Un peu oublieuses des recommandations des directions départementales de l’équipement, les mairies vendéennes ont pris la tempête en plein dans le chouan…Au moins, les maisons ont-elles vraiment les pieds dans l’eau…
René Marratier est un patron routier sympa. Il porte une jolie moustache et une grosse chaîne d’or autour du cou. C’est aussi, depuis 1989, le maire de La Faute-sur-Mer, la station maritime décapitée par tempête et marée, ce week-end.
René Marratier est un maire moyen, je veux dire le prototype du type qui dirige votre village. Il pourrait être le vôtre. Et comme cet élu aime ses administrés, il ne leur veut que du bien. Ainsi, en octobre 2008, quand la Direction Départementale de l’Equipement de Vendée s’inquiète (pour que la pénarde DDE s’inquiète il en faut beaucoup), se préoccupe de l’avenir de La Faute-sur-Mer, le bon René Marratier conteste les fonctionnaires de mauvais augures. Point d’histoire.
A Nice, en ce début d’automne 2008, lors des « Journées du Génie côtier » (ne pas confondre avec le QI de Jean-Claude Gaudin), Stéphane Raison ingénieur à la DDE de Vendée, présente l’ épineuse situation de La Faute-sur-Mer et celle de sa voisine l’Aiguillon : « La conjonction de deux phénomènes, de crue dans l’estuaire du Lay et de submersion marine pourrait avoir un impact très important sur le zones densifiées à l’arrière d’un réseau de digues vieillissant ». Stéphane parle de raison. Dit sans le dire tout en le disant, en mots gentils et savants, « Ici ça craint gravement ».
Et voilà qu’à l’époque, sur l’écran noir de nos nuits blanches, celui de France 3 Pays de Loire, apparait le bon René Marratier : « Comment, comment ! De mémoire de citoyen d’ici on n’a jamais vu une goutte d’eau mouiller nos bottes. On ne peut interdire à de braves gens, qui se sont saignés pour avoir leur maison, ici d’y vivre… ». Le préfet et sa DDE peuvent aller faire digue ailleurs, pourquoi pas à côté, de Nantes à Montaigu : Marratier, décentralisation dans la décentralisation, est maître chez lui.
Le bon roi René croit défendre la sécurité des êtres en la confondant avec leurs biens. C’est mieux que rien. Imaginez Marratier envoyant les pelleteuses contre tout ces « Ca me suffit », ces si modestes pavillonnettes de mer ? Impossible. Et dites-moi, après un coup comme ça, comment être réélu ? Donc on tergiverse. Finalement une bande de 50 mètres, le long de la digue, sera désormais inconstructible. Mais les maisons qui sont déjà là, et bien on les laisse. Inch’Allah prient ces vendéens, ce qui est insane, si près du donjon du marquis de Villiers.
Au début du XXe siècle il n’y avait pas un chat dans cette pointe de La Faute, normal puisqu’il n’y avait pas un homme. Dans son antique sagesse, lui savait qu’il ne fallait pas s’installer là. C’est après la Grande Guerre que quelques villas ont poussé. En 1930, à la suite des tempêtes de 26 et 29, on a construit un réseau de digues, puis, petit à petit, mit des gens derrière elles : « 3 000 maisons et 40 000 habitants en été », disent les horribles de la DDE. Ils devaient être contents, les Fautais, de vivre dans cette sérénissime Venise vendéenne… Attendaient-ils que Pinault leur construise un musée ? Cet enchaînement de la bêtise est tragique. Des hommes sont morts sans jamais avoir eu le sentiment de prendre un seul risque. Qu’un hollandais habite sous le niveau de la mer ? Il n’a pas le choix ? Mais à la Faute ou l’Aiguillon, à quoi bon le polder…
Quand la flotte monte ou que roulent les avalanches, regardez les images à la télé, il est très rare que l’eau ou la neige bousculent des murs anciens. Non, on voit toujours le modeste travailleur qui pleure après sa machine à laver boueuse, ou désormais perchée sur le toit du voisin.
Mais qui l’a mis ici, l’employé courageux et en larmes ? Son bon maire, pas même corrompu, qui veut du monde autour de lui, des commerces, maintenir le nombre des classes à l’école et gonfler les muscles de la Communauté de communes. Alors on entasse le populo dans des cuvettes qui attendent l’eau ou sur des rives débordantes. Ensuite, comme à Segré (49), on va casser les pieds des paysans, faire des barrages dans leurs champs afin que les crues ne viennent plus vomir dans les si jolis lotissements. Notez, en passant, qu’il est heureux que peu de maires habitent dans ces endroits-là. L’élite est sauve.
Jadis à Chamonix, on a vu sur la carte de prévision des risques, un tracé d’avalanche faire magiquement le tour d’un terrain, pourtant placé au beau milieu du front de la coulée. Ne cherchez pas, un ami de la mairie, ou un élu, était le propriétaire de la parcelle enchantée. Constructible, bien sûr.
Heureusement, cette frénésie du lotissement, si sauvage, se calme pas mal. Depuis que des maires, ces maîtres du permis du construire, se retrouvent devant les tribunaux après la catastrophe. Alors que, le plus souvent, la seule chose que l’on devrait laisser aux édiles, pour leur éviter la pression immobilière, c’est la construction des cimetières.
A lire ou relire sur Bakchich.info
Monsieur J M B
Merci pour votre réponse,( qui ne répond à rien) "comfirmée et signée". Merci de me dire que je salive …… Alors que vous, vous bavez…… . Ne me répondez pas il y a mieux à faire ; ne croyez vous pas ??? Et je ne consulterais ce site pour rien au monde désormais.
Je ne peux mieux faire que de vous signaler ce témoignage… Par ailleurs, le marquis de Villiers lui-même est en colère contre les promoteurs, maires et spéculateurs… Un Villiers contre le grand capital ? C’est dire si l’heure est grave. Mais je vous laisse à l’affection de votre ami maire qui, visiblement, n’est pas comme celui d’une station proche de La Rochelle qui vient de faire con mea culpa.
le vendredi 5 mars à 19:31, Jean Luc Hokousai a dit :
"""""Avez vous vu la digue de deux kilomètres construite à grands frais, au bord du Lay, bâtie en dur et qui a tenu."""""""
Oui certes mais cette digue s ’est révélée inutile . Car si on laisse un passage dans la digue pour faire passer les automobiles accédant au port de plaisance on laisse un boulevard au Lay en crue et le lotissement qui est au niveau 0 mètre au dessus du niveau de la mer, voire en dessous de ce niveau ,ce lotissement sera submergé Ce qui est arrivé .Il fallait endiguer complètement les lotissement en zone inondables . Une chance que la mer n’ ai pas passé les dunes à la pointe d’Arcay .Elles ont du domaine on n’y touche pas . Dommage, car elles ne sont pas si hautes . Et quid des passages dans la dune , pour les plagistes ? Quid du passage de la plage centrale des Belugats ? Un boulevard pour la mer ! …………….. Le photos aériennes sont accablantes .( je connais très bien les lieux je suis fautais depuis 57 ans tous les étés ) De plus qui a songé à élever une dune dans le virage de la belle Henriette ? Personne apparemment . La mer comme depuis toujours a passé . Heureusement que sur la rive il n’y a guère que des camping non fréquentés en ce moment .
Vous défendez l’ indéfendable . Des permis de construire ont été accordés indument et dans des zones à hauts risques ( à la pointe d’ Arcay notamment et en arrière la digue de la pointe de l’ aiguillon .)
Non mais imaginez cette triple conjonction fatale aux mois d’été !! Avec un camping municipal en bordure et en dessous du niveau de la rivière (c’ est le cas à la Faute ). Un camping que le maire a arraché au département qui le lui refusait , après procès gagné !!.Ce camping ,désert en ce moment ,a été bien évidemment submergé Dimanche .
Cher et merveilleux Axel,
Avez-vous remarqué qu’à la Faute -sur-Mer, l’adjointe à l’urbanisme est Françoise Babin et que son fils Philippe, agent immobilier, a vendu des terrains familiaux rue d’Ostréa et du Chasse -Marée là où nombre de gens sont morts… C’est trop bête.
JM Bourget
Nous allons voter pour des élections régionales c’est à dire pour élire des représentants qui vont siéger dans des institutions décentralisées initialement voulues par de Gaulle et finalement créées par les lois Deferre.
La décentralisation c’est bien, c’est un superbe principe. Il faut seulement que les élus soient de bons élus. Si ce n’était pas le cas ou si ils étaient corruptibles, certains élus locaux pourraient être incompétents et par exemple décider de rendre constructibles des zones innondables pour valoriser leurs communes. Ce genre de décisions pourrait en cas de malheur tuer plusieurs dizaines de personnes …
A l’attention de Mr J.M Bourget.
Si tel est bien le nom de celui qui signe un article de « pisse copie » indigne d’un vrai Journaliste. Le contenant et plus que médiocre sans organisation du propos, sans lien mais comportant un « humour » si l’on peut dire d’un très mauvais goût compte tenu des circonstances. Quant au contenu, c’est un ramassis d’inepties glanées ça et là auprès de personnes incompétentes cherchant à sortir de l’ombre ou à se dédouaner… « Vérifier la véracité des faits est un dogme du journalisme . » Votre article appelle au moins un droit de réponses circonstanciées. Sans doute même davantage. Il porte atteinte aux élus en mettant en cause leur probité et d’une manière générale à leur Honneur. Il démontre le manque de recul et de réflexion. Étiez-vous à la Faute sur Mer ? On peut concevoir à la rigueur l’incompétence en la matière. Mais pas la malveillance gratuite et délibérée. Avez vous vu la digue de deux kilomètres construite à grands frais, au bord du Lay, bâtie en dur et qui a tenu. Vous semblez ignorer ce qu’est un tsunami météorologique : une réalité inimaginable et qui nous dépasse tous. « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. » et c’est tellement facile. Une manifestation autre que la mienne, somme toute, presque amicale, pourrait vous mettre en grande difficulté. Vous devriez présenter des excuses à Mr Marratier le plus tôt possible. Et pourquoi ne pas avoir lancé une campagne généreuse au bénéfice des victimes, avoir salué la belle entraide des fautais, avoir mentionné l’efficacité remarquable des services publiques. Parce que un chien qui mord un évêque fait une ligne, un évêque qui mord un chien fait trois pages.
Un fautais de cœur au fait des lois du littoral, qui vous conseille de lire un barrage contre le pacifique.
Je reçois chacun de vos mots comme un compliment. En ce qui concerne le fond, si l’on peux dire, combien votre ami maire, en 20 ans, a-t-il signé de permis de construire pour des maisons situées sous le niveau de la mer et qui, bizarre, se sont retrouvées sous l’eau. La vraie compassion est de savoir pourquoi c’est gens, confiants en leur administration, sont morts… Le reste n’est que salive.
JM Bourget
"""""Avez vous vu la digue de deux kilomètres construite à grands frais, au bord du Lay, bâtie en dur et qui a tenu."""""""
Oui certes mais cette digue s ’est révélée inutile . Car si on laisse un passage dans la digue pour faire passer les automobiles accédant au port de plaisance on laisse un boulevard au Lay en crue et le lotissement qui est au niveau 0 mètre au dessus du niveau de la mer, voire en dessous de ce niveau ,ce lotissement sera submergé Ce qui est arrivé .Il fallait endiguer complètement les lotissement en zone inondables . Une chance que la mer n’ ai pas passé les dunes à la pointe d’Arcay .Elles ont du domaine on n’y touche pas . Dommage, car elles ne sont pas si hautes . Et quid des passages dans la dune , pour les plagistes ? Quid du passage de la plage centrale des Belugats ? Un boulevard pour la mer ! …………….. Le photos aériennes sont accablantes .( je connais très bien les lieux je suis fautais depuis 57 ans tous les étés ) De plus qui a songé à élever une dune dans le virage de la belle Henriette ? Personne apparemment . La mer comme depuis toujours a passé . Heureusement que sur la rive il n’y a guère que des camping non fréquentés en ce moment .
Vous défendez l’ indéfendable . Des permis de construire ont été accordés indument et dans des zones à hauts risques ( à la pointe d’ Arcay notamment et en arrière la digue de la pointe de l’ aiguillon .)
Non mais imaginez cette triple conjonction fatale aux mois d’été !! Avec un camping municipal en bordure et en dessous du niveau de la rivière (c’ est le cas à la Faute ). Un camping que le maire a arraché au département qui le lui refusait , après procès gagné !!.Ce camping ,désert en ce moment ,a été bien évidemment submergé Dimanche .
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