DSK sera ce soir l’invité de l’émission politique « A vous de juger », sur France 2. Le boss du FMI profite de l’occasion pour se rappeler au bon souvenir… des électeurs.
La crise aura au moins fait un heureux : Dominique Strauss-Kahn ! Sorti de ses petites soucis de ressources humaines, Le patron du Fonds monétaire international (FMI) et ex-ministre français de l’Économie est, de l’avis même de ses amis, « comme un poisson dans l’eau ». « Lui qui aime manier les concepts, enchaîner les exposés et relever les défis », nous dit-on, ne peut qu’être servi en ce moment ! Il y a deux ans, pourtant, DSK avait tellement peu apprécié d’être éjecté de la primaire socialiste par Ségolène Royal qu’il avait semblé se désintéresser du jeu politique. Aujourd’hui le contexte économique et social mondial redonne au « Frenchy » l’occasion d’exister…« Dominique a enfin l’impression d’utiliser pleinement toutes ses capacités intellectuelles », confie un strauss-kahnien.
Ce soir, DSK sera l’invité de l’émission politique, « A vous de juger », sur France 2. Un prime-time de deux heures pour parler exclusivement de la crise. Voilà pour la comm’ officielle : rien sur le Parti socialiste ni sur les prochaines échéances électorales ni sur la présidentielle de 2012. En clair : la crise, rien que la crise après sa rencontre, hier, avec Nicolas Sarkozy à l’Élysée et à quelques jours du prochain sommet du G20.
« En arrière-plan », lâche en privé un de ses proches amis, « réaliser une émission de deux heures n’est pas totalement neutre pour Dominique ». Avant de poursuivre : « En dehors de l’affirmation de sa position sur la crise, l’objectif de cette émission est de dire : “I’m still here, forget me not !”. C’est le fond de l’affaire ». Ça va mieux en le disant !
D’autant plus que le patron du FMI reste en contact permanent avec la France. DSK et la Première secrétaire du PS, Martine Aubry, se parlent régulièrement au téléphone pour faire un point sur la situation politique, économique, européenne. Et l’ex-ministre de l’Économie a fréquemment ses amis au téléphone comme Jean-Christophe Cambadélis, Christophe Borgel, Marie-Pierre de la Gontrie - tous membres de la direction du parti - ou encore Jean-Paul Huchon, président de région Ile-de-France.
Autant d’interlocuteurs qui lui font « remonter l’état d’esprit dans lequel se trouve le pays », rapporte un des ses proches, « les difficultés, les loupés de la communication du Parti comme au Zénith, le 22 mars ». Mais, pas de coups bas vis-à-vis de Martine Aubry, précisent d’emblée les strauss-kahniens ! Après l’éclatement du courant « Socialisme et Démocratie », fin août dernier, et le congrès de Reims, les fidèles de DSK se sont interrogés sur la pertinence ou non de recréer un courant. Il y a un mois et demis, ils ont écarté l’idée et opté pour un travail loyal avec Martine Aubry. Car sans parti en ordre de marche, difficile de pouvoir penser à une candidature présidentielle. La réussite de Strauss-Kahn dépend aussi de celle de la nouvelle direction.
« Les lieutenants de DSK », explique un socialiste, « savent qu’il y a trois conditions à remplir pour que le patron du FMI revienne en France ». Premièrement, que « Dominique ait réussi à redonner du poids au FMI sur la scène internationale ». Deuxièmement, « que les autres ténors du parti soient politiquement affaiblis ». Troisièmement, « qu’on l’appelle comme recours ».
Dans ce contexte, la perspective d’une primaire élargie au-delà des militants du PS pour la désignation du candidat à la présidentielle ne serait pas pour déplaire aux strauss-kahniens. Car leur chef de file continue de jouir d’une bonne côte de popularité. Selon un sondage BVA-Orange-L’Express à paraître ce jeudi, 49% des Français (49%) souhaiterait que Strauss-Kahn joue un rôle accru dans la vie politique nationale. De quoi rassurer le principal intéressé…
Même si officiellement, tout ça ne ne le regarde pas. Rappelé à l’ordre par les instances du FMI, en janvier 2008, après une apparition publique à un forum du PS, DSK est censé se tenir à distance de la politique nationale. Si le mandat de Dominique Straussk-Kahn, à la tête du FMI, court jusqu’en 2012, « il n’y a pas de chaîne qui le retienne », assure un de ses lieutenants. « Strauss-Kahn peut dire du jour au lendemain, “je rentre”. Mais je ne le sens pas encore dans cet état d’esprit ».
DSK laisse juste la porte ouverte, au cas où…
À Lire ou relire dans Bakchich :
Le fan… atisme Les « fans » de Nicolas ressemblent à s’y méprendre aux fans de DSK. La raison est que Nicolas et DSK sont sans doute les plus ignares des responsables que Bercy ait connu. Pour s’en rendre compte il y a critiqueduliberalisme.com qui indique précisément ce qu’on peut faire avant que la France ne tombe dans les suicides et les crimes qui augmentent de façon exponentielle aux USA !
Nicolas ouvrez les yeux ! Les américains s’arment de plus en plus et tuent de plus en plus…, à cause de la crise ! Voyez où mène l’aberration de confondre Economie d’Etat et économie d’entreprise !
Nicolas réfléchissez et étudiez la cohérence Economique de Maillard. C’est elle et à ma connaissance elle-seule qui peut sauver la France et le monde !
Avant de revenir, faut qu’il prouve que le FMI sert à autre chose qu’a répandre le dogme ultra-libéraliste dans le monde, et qu’il sert efficacement à aider les pays à se redresser. Jusqu’a présent tout reste à faire………
Alors la France, se passe très bien de lui !