Les aventures grivoises de DSK sont en train de tourner au psychodrame politico-financier.
Les Russes et les Japonais, qui avaient émis des réserves sur sa nomination, ont commencé l’offensive pour le pousser dehors. Ils font valoir que non seulement son comportement personnel est limite, mais que jusqu’à présent, il n’a pas fait grand-chose. Dans la crise financière, ce sont les Etats et les banques centrales nationales qui sont à la manœuvre. Même dans le cas où ce sont des Etats en tant que tels qui sont menacés par des ruptures de paiement, le FMI est resté en recul.
La Hongrie a négocié avec la BCE un prêt de 50 milliards € pour faire face à toute attaque spéculative contre le forint (la monnaie hongroise). Seule l’Islande, dont la devise a fondu comme la banquise sous le réchauffement climatique, envisage de faire appel au FMI mais rien n’est sûr et les Russes se montrent toujours plus serviables pour permettre à ce pays de passer la phase délicate dans laquelle il se trouve. Quant à l’Asie, Japonais et Chinois ont confirmé que les accords de Chiang Maï qui assurent une solidarité monétaire entre les pays asiatiques seront appliqués à la lettre. L’Indonésie et les Philippines dont les échéances à court terme ne sont pas parfaitement garanties pourront compter sur les énormes réserves en devises de Pékin et de Tokyo.
Point de passage obligé des crises précédentes, le FMI n’est pas en première ligne car les systèmes financiers principalement concernés par la crise sont ceux des Etats-Unis et accessoirement de l’Europe, des systèmes qui ont d’autres lieux pour essayer de trouver les dollars et les euros qui leur manquent.
Pourtant DSK avait bien l’intention de se remettre dans la boucle à l’occasion des discussions sur un nouveau « Bretton Woods ». Puisque le FMI est né du premier, le deuxième, dont la vocation serait de remettre un peu d’ordre et beaucoup de discipline dans la finance internationale paraissait revenir de droit à ses équipes. Il suffisait d’attendre la nouvelle administration américaine et de lui présenter un plan tout fait pour que DSK paraisse à la surface de la planète comme le grand manitou monétaire mondial, comme le nouveau Keynes, ce dernier ayant marqué de sa présence le premier Bretton Woods.
Seulement, voilà, la chair est faible, ce qui rend la chaire fragile : plus question pour le professeur DSK d’enseigner la nouvelle donne monétaire mondiale aux puissants du moment. Malgré la gestion à l’américaine de la crise, avec aveux contrits, épouse attristée mais solidaire et plus que jamais amoureuse et promesse que c’est la dernière fois, à Washington, on cherche un successeur. Les Japonais réclament le poste faisant valoir que la tradition qui le réserve à un Européen vient de tomber d’elle-même.
A Paris, après l’éclat de rire initial, Sarkozy était consterné. Déjà, il y a quinze ans, le « marblegate » avait chassé piteusement Attali de la tête de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. Et voilà maintenant que de nouveau un Français va partir sous les quolibets. Cela va devenir difficile de caser des hauts responsables français dans les organisations internationales…Or on ne peut pas voir avec indifférence des débouchés se fermer aussi nettement…Quant au « Bretton Woods II » sur lequel Sarkozy comptait s’investir, il a du plomb dans l’aile. C’est moins grave car Sarko trouvera autre chose pour faire du vent….
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Il étudie alors à HEC et à l’Institut d’études politiques de Paris. Il est licencié en droit public, docteur en sciences économiques et professeur agrégé de sciences économiques. Il devient professeur d’économie à l’Université de Nancy 2 (1977-1980) puis à l’université de Nanterre (à partir de 1981) et à l’École nationale d’administration. Après un passage comme professeur à HEC, il a aussi enseigné la microéconomie et la macroéconomie à l’Institut d’études politiques de Paris.
En 1971, il travaille au Centre de recherche sur l’épargne, où il se lie d’amitié avec Denis Kessler (futur vice-président du MEDEF et à l’époque membre de l’extrême gauche). Ce dernier devient son assistant à Nanterre et ils écrivent ensemble, en 1982, L’épargne et la retraite.
On pourrait avoir des noms et tous les details sur cette affaire ? Parce que les histoires d’antichambre de M. Strauss-Khan est une chose, mais la corruption en est une autre.
Parce que, moi, Joe le plombier, en tant que contribuable participant au salaire de M. Strauss-Kahn, j’ai le droit de savoir. M. Strauss-Kahn n’est plus en France. Son bilan et ses actions du passe lorsqu’il occupait des fonctions publiques en France ont un lien direct avec sa personne morale( !) et les decisions qu’il est appele a prendre dans le cadre de son poste actuel.
Il semblerait que cette affaire dans laquelle M. Strauss-Kahn a ete implique ne soit pas la seule a etre classee sans suite. Un certain nombre d’internautes ont egalement souleve celle du MNEF.
Neanmoins, en ce qui concerne cette histoire de Taiwan, il s’agit de quoi exactement ? et lorsque vous dites "les autorites politiques et industrielles", vous vous referez a qui ? Les personnes dont vous mentionnez le deces, pouquoi leur deces vous parait-il suspect ? Parce qu’elles savaient des choses et allaient parler ? Est-ce pour cela que cette affaire a ete classee sans suite ?