Les tractations pour la libération de Clotilde Reiss entre l’Iran et la France sont conditionnées par la libération de Majid Kakavand, ingénieur informaticien détenu à la prison de la Santé.
Pourquoi nos amis journalistes, Lolo Ferrari et Pujadas que nous aimons tant, font les andouilles face à l’hyper Nicolas Sarkozy qu’ils interrogent, de conserve, à New York (quand j’écris « de conserve » ça ne veut pas dire que le JT a été sponsorisé par William Saurin) ?
Il questionne notre cher président (pas aimé par 60% des français), à propos des propos du délicieux « lider maximo » iranien Ahmadinejad : « Après la demande du président iranien, qui exige la libération des citoyens de son pays incarcéré en France, allez-vous demander la mise en liberté de cet homme, condamné en 1991 pour le meurtre de l’ancien premier ministre du Shah ? » Mauvaise question. Ahmadinejad se tamponne du sort de ce sicaire perse qui peut bien patienter encore en taule. Ce qui intéresse le doux maître de l’Iran, c’est la mise en liberté de Majid Kakavand, un ingénieur informaticien attaché au Centre de recherche de l’industrie pétrolière, jeune homme arrêté le 20 mars à Paris. C’est cet homme que Téhéran veut récupérer en priorité.
Bien plus qu’ Ali Vakili Rad, condamné en 1991 à 18 ans de réclusion pour avoir participé à l’assassinat de Chapour Bakhtiar, ancien premier ministre du Shah. En taule depuis 20 ans, ce sicaire peut bien attendre quelques mois de plus à l’ombre. En revanche, le sort de l’ingénieur fait vraiment bouillir nos amis mollahs. Sans militer en faveur d’une stricte application de la charia en France, on peut comprendre que l’arrestation de leur ingénieur ait rendu grincheux les fous de Dieu.
Le 20 mars, pour vivre un bout de printemps en Europe, à l’heure de Norouz, le nouvel an iranien, débarque à Paris le touriste Majid Kakavand accompagnée de sa femme, elle-même informaticienne dans l’entreprise nationale des télécoms. « I love Paris in the spring time ». Yes, mais sans compter sur la vigilance de nos policiers de la PAF (Police Aux Frontières) qui, dès le passage sur la passerelle, sautent sur le dos de Majid, menotté devant sa femme.
Conduit au tribunal de Bobigny, un juge signifie au touriste qu’il est arrêté au nom d’un mandat lancé contre lui par le Northern District de Californie qui siège à San Francisco. Selon les US magistrats, en achetant du matériel informatique sur Internet, l’iranien a violé l’embargo qui interdit le business entre les Etats-Unis et l’Iran. Notre ami ingénieur aurait acheté des centaines de composants électroniques en les faisant transiter par la Malaisie. Diable ! Majid découvre la Santé où, six mois plus tard, il se trouve encore.
Un premier paradoxe dans cette histoire est que l’ingénieur persan n’a jamais mis un pied en Amérique. Puisque tout son business passe par Internet. Un second os est d’ordre juridique. La loi française ne prévoit pas que Nicolas Sarkozy puisse livrer l’Iranien à ses amis américains puisque, dans notre beau pays de marchands d’armes, ce type de « viol d’embargo » n’est pas matière à délit. Alors, que faire pour ne décevoir ni Washington ni désespérer Kouchner qui, devant le micro dune radio, a déjà déclaré la guerre à l’Iran. Bien difficile d’être juge quand on n’a pas de parti…
Devant la magistrate Edith Boizette, maîtres Diane François et Marie-Laure Bonaldi, expertise en poche, font valoir que la place de leur client n’est pas à la Santé. Que ce n’est que pour une question de moindre coût que leur client Majid a acheté son matos aux USA, puisque, en réalité, ces composants sont si peu « sensibles » qu’on les trouve partout en vente libre…
Un proche de Nicolas Sarkozy s’étonne lui-même de cette affaire de « corne cul » : « Un type achète des boulons sur Internet, on le met en prison et ça fout la pagaille dans les relations internationales ! ». Des esprits pervers, nourris au lait de l’anti-France, ajoutent même que les composants de Majid sont moins sophistiqués que l’appareil photo de Clotilde Reiss, notre chère compatriote retenue depuis deux mois à Téhéran …
Lire ou relire sur Bakchich.info :
Rien n’est simple dans cette guerre contre l’Iran car il faut aussi lancer l’offensive contre l’Arabie Saoudite et le Pakistan (les autres membres de l’Empire du djihad universel qui souhaite renverser les démocraties occidentales pour établir des théocraties fascisantes).
Il faut aussi que ces 3 pays nous versent une indemnisation juste pour avoir soutenu le terrorisme mondial depuis au moins un demi-siècle.
Pas d’échange avec Clotilde Reiss ? Ben voyons ! Encore une couleuvre française et sarkozienne ! Et puis la France n’a-elle pas déjà cédé une 1ère fois en payant une caution pour qu’elle puisse résider dans l’ambassade de France ?
Depuis des lustres la politique étrangère française nous a habitué à pire que çà comme au Liban ou en Irak et ce ne sont pas ces annonces de communication qui arriveront à me faire croire qu’il ne cèdera pas. Comme si d’habitude, à l’Elysée, tout était transparent. Il y à les caméras pour notre Président et ce qu’il se passe derrière.
Enfin l’histoire est là pour nous rappeler les otages de l’ambassade américaine en 1979 qui sont resté 444 jours en détention le temps que les tractations entre Khomeini et Reagan aboutissent… dans le plus grand secret. Ce qui prouve par ailleurs (même si le contexte est différent) qu’une ambassade en Iran n’est pas une protection physique.
Allez Sarko, un petit effort tout le monde se fout en France de Majid Kakavand comme de sa première chaussette…
est ce que sarkosy sera encore a l’elysee le 31 decembre 2009… a jouer le porte parole de Tel Aviv et etre de tous les mauvais coups, des fois qu’une operation israelienne en cours rate… qui portegera sarkosy… pas les francais…
qu’israel n’attaquera pas avant d’avoir forme sa coalition, et celle-ci ne viendra qu’apres une bonne vague de terrorisme en europe… attribuee a ahmdinejad evidement !
AS