A l’heure où Silvio Berlusconi revient au pouvoir à Rome, « Bakchich » peut rappeler que deux rapports officiels italiens datés de 2000, accablants, étayaient les soupçons de liens financiers anciens du « Cavaliere » avec les mafias italiennes. Ils n’ont pas eu de suites…
Et de trois ! Voilà de nouveau le pittoresque Silvio Berlusconi réinstallé Palais Chigi, le Matignon transalpin par la grâce des urnes, après deux séjours en 1994 et 2001. A l’Elysée, Sarko Ier applaudit le nouveau succès d’un homologue si bling bling. A Francfort, par contre, Dany « le rouge » Cohn-Bendit se désole de la victoire « des tricheurs » en Italie. Allez faire l’Europe, après cela …
Au sud de la péninsule, du côté de Palerme en Sicile, si les derniers clans de « Cosa Nostra » sablent le champagne, les juges anti-mafia, eux, n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. Aux oubliettes le résultats de leurs investigations sur le « Cavaliere » réalisées à la fin des années 90. Balayés par les urnes. Pourtant, le soupçon demeure : le dirigeant italien est-il un mafieux ?
Bakchich est en mesure d’ exhumer deux rapports officiels, qui prennent la poussière dans des armoires du palais de justice de Palerme. Mais donnent un éclairage très cru sur l’origine de la fortune de l’homme le plus puissant d’Italie.
Ces deux documents de plusieurs centaines de pages, rédigés en 2 000 par un fonctionnaire de la Banque d’Italie d’une part et un commandant de la DIA, la direction des enquêtes anti-mafia de la police transalpine de l’autre, ne laisse en effet aucun doute sur la collusion – au moins passée - du nouveau Président du conseil italien avec le crime organisé. Ils montrent qu’à l’origine de la fortune colossale de « Cavaliere », il y a plus de 50 millions d’euros injectés en cash, par versements réguliers entre 1977 et 1985, dans la galaxie financière du groupe Fininvest, son empire télévisuel. Et ce, sans aucune justification. Même pas de fausses factures. Des dons au pays de Don Corleone !
Ces deux rapports accablants versés à la procédure pour « concours externe à association mafieuse » visant Marcello Dell Utri, l’ancien patron de la régie publicitaire du Cavaliere n’ont pourtant jamais pu être utilisés contre Berlusconi en personne en raison d’une modification du code pénal votée… sous le régime Berlusconi en 2001 !
Le nouveau président du Conseil italien n’a donc jamais pu être interrogé sur l’origine de ces fonds suspects, aujourd’hui totalement blanchis par l’oubli…
Quelle leçon de journalisme !
Je pourrais aussi en ressortir de vaseux rapports…tiens Berlusconi a eu des tas de procès mais celui là non c’est étrange peut être que c’était trop tartignole quand même, 50 millions d’euros ? et pourquoi des carambars…vous diriez 500 millions ou 1 milliard c’est plus crédible.
c’est sur un italien c’est forcément un mafieux c’est beau la France de la tolérance, on ose à peine caricaturer de la pire façon les pays étrangers. La France devient vraiment désespérante d’ignorance et de bêtise.