du monde soient endettés en milliards d’euros. C’est la conséquence de cette ignominie qui figure dans l’article 104 du traité de Maastricht : Nos chers élus, de droite ou de gauche, sans consulter le citoyen, ont donné ce pouvoir exorbitant à ces sociétés privées. Or, si l’État créait sa propre monnaie, il n’emprunterait certainement pas à des taux d’intérêt exorbitants. L’État ne créerait que la monnaie dont il a besoin avec un taux zéro de remboursement. Vous pouvez vous rendre compte que tous les discours concernant la dette publique sont faux. On nous a bernés pendant des années, et les états sur tout le peuple payent cette politique inique. À qui paye-t-on tous ces intérêts exorbitants ? Aux grands financiers internationaux qui dirigent en fait ou qui ont une grande influence sur tous les gouvernements du monde. Le gouvernement actuel la commission européenne nous inonde, de mensonges. Ils nous disent qu’il faut réduire les dépenses publiques tout en favorisant les bénéfices de ces sociétés privées qui se payent sur la tête de l’État avec la complicité de nos gouvernants. Il faut donc un nouveau contrat social une nouvelle constitution afin de repartir sur les vrais base de la démocratie et pourquoi ne pas choisir notre assemblée constituante selon un tirage au sort effectué parmi des citoyens volontaires et éclairés. Cela permettrait à renouvellement de la classe politique, ces nouveaux constituants écriraient une nouvelle constitution tout en sachant qu’ils ne pourront pas participer au gouvernement sortant de cette nouvelle constitution. ainsi, ces constituants n’aurait pas la tentation d écrire une constitution sur mesure enfin de s’accaparer le pouvoir. Tous les citoyens pourraient participer directement au gouvernement et à toutes les instances de l’État avec le tirage au sort. Le régime des partis politiques serait mis à bas, fini le clientélisme fini la démagogie enfin la vraie démocratie liberté égalité et de fraternité. Nous en aurions fini avec les professionnels de la politique
  • Sarkozy parle croissance et pense remaniements
    le jeudi 4 décembre 2008 à 15:00, Phil2922 a dit :

    Et pendant ce temps Claude Allègre piaffe d’impatience… !

    Quand à Devedjian, il vient de se mettre "hors courses" en déclarant qu’il était contre la prime à la casse… !!

  • QUI VA PAYER ???…
    le jeudi 4 décembre 2008 à 14:33, PauLo a dit :

    Toujours la même… vieille… recette socialogaulliste…

    « Travaillez plus »… les classes moyennes !… qui payent !…

    « pour gagner plus »… « la France d’En-Haut »… les Riches… gagner beaucoup plus… puisqu’ils payeront rien… avec l’inamovible bouclier fiscal

    pour gagner « plus »… tintin… les très pauvres… On vous octroie juste de quoi rembourser votre boulanger et votre épicier !

    Cela va faire FLOP… ça fait PSCHITT…

    Vivement « la délivrance » !….. du socialogaullisme…

    Les vaches maigres sont là… bientôt pour l’Etat… La bancarotta accourt…

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