Les services secrets suisses n’ont rien à envier aux français. Non seulement ils fichent n’importe quoi, mais leurs erreurs ne sont pas même sanctionnables. Quand au moins la moitié de leurs données sont erronées.
Il existe une différence très importante entre les missions parlementaires françaises et suisses. Les premières relèvent souvent du folklore. Les autres débouchent parfois sur de vraies enquêtes. La délégation des commissions de gestion chargée de la surveillance des services de renseignements, présidée par le député socialiste Claude Janiak, vient de révéler que le système informatique visant la protection de l’État suisse accumule des « informations inutiles, inexactes et obsolètes ». Au hasard des dizaines de personnalités décédés, des retraités soupçonnés d’’appartenir au Black Blok, l’amical des casseurs des G20 et autres raouts planétaires ou encore de paisible citoyens seulement coupables d’habiter dans l’immeuble d’un pédophile. Tous fichés et suspectés de menacer la sécurité de l’Etat suisse.
Découvre les erreurs des services secrets suisses et le gruyère de leurs fiche de renseignement exclusivement dans Bakchich Hebdo 34