L’animatrice du JT de TF1 fait la Une de Paris-Match et dévoile son nouvel « amour au grand jour ». Pourtant, quand ses conseils attaquent des publications pour atteinte à la vie privée, ils assurent que « Laurence Ferrari fait preuve d’une grande discrétion sur tous les sujets d’ordre personnel »
En juillet 2008, le mensuel lyonnais Lyon Mag publiait une longue interview du père de Laurence Ferrari, Gratien, un retraité de la politique qui n’a pas la langue dans sa poche. Extraits : « Son émission sur Canal + était très intéressante car ça lui a permis de rencontrer toutes les grandes personnalités politiques mais l’audience était limitée. 2,5 millions de téléspectateurs, ça ne lui suffisait pas. Alors que TF1, c’est autre chose avec le journal qui fait plus de 9 millions de téléspectateurs chaque soir. C’est une vraie reconnaissance. Même si certains racontent qu’elle a été nommée à ce poste parce que c’est la poule de Sarkozy ».
Un entretien pas piqué des hannetons, où papa Ferrari y va de ses anecdotes et autres souvenirs d’enfance de Laurence, déjà « cheftaine » dès son plus jeune âge… L’ancien maire d’Aix-les Bains confiera même à Lyon Mag des clichés de l’album familial représentant Laurence en première communiante, ou Laurence fêtant ses 26 ans. Un dossier lyonnais que la journaliste n’a pas vraiment goûté. Et d’assigner le mensuel pour atteinte à la vie privée, réclamant au passage 40 000 euros de dommages et intérêts. Une constante chez celle qui a poursuivi tous les médias qui ont porté atteinte à sa vie privée, et notamment ceux qui ont relayé d’une manière ou d’une autre la rumeur de sa relation présumée avec Nicolas Sarkozy. Des procès qu’elle a jusque là tous gagné.
Dans le texte de l’assignation que le conseil de Laurence Ferrari a fait parvenir à Lyon Mag et sur lequel Bakchich a pu jeter un œil, il est écrit : « Madame Laurence Ferrari se trouve une fois encore contrainte de faire le constat de son impuissance à faire protéger sa vie privée, alors même qu’elle a toujours fait preuve d’une grande discrétion sur tous les sujets d’ordre personnel, particulièrement ceux évoqués dans l’article en cause malgré la forte pression médiatique qui l’entoure ».
Une discrétion toute relative à lire le numéro de Paris-Match paru ce jeudi. Une discrétion encore plus relative à lire les interviews qu’elle a bien voulu accorder dans la presse au moment de sa nomination au trône de l’info. On peut donc avancer, grâce à elle, que ses enfants s’appellent Baptiste et Laetitia, qu’elle est catholique pratiquante, que ses grands-parents sont des immigrés italiens, qu’elle a raté sa première année de médecine, que sa sœur Emmanuelle fait de l’audit en Savoie et que Sophie, son autre sœur travaille dans la communication aussi en Savoie ; que sa grand-mère était une maîtresse femme, que son père joue du violoncelle, comme son grand-père qui, lui, en jouait au cinéma muet d’Aix-les-Bains, qu’elle joue du piano, et que ses sœurs aussi sont musiciennes, que Thomas Hugues, son ex-mari est un interlocuteur permanent et que son avis est très important pour elle, que leur rupture n’a rien à voir avec son ambition professionnelle, qu’elle vient de s’acheter un piano Steinway & Sons, qu’elle lit Boris Cyrulnik et Axel Kahn, que l’émission Dimanche + l’a rapprochée de son père, lui-même ancien homme politique, ou encore que toutes les photos d’elle avec un comédien célèbre publiées dans la presse people étaient des photos volées… Bon gré, mal gré, Laurence Ferrari, c’est « vis ma vie ».
Lire ou relire dans Bakchich :
Bonjour, j’ai 13 ans et personnellement je préfère Laurence Ferrari que PPDA, mais il était bien aussi. Avec Laurence Ferrari c’est plus "animé". Et je c’est pas pourquoi vous n’aimez pas Laurence Ferrari, pourtant elle est bien.
Aurevoir
ancien télespectateur du JT de Tf1, j’appréciais beaucoup PPDA et la maniére dont il a été viré pour laisser la place à la marionette laurence est le signe de la dérive autoritaire du pouvoir, son incapacité chronique a accepter qu’on ne lui soit pas réverencieusement soumis.
pourtant la grande prétresse de la messe du 20 heures fait une piétre audience et sa derniére prestation lors du sermon présidentiel sur la crise ne fait pas honneur à sa carte de journaliste tant elle trahissait son sentiment de subjugation devant le monarque qui n’a de républiquain que l’usage d’un terme qu’il a vidé de substance et dont le mépris alimente la sourde menace qui va finir par s’exprimer dans les prochains mois.