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"Inglourious Basterds" : Kill Adolf

scalp / mardi 18 août 2009 par Marc Godin
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Des soldats bas de plafond et des agents 000 veulent tuer le Führer. La Grande vadrouille, revue et corrigée par Tarantino.

J’ai des sentiments pour le moins mitigés à l’égard de Quentin Tarantino. En 1992, j’avais été électrifié par Reservoir Dogs, polar sec comme un coup de trique, à la fois moderne et référentiel, véritable coup de maître, malin, stylé et ébouriffant. Deux ans plus tard, je découvrais pantelant Pulp Fiction, planqué à côté de la cabine du projectionniste, lors de la première projo à Cannes. La structure pseudo-alambiquée, la parlotte sur les burgers, la violence, le maniérisme : j’étais sorti consterné et furax du Palais des festivals.

Depuis, Tarantino, roi du copier/coller et du tape à l’œil, me gonfle. Son côté alchimiste du cinéma, je transforme la merde en or, je repompe des images-chocs et des musiques oubliées collectées dans d’obscures séries B voire Z et je les monte façon rock’n’roll me semble d’une terrible vacuité. Notre homme serait ainsi une espèce de DJ postmoderne, compilant, remixant le cinéma de genre comme disent les snobs – le western-spaghetti, le film de blaxploitation ou le chambara (film de sabre pour les néophytes) – pour en faire des condensés de pop culture. Désolé, je préfère l’original et je m’emmerde en écoutant la petite musique de QT, sans compter son utilisation obscène de la violence (c’est cool) qui m’est vraiment insupportable.

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Tarantino aime les acteurs mais pas ses personnages, qui ne sont que des stéréotypes vides, désincarnés. QT ne parle de rien, ne dit rien, se contentant de se masturber avec son amour pour le 7e art à coups de citations plus ou moins réussies pour ados attardés et geeks du troisième type. Néanmoins, il y a deux ans, j’avais été impressionné par Boulevard de la mort car, avec cette histoire de cascadeur psychopathe, racontée deux fois, avec scratchs sur pellicule et jump cuts, j’avais eu l’impression de regarder une installation d’art contemporain en prise directe avec mon inconscient de cinéphile. Et voici qu’arrive aujourd’hui Inglourious Basterds (ou « Saloperds sans glouare », deux fautes dans le titre, « c’est son côté Basquiat », dixit son producteur), après un passage en demi-teinte sur la Croisette, un prix d’interprétation mérité pour Christoph Waltz et rien pour QT, qui, dépité, n’a même pas assisté à la cérémonie de clôture.

Il était une fois un scénario…

« This ain’t your daddy’s World War II movie » (« Ce n’est pas un bon vieux film de guerre à la papa »). Inglourious Basterds était censé devenir le nirvana de la filmo de Tarantino, l’Everest du cinéma que notre homme tente de gravir depuis une dizaine d’années (à l’époque, Tim Roth et Michael Madsen devaient faire partie du gang des Saloperds). Le film est passé par pas mal d’étapes, QT avait même envisagé une série TV, avant de précipiter le tournage l’année dernière pour une sélection à Cannes. En l’état, Inglourious Basterds entrecroise les destinées de Shosanna Dreyfus, une jeune juive dont les parents ont été massacrés par un nazi érudit et quadrilingue, le très méchant colonel Hans Landa ; Aldo Raine et sa bande de soldats juifs qui ont décidé de terroriser le Troisième Reich en scalpant et massacrant les nazis qui tombent sous leurs battes de baseball ; Bridget von Hammersmark, star du cinéma allemand et agent double ; Archie Hicox, cinéphile britannique et soldat de Sa Majesté…

Tout ce petit monde, ou presque, se retrouvera dans une salle de cinéma parisienne, pour tenter de faire frire Hitler, Goering, Goebbels et les autres surhommes du Reich.

Un film bavard et vide

Inglourious Basterds commence comme un Sergio Leone. Scope magnifique, la musique d’Ennio Morricone retentit et le colonel Hans Landa, dans son costume en cuir tout neuf, débarque dans la fermette vintage du paysan français Perrier Lapadite et de ses filles. Comme le nazi, Tarantino aime faire durer le plaisir et l’interrogatoire virtuose va s’éterniser, M. Lapadite par-ci, M. Lapadite par-là, passer du Français à l’Anglais, de la conversation badine à la menace, avant de se terminer, 20 minutes plus tard, dans le sang. Du film de guerre « ultime » que l’on attendait, remake hardcore des 12 salopards, il n’y aura rien ou presque. Et c’est tant mieux.

Tarantino veut surprendre mais, persuadé de son génie, il s’embarque dans un récit à cinq chapitres - c’est la classe - dont l’arme principale sera le verbe. Les mateurs et amateurs de scènes de baston en seront pour leur frais. QT dilate le temps, retarde au maximum l’action, multipliant les séquences de blabla, de longs tunnels absolument inutiles à la narration et vides de sens. Les protagonistes ne parlent pas de cheeseburger mais de King Kong, de Winnetou ou le plus souvent de rien. Quand je pense que certains critiques emploient le terme maïeutique…

La compil du best of tarantinien

En fait, Tarantino nous sert une sorte de best of pathétique et pas drôle de son cinéma, la compil de la compil : une scène de torture (Brad Pitt enfonce son doigt dans le trou de balle de Diane Kruger), un plan pour fétichiste du pied, décalage entre images et bande-son (avec la scène grotesque où Mélanie Laurent s’habille en robe de soirée rouge sur la pire chanson de David Bowie, « Putting out Fire »), dialogues funky, et bien sûr des citations à la pelle dont Les 12 salopards, mais aussi Lubitsch, Clouzot, Lang, Leone, Léonide Moguy, Umberto Lenzi ou Enzo Castellari, car il ne faut pas oublier que le film est inspiré du nanar Une poignée de salopards, datant de 1978, sorti sous le titre US The Inglorious Bastards.

"The Inglorious Bastards", le film de 1978 qui a inspiré Tarantino - JPG - 370.6 ko
"The Inglorious Bastards", le film de 1978 qui a inspiré Tarantino

Incapable de lier les séquences entre elles, QT pédale dans la choucroute, multiplie les séquences inutiles, s’offre quelques séquences de violence crades pour meubler (« Pour nous, c’est comme regarder un film », déclare Pitt) et se perd dans un hommage puéril au septième art, du genre le cinéma peut éradiquer le mal, sauver le monde. C’est celaaa, oui. En fait, QT est largué, dépassé par cette figure marketing qu’il a inventé pour se vendre au grand public, l’über geek, l’aventurier du nanar perdu, et il accouche d’un gros n’importe quoi, une suite de sketchs mongolos montés n’importe comment.

Brad Pitt - excellentissime – joue un plouc du Tennessee avec le flow d’un rappeur et sculpte des croix gammées sur le front des malfaisants, Goebbels se tape des comédiennes hystériques en levrette, méchants et gentils se braquent à plusieurs, dans le plus pur style « Mexican Standoff » comme dans Reservoir Dogs ou Pulp, mais avec les flingues braqués sur les couilles, Adolf Hitler devient tout rouge et pique de grosses colères en hurlant « Nein, nein, nein ». Hommage à Jacques Villeret ? « Brad Pitt fait de la résistance » ? Kolossal rigolad ? Même pas. On pensait que Tarantino allait revisiter Robert Aldrich, il a dû se défoncer sur son canapé en regardant l’intégrale de Gérard Oury et de Robert Lamoureux. Voici donc l’histoire du mec qui s’est rêvé en Stanley Kubrick et qui se réveille en Jean-Marie Poiré. Triste…

A lire ou relire sur Bakchich.info

Les réac’ ne sont pas toujours ceux qu’on croit. Point de vue sur la violence gratuite au cinéma qui fait tant rire dans les salles, mais qui dans la réalité provoque larmes et cauchemars.
Cannes comme si j’y étais.
En 1944, Tom Cruise fomente un complot pour assassiner Hitler. Mission vraiment impossible à Berlin.
Si l’histoire nous était conté dans « Germania », deuxième tome de « La Conquête de Mars », mise en image par Gregory Jarry & Otto T. aux éditions FLBLB.

Inglourious Basterds de Quentin Tarantino avec Brad Pitt, Christoph Waltz, Diane Kruger, Eli Roth Mélanie Laurent, Mike Myers.

En salles le 19 août


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18 MESSAGES
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Forum

  • "Inglourious Basterds" : Kill Adolf
    le vendredi 28 août 2009 à 23:51, Justine Galley a dit :
    Mal à l’aise en sortant, j’ai trouvé une critique décapante sur ce site, et je ne sais pas trop quoi en penser. http://cdsonline.blog.lemonde.fr/2009/08/24/you-glorious-bastard/
  • "Inglourious Basterds" : Kill Adolf
    le mardi 25 août 2009 à 00:09, spino-for-ever a dit :

    cher M. Godin

    visiblement, il y a deux armées en présence : les "pro" et les "anti" Tarantino. Pour ma part, je me suis ennuyé (poliment) devant RESERVOIR DOGS, je suis sorti ulcéré de PULP FICTION (tudieu ! le beau nanard !)… et me suis fait piéger par JACKIE BROWN (de mon point de vue et de très loin son meilleur film). Et depuis j’ai cru me rendre compte que ce gars-là n’est pas le cinéaste du gunfight sanglant à retardement et du bla-bla générationnel qui ont fait sa gloire. Mais un cinéaste qui a un putain de talent pour filmer des femmes. Avec un manichéisme certain (tous des gros cons, toutes des héroïnes), mais il y met une sensualité rare (d’ailleurs, son BOULEVARD DE LA MORT, malgré Kurt Russel, échoue sur cet écueil faute de réel personnage féminin).

    Du coup, je trouve beaucoup de charme à cet INGLOURIOUS BASTERD (revu hier, très bien resserré depuis la version un peu lâche présentée à Cannes). Même si les gros cons (ricains et nazis) en font des tonnes et finissent par lasser un peu. D’autant que, surprise, il nous offre (enfin !) un vrai personnage masculin un peu consistant, magnifiquement porté par C. Waltz (prix mille fois mérité), et ça c’est assez nouveau.

    Pour finir, deux remarques :

    - pensez-vous vraiment ce que vous écrivez au sujet de la "violence" tarantinesque, ou faites-vous ami-ami avec JM-les réacs ne sont pas ceux qu’on croit-B ?

    - au lieu de vous énerver (longuement, attention à votre tension !) sur cet objet déjà planétairement médiatisé, n’aurait-il pas mieux valu offrir un petit coup de projecteur au discret ADIEU GARY, le plus beau film (français) sorti cet été dans une indifférence polie ?

    bien à vous

    S.

    • "Inglourious Basterds" : Kill Adolf
      le mercredi 26 août 2009 à 19:22, Marc Godin a dit :

      Cher Spino, de retour de vacances ?

      Vous avez vu DEUX fois Inglourious Basterds ? Quel courage ! Tarantino, cinéaste des femmes, oui, j’ai déjà entendu ça. A part le (beau) personnage de femme mûre de Jackie Brown, je n’ai pas l’impression que Tata aime beaucoup la gent féminine. La Mariée de Kill Bill, aucune psychologie, une paire de seins dans un survêt. Jaune, en plus. Dans Inglourious, Mélanie Laurent est mue par le même ressort, la vengeance. Point final. On est à chaque fois dans le stéréotype, le cliché. Mélanie Laurent n’a rien à jouer, elle fait quelques grimaces, la causette avec un Nazi très intelligent mais trop méchant, mange un gâteau aux pommes et se pomponne dans une séquence nullissime (sur la chanson de Bowie). Non, j’ai l’impression que pour Tata, les femmes sont des bitches, des putes interchangeables que l’on déshabille (dans Deathproof) ou que l’on sodomise (dans Unglourious Basterds, la scène dégueu avec Goering et Julie Dreyfus).

      Pour ce qui est de la violence, je ne partage en aucun cas le point de vue de JM. J’avais juste été étonné par certaines scènes de Pulp où l’on sentait que Tata avait envie de faire de la violence un truc cool. On explose la tête d’un Noir. Fuck it, c’est trop drôle ! Je ne dois pas avoir le même sens de l’humour que Tata…

      Pourquoi parler du Tarantino ? Comment ne pas en parler, vu l’attente et le bonhomme ? Vous imaginez un canard de ciné sans un article sur le film. Je crois que les lecteurs du site préfèrent Tarantino à Suleiman (regardez le nombre de post). C’est dommage mais c’est comme ça. Quant à Adieu Gary, je l’ai manqué, mais je jure que je vais le rattraper au plus vite.

      Au plaisir de vous lire…

      • 2 fois ?
        le lundi 31 août 2009 à 22:05, spino for ever a dit :

        Pas du courage, ni un réflexe de fan : de la curiosité. Pour ne rien vous cacher, je m’étais un peu ennuyé à la projection cannoise. Et pis, revenu dans mes pénates, subissant quotidiennement l’enthousiasme de mes contemporains, m’étant rassasié des quelques films de l’été qui valaient vraiment le coup (Adieu Gary, Bronson et le Roi de l’évasion), je me suis laissé aller à y retourner, "pour voir". Et à ma grande surprise, sans vraiment parvenir à déceler les supposées différences avec la première version, non seulement je ne me suis pas ennuyé mais je me suis surpris à jubiler, rire et frémir. Tout seul comme un con dans mon fauteuil : un rêve de spectateur.

        Pour ce qui est de Tarantino filmeur de femmes, je parlais moins de la consistance "psychologique" des personnages que de sa façon quasi hitchcockienne de les filmer. Même putes, même soumises, même archanges de la mort, elles détonnent dans son univers manichéen peuplé de gros beaufs tantôt "gentils", tantôt "méchants". Et je ne suis bien évidemment pas d’accord sur l’inconsistance du personnage joué par Mélanie Laurent - ce n’est certes pas du Robbe-Grillet (ouf !), mais ce n’est pas non plus du Russ Meyer (re-ouf !), soyons justes !

        Reprocher à Tarantino sa façon de mettre en scène la violence me parait bien léger. Difficile de jouer avec les films de genre (ce qu’il prétend faire avec plus ou moins de bonheurs depuis Reservoir dogs) sans en faire exploser les codes. La violence filmée par Russ Meyer ou, dans une moindre mesure, par Don Siegel, me ferait gerber. Tarantino, à fond dans le second degré, la transgression, m’est infiniment plus sympathique et me rappelle certaines productions Corman (la réjouissante Course à la mort de l’an 2000, la première, pas le remake nanardesque). Mais bon, je ne garde pas un bon souvenir de Pulp fiction - aucun de la scène qui vous a si tant tellement énervé.

        Pourquoi parler de Tarantino si on n’aime pas ? Oui, question un peu con, c’était juste pour placer Adieu Gary, voilà.

        Sinon, je vais de ce pas lire votre critique du Prophète.

        so long

        S

  • "Inglourious Basterds" : Kill Adolf
    le dimanche 23 août 2009 à 14:05, NADA a dit :
    ouf, moi qui me pensais la seule à ne pas goûter au génie de QT, cet article me rassure. Beaucoup de blabla pour rien c’est ce que je me dis depuis Pulp Fiction même si je lui reconnais d’avoir indéniablement influencé le style de narration en général…et puis des scènes mythiques sur des musiques miteuses la plupart du temps mais qui dégagent une énergie surprenante. De là à en faire un génie du haut de sa très limitée filmographie, faut pas pousser, mais admettons tout de même qu’il a un style, son style et que c’est déjà pas mal.
    • "Inglourious Basterds" : Kill Adolf
      le mercredi 26 août 2009 à 13:38
      il rélaise comme du verre pilé. au moins ca ne rend pas indifférent
  • "Inglourious Basterds" : Kill Adolf
    le samedi 22 août 2009 à 23:13, Di-XA a dit :

    Très cher Marc Godin,

    Après avoir lu votre critique, je suis quand même allé voir Inglourious Basterds, le ventre noué, pensant que j’allais perdre du temps et de l’argent … Ce ne fut pas le cas … Et je me vois obligé de vous dire que votre article a manqué d’objectivité ( chose que tout journaliste se doit d’avoir ), vous avez profité de la sortie de ce film pour exprimer votre haine gratuite envers Tarantino et vous êtes complétement passé à coté de ce film … Inglourious Basterds est un film vibrant, un hommage au 7e art, aux films de genre, un défi lancé aux blockbusters US ( devant lesquels vous devez surement vous régaler ). Comment pouvez vous voir en Tarantino quelqu’un de narcissique alors que c’est un des seuls réalisateurs à ne pas se prendre au sérieux ??? L’une des plus belles choses que l’art peut nous apporter, c’est de réinventer le monde … Je vous invite à revoir ce film d’un autre œil.

    • "Inglourious Basterds" : Kill Adolf
      le lundi 24 août 2009 à 18:53, Marc Godin a dit :

      Désolé de vous avoir gâché, un peu, votre plaisir.

      Sinon, je ne suis pas d’accord avec vous. Le principe même de la critique, c’est la subjectivité. Je vous parle de ce JE vois, ce que JE ressens. Je n’écris pas un dossier de presse, je vous parle de ce qui me touche. Ou pas. Je n’ai pas de haine envers Tarantino, ce qu’il fait ne me parle pas. J’ai bien compris que Basterds était un "hommage vibrant" au septième art. Et alors ? Est-ce vraiment intéressant de faire voir des nazis brûlés par de la pellicule 35 mm ? Permettez-moi d’en douter. QT ne se prendrait pas au sérieux ? Au contraire, lisez ses interviews, il est vraiment persuadé de son génie. Quant à moi, je ne me régale pas des blockbusters US. Regardez plutôt mes chroniques…

      Cordialement.

  • "Inglourious Basterds" : Kill Adolf
    le mercredi 19 août 2009 à 23:08, hakim a dit :
    A vrai dire, ce qui peut-être le plus agaçant chez Tarantino ce n’est pas tant son gout de la citation mais plutôt de l’autocitation, ce qui au vu de sa modeste filmographie est quand même le comble de "l’auteurisme".
    • "Inglourious Basterds" : Kill Adolf
      le jeudi 20 août 2009 à 16:24
      Vous avez raison. A cet égard, la fin du film est un sommet d’auto-satisfaction. Brad Pitt regarde la caméra et lance fièrement : "Je pense que cela pourrait être mon chef-d’œuvre". On croit rêver… Tarantino le mégalo !
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