Dans la presse cette semaine. Avec le départ de Philippe Val, je me suis mis à racheter « Charlie Hebdo ». Quelle erreur ! Dans LSA, les patrons se vendent….
Je me réjouissais du départ de Val de mon ancien hebdo préféré. J’avais arrêté de le lire lorsqu’il avait insulté ses lecteurs qui avaient voté « non » au Traité européen. Le départ de Val me réjouissait, jusqu’à cette semaine. En effet, l’hebdomadaire policé a eu la délicatesse de présenter « tel quel » le courrier des lecteurs qui n’ont pas apprécié la dernière couverture du journal. « Tel quel », comprenez avec les fautes d’orthographe. Les contradicteurs du journal ne sont ni des spécialistes de la dictée, ni du Bled.
Ils ne conjuguent pas les verbes, oublient d’accorder les adjectifs. C’est à pleurer. Même moi je peux les compter les fautes, c’est vous dire. Des incultes. Ça sent les difficultés, l’échec scolaire, l’exclusion. Et Charlie, du haut de sa suffisance, envoie ces manants en pâture à ses lecteurs. Il n’y a qu’un seul mot pour qualifier ce comportement : dégueulasse. Val parti, ses pratiques méprisantes perdurent à Charlie.
PS. : Pour que ça n’arrive pas à Bakchich, et pour que vous puissiez vous exprimer sans retenue, la rédaction a imposé un quota de fautes d’orthographe à chaque journaliste. Chaque article doit comprendre au moins trois fautes. Et la rédaction divise notre maigre salaire si nous ne respectons pas ses instructions.
Comme les économistes sérieux, je pense que les patrons détestent la concurrence. Dans LSA, le secrétaire général d’Eurocommerce, le patron du lobby pro-distributeur, vend, c’est le mot qui convient, ses collègues de l’industrie. « Deux groupes de céréales pour le petit déjeuner détiennent 70 % de ce marché. Dans l’alimentation infantile, le leader détient 64 % du marché et les deux premiers 96 %. Au Danemark, une seule entreprise détient 100 % du marché du lait… ». On n’est trahi que par les siens, c’est dégueulasse.
Il m’est arrivé de me moquer des Echos. Ici, j’ai pu être méchant, agressif, dégueulasse, à l’encontre de Jean-Marc Vittori, un des chroniqueurs du journal. Je le trouve généralement très, et donc évidemment trop, libéral. Mais cette fois-ci j’ai lu avec plaisir sa chronique « une crise pour rien ? ». Sa conclusion est sans appel : « nous n’avons pas tiré les leçons de la crise. Au risque de subir très vite un choc encore plus grand ».
A lire ou relire sur Bakchich.info
Ainsi, mes bons amis, au prétexte que Siné Hebdo reprend du contenue de Bakchich, nous voilà liés comme TF1 à LCI. Il se passe de drôles de choses dans certaines têtes qui ignorent la musique de la liberté. Prenez les archives et vous allez lire , pour ma part, comme je suis "maqué" avec Siné ! Où le camarade Rothé me surprend, c’est quand il achète Charlie Hebdo ? Sans doute ignore-t-il que Val en reste le propriétaire, comme Dassault du Figaro. Je ne vois donc pas la nouveauté sauf que, pour la première fois de son histoire, France Inter est dirigé par un patron de presse ! Comme Bertrand qui connait si bien les secrets du capitalisme peut-il croire à un Charlie nouveau ? Couillon, vas.
JM Bourget
Bakchich tape sur Charlie ?? Normal, Bakchich revend certains de ses articles à Siné Hebdo…
M. Rothé vous auriez du signaler à vos lecteurs que votre site est maqué avec Siné Hebdo, c’est le minimum déontologique. Quand on veut donner de leçons, il faut d’abord être irréprochable.
M. Rothé, je ne vous salue pas.
Monsieur
Je ne tape pas sur Charlie. Je n’aime pas le mépris de classe. Il y beaucoup de personnes que je respecte individuellement dans la rédaction de Charlie. Mais je trouve ce type de comportement dégueulasse.
Je vous signale que dans le même temps j’ai écrit deux articles à la gloire de Charb, un la semaine dernière, un cette semaine. J’attends que lorsque nous publierons un livre de cette qualité, ils ne refuseront pas de nous traiter de la même façon (je peux rêver). Pour info, dans les réactions les lecteurs de Siné ne m’ont pas refusé leurs saluts. Je vous invite à aller voir. Avec vos arguments ils auraient raison, un jour j’ai organisé un procès de Sarko avec les dessinateurs et les journalistes de Charlie et ceux du Canard (un très bon souvenir). Peut-être sont-ils plus polis que les lecteurs de Charlie ?
Pensez vous que ces pratiques soient normales ? J’attends votre réponse.
Moi je n’aime pas le mépris, des gens qui ont les moyens d’avoir des correcteurs…
Bien cordialement.
Bertrand Rothé
Tom, tu ne sais pas lire ? C’est écrit en toutes lettres que le mec il lit ton canard de bobos. Il l’achète et il trouve des conneries dedans.
Faut dire que les textes sont pas trés bons dans Charlie. Lui, il les lit et il trouve que ça sent pas bon. Que c’est haineux, il a raison. J’aurais réagi comme lui. La haine de classe tu aimes ? T’as fait des études ? Val continue à sévir. Il a raison. Quand on n’est pas d’accord, on est traité plus bas que terre. On ne corrige pas les fautes d’orthographe. C’est con est ça fait mal.
Ca pue, c’est simple. C’est dégueulasse et il a raison. Tu t’approuves, tu applaudis. Ca te regarde.
De grâce ne signe pas.
Eh oh, doucement les enfants. Je ne suis pas davantage lecteur de Charlie que de Siné. Et la guéguerre entre ces deux canards, j’en ai sincèrement rien à f…
Dans mon message, et relisez-le puisque visiblement vous ne l’avez que survolé, je pointe simplement le fait que Bakchich DOIT faire preuve de transparence dans le cas présent puisqu’il est maqué avec Siné. Et le signaler EXPLICITEMENT aux lecteurs. M. Rothé, vous n’avez de cesse de fustiger les autres médias dans vos chroniques ; or quand on adopte la posture du donneur de leçon, on se doit d’être irréprochable. Ce qui n’a pas été le cas !!
@ M. Rothé. Vu le ton du post ci-dessus, je crains que le lecteur de Siné ne soit pas davantage poli que le lecteur de Charlie (que je ne suis pas, encore une fois).
Cher Tom.
Je pense que vous ne prenez pas le temps de lire. Quand c’est bien, je cite aussi. Deux fois en deux semaines je fais l’éloge d’un journaliste de Charlie. Je suppose que dans ce cas, j’aurais dû faire une lettre d’excuses à Siné d’avoir fait l’éloge de leur concurrent. C’est ce que vous souhaitez ?
Quand je n’aime pas, je le dis. Vous vous estimez que je fais l’éloge de Siné. Libre à vous. Je respecte cette thèse. Je m’en prenais au mépris social. Vous estimez que seule parmi les multiples publications du mercredi, Siné n’a pas ce type de comportement. Je ne le pense pas, mais cela vous regarde.
Je tiens aussi à écrire que nous travaillons aussi avec le Télégramme. D’après vous, lorsque je pense qu’un journal dit des bêtises, je devrais préciser à chaque fois que nous travaillons avec ce quotidien. Donnez moi un conseil.
Je suppose que vous avez lu la chronique jusqu’au bout. Je me traite aussi de dégueulasse.
Cdt, cher confrère, je vous salue.
Bertrand Rothé