Le rapprochement de Philippe de Villiers avec le parti de la majorité lève le voile sur la rivalité factice qui a longtemps trompé son monde.
Une fois encore, et toute modestie mise à part, c’est Bakchich qui avait raison. Rappelons-nous ce que nous annoncions dans un précédent article, concernant la venue en Vendée de Xavier Bertrand, le chef de l’UMP, pour regonfler le moral des militants, qui avaient du vague à l’âme, inquiets qu’ils étaient de la mainmise du Vicomte sur la contrée.
Après plusieurs coups de menton et de « on va voir ce qu’on va voir » à l’adresse des Umpistes subjugués par les paroles de réconfort du patron du mouvement, Xavier Bertrand se rendit dans les deux heures qui suivirent au Puy du Fou où l’attendait Philippe de Villiers en se pourléchant les babines.
Deux jours après cette rencontre historique, le Vicomte annonçait ses fiançailles avec le parti de la majorité, qu’il avait fustigé pendant des lustres. En réalité, toute cette apparente opposition à l’UMP, ainsi qu’au chef de l’Etat, n’était que poudre aux yeux. Rivalité factice qui a trompé longtemps le petit monde politique. Mais on ne peut tromper tout le monde tout le temps. Aujourd’hui, les masques tombent et Phi-Phi qui a toujours été le supplétif des pouvoirs successifs en place (excepté bien sûr lorsque le pouvoir était à « gauche ») va maintenant ferrailler au grand jour.
Ce chevau-léger de la droite rejoint donc un « comité théodule » où l’on retrouve en toute simplicité les Radicaux de la place de Valois, les Socialistes en peau de lapin, les Centristes décentralisés, les Modernistes de la gauche, les Boutinistes de bénitier, les Vicaires énervés, plus un ou deux ratons laveurs.
Toute cette belle stratégie a pour premier objectif de gagner les élections régionales de 2010. A savoir, reprendre la région des Pays de la Loire à Jacques Auxiette (PS), actuellement président de ladite région, qui l’avait emportée contre son adversaire François Fillon – au regard si doux- lors des précédentes échéances électorales. Au vrai, quelques 67 000 voix séparaient le vainqueur de l’encore Premier ministre. En officialisant leur mariage (car Nicolas et Phi-Phi vivaient depuis longtemps dans le péché, condamné comme on sait par Notre Sainte Mère l’Eglise), Sarko et Villiers sont persuadés de reprendre la Région dans quelques mois. On aurait pu ainsi penser que Fillon allait revenir au premier poste. Mais prudence étant mère de sûreté, il a préféré proposer Roselyne Bachelot comme tête de liste en ses lieux et place. Ce qui donne un peu d’urticaire au Vicomte qui n’a jamais pu la voir en peinture. Nous en sommes là de ces ruses de Sioux et de haute stratégie électorale.
Quoiqu’il en soit, le grand écart entre Eric Besson et Philippe de Villiers est désormais accompli. Il reste que les militants de l’UMP de Vendée, ravis d’avoir gagné les Villiéristes à leur cause, vont continuer avec application de voir les hommes du Vicomte s’essuyer leurs chaussures sur leurs figures réjouies. Mais cette fois avec un permis d’Eglise et non en catimini comme par le passé.
Quoiqu’il en soit, en mars prochain, on verra le MPF de de Villiers, s’appuyant sur le bras de l’UMP de Xavier Bertrand, marcher de concert sur le chemin des urnes. Ils vont voter ! Et puis après…
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Qui aurait donc pu croire une seconde qu’il y a ou avait une différence notable entre P.De villiers et Sarkosy ?
Vraiment il faut être naïf pour en douter et même pour simplement se poser la question.
Il suffit d’écouter les discours de Sarkosy qui depuis le début sont exactement du même style que ceux du geignard du puy du fou ou du gros grimaçant des ciments français. Il utilise les même leviers que l’extrême droite pour tenter de séduire.
Question séduction le petit nerveux a toujours donné dans les gros moyens et gros effets mais au final quand les ficelles sont mises a jour c’est le pus souvent tout juste grossier et ridicule.
Voir pour quelques détails épineux…..
En politique, comme en religion, les relaps mériteraient un « grand châtiment » puisqu’ils sont retombés dans l’hérésie après l’avoir abjurée.
• Avoir été une « star » du socialogaullisme puis… avoir prétendu être patriote et s’être en 2005 ouvertement et publiquement opposé aux tenants du socialogaullisme et… « venir à la soupe socialo-gaulliste » pour quelque promesse d’avantage pécuniaire de second rôle politique rémunéré dans l’écurie présidentielle… c’est bien pire qu’avoir été durablement et continûment socialogaulliste !
• Se rappeler que Sainte Jeanne d’Arc fut brûlée comme relapse…
Mais en politique, comme au spectacle, on a coutume de rigoler de celles et ceux qui retournent aisément leurs vestes… En fait, on les méprise.
Encore que, dans les salles où l’on donne de médiocres représentations, des spectateurs se lèvent, sifflent… et crient : « remboursez ! »
Toutefois cette félonie, cette forfaiture de ces pseudo-patriotes est bien trop grave pour en plaisanter et rester impunie. Qui vivra verra…