Je suis Christophe Dugarry, la mèche la plus rebelle du football français depuis la retraite d’Olivier Rey. Et comme consultant, il n’y a pas mieux placé que moi.
Je suis longtemps passé pour un paria. Un incompris trop sensible qui avait besoin d’être aimé. Vous imaginez un personnage de Marc Levy porté à l’écran par Ron Howard ? Voilà. Je vous ai bien eus. Sarkozy a réussi à faire avaler qu’il avait changé à trois mois des élections. Je n’ai pas eu besoin de plus pour devenir médiatiquement impitoyable. C’est Mathoux qui me l’a dit quand il a confirmé ma période d’essai : « S’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, tu dois avoir le QI d’un prix Nobel ». Et pas un prix Nobel version Lech Walesa un soir de réveillon. Vous vous souveniez que Walesa avait eu le prix Nobel ? Non ? Lui non plus, à cause de la soirée qui a suivi la remise du prix. Il paraît que l’expression « se mettre une mine » vient de là. On aurait dit Govou à Séoul fêtant sa première Peace Cup.
J’avoue, pendant ma carrière, j’ai un peu surjoué mon émotivité. Mais je peux le dire maintenant : dans le football, il faut surtout savoir s’en prendre plein la poire. Comme pour le concept de frappe préventive, c’est un point de vue plus facile à appréhender quand on est du côté de ceux qui tapent. Marcel Desailly s’est évertué à l’expliquer à Sagnol en 2006. Qu’est-ce qu’on s’est marré tous les deux à relire les numéros de L’Équipe de 1997 pour trouver des formules à balancer sur les Bleus. Desailly, quand on a commencé à l’appeler The Rock en Angleterre, il y a eu une erreur de traduction. On a tous cru qu’ils l’appelaient le roc, alors que c’était le roque, comme aux échecs : action d’échanger ses positions ni vu ni connu. Depuis qu’il est consultant internationalisé et multidiffusé, sur la BBC, ils le surnomment Rock’n’Payroll. C’est Marcel qui a m’a appris à jouer au bonneteau avec mes idées. Depuis, Jean-Pierre Bernès a proposé de me donner des cours de morale.
Je suis devenu si fort pour défendre les idées contraires à ce que j’ai toujours représenté que Vincent Peillon m’a demandé de bosser à la rénovation du PS. Ma carrière chaotique les a sûrement touchés. La belle gueule obligée de revenir dans son patelin parce qu’elle s’est vautrée chez les grands, ça a dû leur rappeler Ségolène Royal. C’est que les grands n’ont pas été tendres avec moi. Quand je suis arrivé à Barcelone en provenance de Milan, avec ma dégaine de drag-queen un lendemain de cuite, Van Gaal m’a surnommé "les talons italiens".
Sur le marché du virage à 180 degrés, j’ai deux maîtres : Jean-Michel Larqué et Jacques Séguéla. Séguéla est imbattable : changer de candidat entre les deux tours de la présidentielle, personne ne fera mieux. Mais Larqué, je lui tire mon serre-tête. Réussir à donner des leçons quand on a sa carrière d’entraîneur et sa capacité à changer d’avis dans son taxi entre TF1 et RMC, respect. Quand j’ai commencé dans le métier c’est lui qui m’a donné le meilleur conseil : « Si à quarante ans tu n’as pas de tête de Turc, tu as raté ta vie ».
Pour être sûr, j’ai pris Brandao et Domenech. Raymond c’était pour faire comme les copains. Il y a eu la Génération X, la Génération Y. De trois coups de tête, Zidane nous a transformés en génération ZZ, aussi appelée Génération mythes errants. Lizarazu, Lebœuf, Pires, la fine équipe. Bixente, on s’est habitué à l’appeler par le diminutif de son nom, Liza. Mais depuis qu’il fait notre SAV dans son émission culturelle sur RTL (Le Basque et l’enclume, incarnées par la même personne), Manu Petit utilise le diminutif de son prénom : c’est notre bitch.
Le temps joue pour moi. Dans dix ans, les abonnés auront été lobotomisés par les analyses de Ménès. Ils auront oublié le joueur que j’étais. On dit que comme le vin, les hommes s’améliorent avec le temps. Mais de n’importe quelle piquette, on peut tirer un excellent vinaigre.
Lire ou relire sur Bakchich :
Christophe Dugarry,joueur complet,sans aucune blessure pour l’handicaper, lors du formidable et merveilleux parcours qui a cours pour n’importe lequel des joueurs de football qui dans sa vie a réussit la magnifique performance de passer professionnel,sans contestation possible,mérita la consécration suprême…sélectionné en équipe de France pendant près d’une décennie en compagnie de cette extraordinaire génération de joueurs qui a permit à la France du football de figurer dans le Panthéon des pays vainqueurs d’une coupe du monde de foot,en compagnie de 6 autres pays seulement parmi les 203 pays qui tous les 4 ans essayent vainement d’y atteindre le nirvana,depuis 1930 ( les premières coupes du monde avant-guerre n’étant pas très regardantes sur le niveau de participations sans qualifications…qui se créerent ensuite,passons ! ).
Par contre la présence de Christophe Dugarry en tant que joueur lors de la coupe du monde 1998 est une véritable mascarade,scandale à l’état pur, mis en place par Aimé Jacquet,sélectionneur de l’époque pour embêter,titiller et exciter les journalistes ainsi que l’opinion publique d’ailleurs, qui trouvaient injuste et écoeurant qu’un joueur relevant de blessure et n’étant pas au mieux de ses possibilités physiques soit sélectionné…se blessant,tout seul, d’ailleurs dès le premier ( ou 2è : ? )match, apportant la preuve de son potentiel physique négligé médicalement. Cette situation n’empêcha pas le triste sire Aimé Jacquet,de lâcher sa frustation et sa vengeance de 4 années de crtitiques journalistiques,90% des médias Français…en permettant à C.Dugarry,complètement hors du coup physiquement,et ça c’est vu,même s’il fût en partie à l’origine de la réalisation du 3è but,s’étant fourvoyé auparavant en ratant des buts immanquables,tout seul devant le gardien Brésilien… de participer à la finale,( son 2è ou 3è sur 7 ) matchs pendant près de 30 minutes ( rentrant vers l’heure de jeu),2 ème scandale à l’état pur, au détriment du jeune joueur Thierry Henry qui de part ses matchs magnifiques effectués lors de cette coupe du monde le méritait ,comme d’autres joueurs d’ailleurs ,bien plus que ce joueur blessé et fatigué,quelque peu prétentieux après son but sur corner contre une équipe classée entre la 150è et 203è place du classement des équipes nationales,C.Dugarry,l’antidote journalistique du moment représentant 4 années de dégoût et de critiques ,certaines très méchantes il faut bien l’avouer,,qu’Aimé Jacquet dénonça ensuite une fois le résultat obtenu,c’est plus facile,,s’écrasant lamentablement contre ces m^mes journalistes pendant la même période,très,très loin de s’appeller Raymond Domenech, qui lui, avec courage fît front ironiquement de 2008 à 2010 à cette même fronde journalistique ayant échoué à l’Euro 2008 et subissant logiquement les flêches décochées qui le poursuivent encore ," logiquement d’ailleurs " , lui-même ne donnant pas sa part aux chiens lors des 2 années qui suivirent la finale de 2006 oû il était intouchable médiatiquement.
C.Dugarry apparemment, en critiquant mon cher et adoré R.Domenech à la mémoire sélective et oublie vite les malheurs médiatiques qui accompagnérent A.Jacquet et lui-même pendant de nombreuses années sur tous les terrains de France qui suivirent cette coupe du monde,les journalistes et l’opinion publique n’étant pas dupe…C’est bien dommage car, par la suite,une fois redevenu le très bon joueur qu’il était( quand il n’est pas blessé),son parcours à l’Euro 2000 fût marqué par son empreinte de grand joueur ,son refus d’être transféré à la Juventus( j’dont understand),etc…il profita royalement du systême,qui lui permet aujourd’hui de se considérer comme un journaliste sporti,d’ersatz de journaliste sportif à mes yeux…
Qu’il soit sur ses gardes R.Domenech peut le devenir aussi…en ayant la possibilité de faire un résultat en plus très bientôt …
M.C.Dugarry vous êtes très loin de R.Domenech…méfiez-vous donc et arrêter de cracher dans la soupe,vous n’êtes pas digne !
Bonjour Christophe
Arf quoi que tu fasse ou que tu soit les bordelais ne t’ont pas oublier. Pour preuve ont ta croisé à la foire au plaisir à Bordeaux et ma femme était toute émoustillé, elle ma dit regarde "Christophe Dugarry avec ces enfants".