Entre deux esclandres et trois témoignages sur sa vie sexuelle, le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, révèle qu’il a été client de Nicolas Sarkozy, l’avocat devenu président français.
Jaap de Hoop Scheffer, le secrétaire général de l’OTAN, était visiblement satisfait : « L’OTAN et la Russie ont décidé de reprendre leur coopération politique et militaire ». Voici la conclusion du Conseil OTAN-Russie qui s’est tenu samedi 27 juin à Corfou. Seuls deux chefs de gouvernement avaient fait le déplacement sur l’île grecque. Le Premier ministre du pays qui accueillait la réunion, Costas Caramanlis, était tout à fait naturellement sur place, mais voilà que aussi le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi avait choisi de quitter ses nymphettes tarifées, pour s’envoler sur l’île grecque.
Celui que les escort-girls appelaient « Papi »( Papounet) a cherché à réapparaître comme un homme d’État. Et, pour se faire, quoi de mieux qu’une belle déclaration auto-élogieuse ? En rappelant que les rapports entre l’OTAN et la Russie avaient subi un brusque coup de froid l’été dernier, au moment du conflit du Caucase, le Cavaliere a balancé un scoop : « Heureusement que j’ai envoyé à Moscou chez Medvedev le bon Nicolas Sarkozy, qui avait été mon avocat il y a plusieurs années, pendant que moi, je suis resté longtemps au téléphone avec Poutine pour recomposer les choses. Autrement, le divorce aurait été difficilement recomposable ».
Heureusement donc, que « le bon avocat Nicolas » a été dépêché à Moscou par « Papi » Berlusconi…
Un papounet qui saurait tout de même se transformer en « taureau », a l’en croire aux déclarations, rapportées par le Sunday Times, de Patrizia D’Addario, l’escort-girl qui a passé une nuit dans « le grand lit » du Cavaliere le 4 novembre dernier. Patrizia a raconté à nos excellents confrères britanniques : « Je n’ai jamais dormi. Il était infatigable, un taureau. » Patricia a raconté aussi à un de ses amis : « Soudainement, il a arrêté de bouger et je me suis dit, grâce à Dieu, il s’est endormi. Mais ça n’a pas duré longtemps », rapporte le quotidien La Repubblica dans son édition on line de dimanche.
L’envoyé spécial du Sunday Times à Bari, John Follain, que nous avons contacté, affirme aussi que des sources internes à l’entourage de Berlusconi « disent que Gianni Letta (secrétaire d’État à la présidence du Conseil, considéré comme le fidèle parmi les fidèles du président), a pris ses distances » avec le Cavaliere et « depuis quelques mois, il décline ses invitations à dîner ». Un collaborateur du président du Conseil italien a même affirmé à notre confrère britannique que « Berlusconi s’est transformé dans le contraire du roi Midas, il salit tout ce qu’il touche ».
Lâché par ses escort-girls et par ses proches collaborateurs, on comprend mieux que le Cavaliere se rappelle le bon vieux temps, quand « le bon Nicolas Sarkozy avait été son avocat ».
A lire ou relire sur Bakchich.info
Bonjour bonsoir Bakchich,
On aurait juste envie que tu honores ton slogan "Informations, ENQUÊTES et mauvais esprit" en nous racontant un peu, pour voir, les dossiers dans lesquels "le bon avocat" NS a défendu le brave "Papounet" SB…
À bon lecteur, salut !