Malgré tout le respect que j’ai pour M. Ireland et ses chroniques américaines, je crois qu’il se laisse sans doute emporter par son parti pris (qu’il confesse de son propre chef, et c’est tout à son honneur) en faveur de l’Irlande.
Il n’en reste pas moins qu’effectivement, d’une part il est impossible de nier que le "tigre" irlandais a du son essor en grande partie à l’appui économique de l’UE, et également à une fiscalité irréaliste, qui d’ailleurs était pénalisante pour les autres pays de la zone Euro : notamment la taxe sur les sociétés irlandaise, bien trop faible, a permis aux géants de l’informatique américains entre autres de se livrer à une évasion fiscale massive à l’égard des voisins européens.
Et d’autre part, comme signalé dans les commentaires précédents, le cas de l’Argentine a bien montré que les potions parfois indigestes du FMI ne sont pas le seul moyen pour les pays en crise de remonter la pente, mais il ne faut pas oublier qu’il s’agissait d’un pays dont les ressources naturelles propres lui permettaient de produire de la richesse. Ce qui n’est pas le cas de l’Irlande.