Avant de repartir de Paris pour Abidjan, je me suis initié au langage francopone en vogue en France. La Marie-Ségolène Royal, de ce point de vue, fait très grave dans la modernitude. Qu’elle préfère « vie chère » à « baisse du pouvoir d’achat » passe encore, qu’elle utilise « employabilité » pour faire croire aux chômeurs qu’elle s’occupera de création d’emploi nouveau cela confine au grotesque, mais qu’elle parle de « bravitude », grisée par le grand air de la muraille de Chine, alors là on atteint le sublime de la déconitude…
Oh ! Bien sûr, nous en Afrique, nous dérapons malheureusement bien au delà du langage, il faut reconnaître que le Dieu Pétrole à sûrement rendu fou ceux qu’il veut perdre. Il ne manquait plus qu’un zeste d’islamisme complémentaire pour mettre le feu à la corne de l’Afrique, au Tchad et à la Centrafrique.
Déjà que la Guinée Equatoriale d’Obiang N’Guena, le Gabon du Mollah Omar et le Congo du tyran Sassou, grand ami de Madame Salabacrou ont depuis longtemps violé les droits humains que la Royal préfère aux classiques droits de l’homme : peut-être parce que le « droit humain » est une loge maçonnique féminine…
Entre SarkO et Galouzin de VillepO la guerre fait rage, entre HulO, BorlO, AlliO et GalouzO la concurrence a repris de plus belle, et voilà mes frères et soeurs que, me dit-on, grand JacquO pourrait annoncer sa candidature à la Présidence française au sommet afro-français de Cannes, en février prochain.
Ce qui renforce JacquO dans cette décision , c’est bien sur l’effondrement total de l’armée hawaïenne qui entoure SarkocO : Doc Gynéco au poste de police, Pascal Sevran, enfermé dans la loge de concierge de Monsieur Patrick de Carolis, Jhonny Hallyday au paradis fiscal, et Cécilia Sarkoca dans l’enfer matrimonial… Il est donc souhaitable que pour battre l’inusable Jean-Marine Lepen, grand JacquO et Marie-SégO fassent alliance comme en 2002.
Au fond, avec 82%, ChiracO aurait bien mieux fait de prendre la Royal comme Premier Ministre plutôt que ces deux crétins de Raffarin et Villepin, peut-être que comme chez nous en Afrique, il vaut mieux gouverner avec l’adversaire qu’avec l’allié ou l’ami. C’est ce que les blancs appellent la cohabitation à Washington comme à Paris, nous en Afrique nous allons appeler cela « la palabritude pour la bonne gouvernitude »