Le Parisien ne sera pas racheté par Serge Dassault. Vu ses déclarations sur la liberté de la presse et sur les travailleurs, les journalistes du quotidien l’ont échappé belle !
Longtemps favori pour racheter Le Parisien, « Serge Dassault renonce », vient de révéler Challenges. Une décision qui devrait être officielle en milieu de semaine prochaine. Il sera alors temps, enfin, pour les salariés du populaire quotidien de respirer…
En matière de droit du travail, Serge Dassault domine son sujet. Déjà très en vue lors de notre petit concours anti-grève, le richissime industriel prône une conception des ressources humaines social qui ferait passer Alain Madelin pour un gauchiste.
L’ancien sénateur-maire de Corbeil-Essonnes, qui a hérité de l’empire Dassault de son père Marcel, aimerait que ces fainéants de travailleurs français s’inspirent des Chinois qui dorment sur leur lieu de travail, qu’ils renoncent à leur congés et acceptent de se faire licencier sans broncher. Quant à la presse, ce copain de Sarkozy déjà propriétaire du Figaro, estime, entre autres, qu’« elle doit diffuser des idées saines ». Bakchich vous offre une plongée de 1’30 dans un monde "Dassault maso".