Dans la presse cette semaine. Un banquier nous invite à la résistance. BHL s’effondre dans le classement du Nouvel Obs. Valeurs Actuelles oublie ses camarades de lutte…
Les journaux aiment les experts. Cette semaine le directeur des études de Dexia crédit local s’exprime dans le Figaro. Dominique Hoorens conseille à l’Etat de « maîtris(er) les déficits publics (pour) penser à l’avenir ». On écouterait volontiers les propos de l’expert s’il n’était pas salarié de la seule banque en quasi faillite. Pourquoi n’a-t-il pas mis son savoir au service de son entreprise ?
Le Nouvel Obs vient encore de maltraiter BHL. Ca devient un jeu chez les journalistes de l’hebdo. BHL Dombasle ne sont que 7éme parmi « les couples d’ambition ». Leur fortune ne leur vaut que 3 étoiles sur 4, leur meilleur note avec la notoriété. C’est dur. Il ne restait plus que l’argent à notre lecteur pour exister depuis l’échec de ses derniers livres.
Comme la crise risque d’être un long tunnel. Dans Direct matin plus, (26/12/09), le titre suivant retient l’attention des lecteurs : « Plan de relance, Devedjian sécurise les tunnels ». Les chômeurs apprécieront.
Face à la crise « il faut résister à la tentation du bouc émissaire. La crise est globale et les responsabilités sont partagées »… « Le système financier s’est emballé (…) et nous en sommes tous les victimes… » Qui peut tenir ces propos ? Un banquier ! Mathieu Pigasse est associé gérant de la banque Lazard. Au minimum, minimum, quelques centaines de milliers d’euros de revenus par an. Dans ces conditions on a tout de suite envie de plaindre cette victime, peut-être pas de la dédouaner. (Le Figaro, 23/02/09)
Séguéla dans le JDD du 22 février loue Bleustein-Blanchet le créateur de Publicis. « Sens du public à la Pierre Lazareff, art du slogan à la Sacha Guitry, énergie à la Sarkozy ». Le président n’est cité qu’une seule fois. Il y a seulement quelques mois le vieux publicitaire lui aurait attribué les trois qualités. Dans quelques mois il ne sera plus sur la liste. A 62 % d’avis défavorable dans les sondages le président commence à compter ses amis.
Le 12 février Valeurs Actuelles a failli. L’hebdomadaire a fait la peau de Bernard Kouchner en citant Péan et « le Carnet de Christine Clerc ». Pas un mot sur Bakchich qui a révélé l’affaire. Intituler un article « la faillite de la gauche morale », sans citer ses sources, ce n’est pas très moral.
Dans l’article sus visé, Valeurs Actuelles s’en prend aussi à Julien Dray, et à Jack Lang. Quel amalgame ! Pourquoi BHL ne crie-t-il pas à l’antisémitisme ? On est en droit de se poser la question.
La veille de la vente de le collection Bergé-Saint Laurent, le Figaro Madame (21/02/09) réserve son édito à … Pierre Bergé. L’homme se définit à mots couverts comme un « collectionneur de chefs-d’œuvre ». Il fait l’article « Un chef d’œuvre n’est jamais trop cher » quelques lignes plus loin « Il faut transmettre ce virus dés que possible aux enfants… ». Notre homme aura vraiment mouillé sa chemise. La cause était juste.
Une seule photo de Carla dans l’Express cette semaine, c’est peu pour l’amie du rédacteur en chef du journal. Et en plus la photo se trouve dans le supplément Style. La belle « arbore un pilibox de Dior » qui lui donne 6 mois de plus que son age. L’Express serait-il devenu un journal d’opposition ?
Dans le Parisien du 20 février, à propos d’Internet, ou « tout responsable politique peut-être filmé à son insu », Nadine Morano déclare « Je ne veux pas tomber dans la caricature ». Parce qu’elle peut encore tomber plus bas notre chère Nadine ?
D’après l’autobiographie de Séguéla éditée chez Plon, il semblerait que Nicolas dés la première rencontre avec Carla, ait commencé à se moquer des ex de la belle. Mick Jagger a ouvert le bal. « Mais comment as-tu pu rester huit ans avec un homme qui a les mollets aussi ridicules ? ». Peut-être qu’un jour un homme lui demandera, « Comment as-tu pu rester si longtemps avec un homme qui mesure dix centimètres de moins que toi ? ». Séguéla espère être là pour immortaliser la phrase et publier un livre.
Personne ne peut l’ignorer, c’est dans toute la presse cette semaine, Leclerc a décidé de rogner sur tout, « les grands marques… les produits dont les cours des matières premières sont reparties à la baisse… ». En fin de compte tout doit diminuer. Tout sauf les marges du distributeur.
Dans L’Express, TF1 nie l’existence « du « cadeau » dénoncé par la gauche… ». Le journaliste de l’Express aurait été inspiré de demander : « Monsieur Paolini, il n’existe pas le cadeau, ou il ne suffit pas à palier les erreurs stratégiques de la chaîne ? »
Esther Duflos, la plus jeune professeur au Collège de France, l’écrit dans Libération (24/02/09) : « Ne nous fions pas aux banquiers ». Pendant la période de croissance « Les banquiers ont gardé (…) les titres les plus sûrs » , ils ont vendu le reste. On a envie de demander à l’experte, dans ces conditions comment ont-ils pu se retrouver en faillite ?
A suivre…
Lire ou relire dans Bakchich :
Quelle que soit la qualité du contenu d’un site, elle ne dispense pas d’écrire dans une langue au minimum correcte.
Sachant que le vocabulaire moyen d’un individu moyen est de 200 mots (500 pour un érudit) hors vocabulaire, lexique ou jargon spécialisé, peut-être est-il trop demander que l’on respecte l’ortaugrafe des ces 200 mots.
On pourrait, mais c’est sans doute trop une exigence de trop, que l’on accorde les adjectifs, que les pluriels respectent les règles apprises (mais non retenues) à l’école *primaire*. Et coetera ad nauseum.
Car il n’est rien de plus pénible que d’être distrait par la forme, qui finit par dévaloriser le propos et rend la lecture pénible. Tout le monde il est peut-être gentil mais il ne s’appelle pas Champollion. Chacun est libre de se satisfaire du moins bien quand le meilleur est possible, ce qui est, malheureusement le cas général (sinon cette page Internet n’existerait pas). Mais ceci n’engage que moi, bien évidemment.
Cependant, la difficulté de maîtriser la langue aboutit *nécessairement* et *inéluctablement* à une incapacité de s’exprimer correctement et justement. Au final, tout se réduit à des onomatopées, des formules vides de sens, des phrases incompréhensibles dont leur auteur est et sera à jamais muet, incapable de tenir un discours cohérent, riche (peut-être) et, surtout, partageable.
C’est une régression qui n’augure pas d’un l’avenir déjà livré au matérialisme et à la survie — au sordide.
C’est mon coup de colère. Il est long mais ça fait déjà plusieurs fois que je lis des remarques à ce sujet, et apparemment, sans effet aucun…
Alors, s’il vous plaît, un "canaillou" n’est pas un caillou, et si, pour vous, l’amitié est masculine et non féminine, parce que soit vous êtes résolument anti-féministe ou autre chose, écrivez à l’Académie Française pour qu’elle rectifie et réforme l’orthographe afin que chacun puisse ne plus être en mesure de s’exprimer de manière intelligible, claire et concise.
Un dicton (très) ancien dit que l’ignorance est mère de la stupidité. Vous en faites ce que vous voulez.
Du coup, je n’ai pas lu ce que l’article (dont j’ai repris le titre pour ce commentaire) disait…
Merci de votre attention.
Les petites banques suisses (Pictet, Hottinguer, Lombard-Odier-Darrier-Hentsch, Mirabeau…) n’ont pas perdues un centime exactement comme Lazard pour un raison simple ce sont des entreprises dirigées par leurs actionnaires et dont la forme sociale est la commandite. Les dirigeants sont responsables du passif sur leurs biens propres, si ils se prennent une "culotte" il se retrouve littéralement à poil !
Par contre dans les kolkhozes bancaires (et leurs pendants privés mais à l’actionnariat disséminé) les dirigeants ne sont pas actionnaires, ils peuvent se lancer dans les spéculations les plus hasardeuses et les plus stupides ils ne risquent rien, au mieux ils passent pour des génies de la finance au pire ils se retirent en bénéficiant d’un parachute dorée (c’est-à-dire une prime à la nullité). De plus comme la plupart appartiennent à l’Inspection Générale des Finances ils seront recasés dans une structure "tenues en laisse" par leur camarades (comme le fut Jean-Yves Haberer, le naufrageur du Crédit Lyonnais)
Ce qui est intolérable n’est pas que des dirigeants d’entreprises soient bien payés mais qu’ils bénéficient d’une impunité.
« Ne nous fions pas aux banquiers ». Pendant la période de croissance « Les banquiers ont gardé (…) les titres les plus sûrs » , ils ont vendu le reste. On a envie de demander à l’experte, dans ces conditions comment ont-ils pu se retrouver en faillite ?
Comment ? Simple : Si quelques uns pratiquent l’usure, ceux-là s’enrichissent. Mais si l’usure devient l’unique but poursuivi par les agents économiques, alors des pyramides de dettes colossales sont créées (bulles). Elles finissent par s’effondrer lorsque les défauts de paiement s’accumulent. Cela reste assez classique (voir les textes de Maurice Allais sur la crise de 1998) En clair, les banques ont "vendus" de la dette, puis ont engagé des dépenses (prêts contre intérêt) avec les remboursement escomptés. Et comme les remboursements ont fait largement défaut …
Le privé a le monopole de l’émission du crédit. De fait, les avances monétaires ne servent pas au développement des pays, mais au développement des fortunes des amis de la finance, par la méthode privilégiée de l’usure (licenciement boursier, restructuration, …). En clair le système économique est pillé depuis les années 1970.
Et puisque un système économique pillé vaut de moins en moins, alors les actifs financiers le mesurant en valent d’autant moins. Ce qui plombe encore d’avantage le bilan des banques.
Il est évident que le développement des infrastructures a cessé depuis un certain temps, la "concurrence" aboutissant à une complication, une hausse des prix, des contrats abusifs, … sans réelles avancées pour les gens.
Les banques privées ont le monopole du crédit, elles l’ont mis à profit par la pratique généralisée de l’usure, jusqu’à mettre l’économie mondiale par terre, sacrifiant le long terme des populations à des enrichissement égoïstes à court terme.
J’aimerais entendre Bakchich là-dessus, sur ce qu’implique ce monopole du crédit pour les banques commerciales privées, et sur le fait que la crise actuelle en est la conséquence directe.
Quelques pistes : Le système des banques centrales n’est-il pas le système historique de gestion des colonies britanniques ? Pourquoi la fin de l’indépendance de la banque de France était-elle au programme du conseil national de la résistance ? Pourquoi Pompidou, chargé d’affaire de banque, a-t-il mis fin au système de crédit productif publique dans la loi 73-7 (en particulier l’article 25), signée par Mesmer et Giscard ? Cela n’éclaire-t-il pas la sur-utilisation actuelle de Balladur (ancien chef cabinet de Pompidou) par Sarkozy ?
Cela n’éclaire-t-il pas les réelles raisons du soutien des milieux financiers à Sarkozy et donc les objectifs de sa politique : perpétuer ce système de l’usure généralisée, au dépend des populations, aux profits des banksters ?
Qui peut sérieusement imaginer que la société française va demeurer et encore se développer dans la prospérité ? Des rêveurs, des autistes peut-être mais aucune personne un peu censée.
> La « fabrique de crétins », alias l’Éduc’Nat’ socialogaulliste, tourne à plein régime depuis près de 50 ans.
> L’ascenseur social est en panne, démonté, le népotisme ayant été installé à sa place, non seulement dans l’administration mais dans les entreprises.
> De plus en plus rares sont les compétences en action, surtout avec la mise à la retraite des « papy-boomers » !
Bien sûr le progrès technologique masque la perte de maîtrise : pour combien de temps ?
Dès qu’un régime dirigiste devient totalitaire, les médiocres se cooptent entre eux, trop peureux d’être démasqués, d’être supplantés dans leur pouvoir. Et progressivement mais inéluctablement les professionnels compétents sont repoussés, pourchassés, exclus.