Une banale distribution de tracts dans la capitale par des militants de Philippe de Villiers a mis le feu aux poudres. En guise de riposte ceux de l’UMP menacent d’investir le « Puy du Fou ».
Les citoyens de ce pays n’imaginent pas les problèmes planétaires qu’engendrent les futures élections européennes. Même François Fillon a été obligé d’intervenir pour stopper les cohortes infernales de l’UMP…
À Paris, devant une permanence tenue par les « Marie-Louise » de l’UMP, entendons par là, les jeunes militants « populaires » du parti du Président de la République, d’autres jeunes, militants ceux-là de la liste « Villiero-Irlandaise Chasseurs » dénommée « Libertas », distribuaient ostensiblement des tracts, sous le nez de leurs concurrents. Provocation insoutenable, qui annonçait une nouvelle guerre Pichrocoline - en pire - entre jeunes « populaires » de l’UMP, et jeunes « populistes » du MPF.
Les représailles ne se sont pas fait attendre ! Les jeunes « populaires » qui organisent une caravane à travers la France, pour soutenir leurs candidats UMP, aux élections européennes, avaient justement dans leur programme, une halte de prévue à Challans - ville de Vendée réputée pour ses canards – pour applaudir le candidat UMP du grand Ouest : Christophe Bechu
Cette bourgade de Vendée est à quelques lieues du « Puy du Fou » bastion du Vicomte Philippe de Villiers. Les jeunes « populaires » décident – pour se venger de l’affront parisien d’aller à leur tour distribuer des tracts aux portes du Puy du Fou.
Bruno Retailleau, sénateur de Vendée, bras droit (si, si c’est possible) du Vicomte, s’émeut de la chose. Il proteste auprès des responsables locaux de l’UMP : « pas de Jeunes « populaires » UMP au Puy du Fou ! » Bruno Retailleau qui a failli être ministre (l’ouverture chère au Président) mais qui ne l’a pas été, ou du moins pas encore, est positivement navré. Du reste, ce perpétuel navré alerte carrément l’Élysée pour bloquer net la division des Jeunes UMP, qui rêvent de raser le « Puy du Fou » fleuron de la culture vendéenne. Quant au vicomte, la chose est claire : « S’ils viennent sous les murs du Puy du Fou, ils prendront du plomb dans leur cul ». D’avoir fréquenté Pasqua laisse des traces, comme on voit. Finalement les choses vont s’arranger, car ce qu’ignorent encore les Jeunesses « villiériennes », comme les Jeunesses « umpistes », c’est la bonne entente cordiale (malgré les invectives toutes factices du Vicomte à l’égard du pouvoir) qui règne à Paris entre les chefs. Entre Fillon et Phi-Phi notamment.
Bruno Retailleau, grâce à ses relations ténues avec l’UMP, obtient des dirigeants nationaux du parti de Xavier Bertrand et en même temps d’Eric Besson le détournement par les ailes de la Colonne Infernale des « Jeunes Populaires ». On ne veut pas d’eux au Puy du Fou, même si on réclame en revanche la présence en ces lieux de Nicolas Sarkozy. Bref, comme on dit dans le Bocage : « on veut bien de la mère, mais pas des veaux ».
Du coup, le Puy du fou, ne subira pas le sort de Jéricho et le Fort Chabrol du Bocage n’aura pas lieu. Au dernières nouvelles suite à un accord entre François Fillon et Philippe de Villiers ( !) la caravane de l’UMP sera autorisée à pénétrer en Vendée mais pas à s’approcher du Puy du Fou. Quand les chiens du MPF aboient, la caravane ne passe pas.
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oui, je suis assez d’accord avec ce point de vue. Il convient d’avoir une vision objective. On peut naturellement et c’est le droit de chacun, ne pas être d’accord avec Philippe de Villiers, le trouver "conservateur", voire le qualifier "d’extrême droite" (discutable, mais bon…), mais un regard objectif sur la gestion de son département doit conduire à lui reconnaître des qualités incontestables en matière d’investissement local. Il a su utiliser les atouts préexistant de ce département qui aujourd’hui est très peu endetté, dynamique, jugé département le plus accueillant pour les familles, qui développe des structures toujours plus nombreuses pour les handicapés (tourisme facilité, accueil des familles…)… j’en passe et des meilleures. Réélu au premier tour avec près ou plus de 70% des voix, ça ne s’invente pas et tout le monde ne peut pas en dire autant… et bien des vendéens font des choix différents lors d’élections européennes par exemple, mais lui accordent une grande confiance localement.
Excellente journée