Les membres de la Commission spéciale d’enquête parlementaire islandaise sur la crise financière préconisent des poursuites judiciaires contre les dirigeants en place en 2008.
Sans doute victimes des effets secondaires d’inhalation prolongée de cendres volcaniques, les neuf membres de la Commission spéciale d’enquête parlementaire islandaise sur la crise financière de 2008 viennent de rendre leur rapport de 274 pages…
… et ils préconisent tout bonnement que des poursuites judiciaires soient engagées contre l’ex-premier ministre Geir Haarde, sans doute un nom prédestiné, et trois de ses ex-ministres à savoir, Solrun Gisladottir, Bjoergvin Sigurdsson et Arni Mathiesen qui sévissaient respectivement aux Affaires étrangères, au Commerce et aux Finances.
Le quartet est en effet tenu pour responsable de la faillite des trois principales banques du pays en 2008 et de la crise économique dramatique qui en a résulté.
En des termes inimaginables dans nos démocraties continentales plus policées et nettement plus magnanimes envers les dirigeants politiques qui ont fauté, le rapport laisse entendre que les dirigeants visés étaient parfaitement informés des faiblesses du secteur financier, qu’ils n’ont pris aucune mesure pour y remédier, et qu’ils doivent donc être punis pour leur inconséquence… A vous dissuader à tout jamais d’exercer des fonctions publiques !
C’est vrai que les chiffres évoqués glacent le sang : pour la seule banque Kaupthing, ce sont 28 167 créanciers qui se sont finalement manifestés auprès des liquidateurs avant la date butoir du 30 décembre 2009 au titre de la loi locale sur les faillites n°21/1991. Ils revendiquent une créance totale de 7 316 milliards de couronnes islandaises soit, pour faire simple et sobre, 40 milliards d’euros !
Les trois banques considérées, finalement nationalisées, enregistrent collectivement des dettes qui excèdent neuf fois le PIB islandais ! De quoi rendre les élus du peuple un brin véhéments. D’autant qu’ils gardent aussi à l’esprit la confiscation sournoise par les autorités britanniques de près de 4 milliards de dollars d’actifs de la banque Landbanski situés en Grande-Bretagne, au moment de sa nationalisation.
Les conclusions du rapport ont été présentées au Parlement lundi 13 septembre dans une très chaude ambiance.
Les élus n’ont pas manqué de relever la coïncidence de leurs débats avec les solutions à « III Bâle » sorties du chapeau des grands argentiers mondiaux pour renforcer les fonds propres des banques et leur capacité à absorber leurs prochaines ardoises - à partir de 2013 - sans faire appel aux contribuables.
Des mesures qui seront peut-être ratifiées lors du G20 de novembre et amélioreront encore la solvabilité des banques déjà très résistantes - si l’on est assez naïf pour croire dans les résultats mirifiques des récents stress-tests…
Le pays, maintenu en vie grâce à l’oxygène fourni par les prêts du FMI, semble résigné à suivre la suggestion de sa Première ministre actuelle Johanna Sigurdardottir qui milite en faveur d’une candidature à l’entrée dans l’Union Européenne et d’une adoption de l’euro, de nature selon elle à favoriser la stabilisation de son économie.
Frapper à la porte de l’Union par les temps qui courent avec une jolie dette souveraine au compteur : comme quoi on peut être descendant de viking et doux rêveur…
la solution : parrainer les 320000 habitants pour qu’ils quittent le pays pendant un certain temps
conséquence : les créanciers vont demander des compte à un pays…vide, donc inexistant…et dans ce cas, les créances disparaissent !
;-))
---- Attention…Attention…Danger imminent ----
De dangereux terroristes anarchistes… membres de la Commission spéciale d’enquête parlementaire islandaise sur la crise financière…voudraient corrompre notre système de corruption.
Faudrait surtout pas que cela fasse école, que cela se propage jusqu’a notre démocratie policière…modèle d’intégrité corruptible
je demande à notre Despote bien aimé qu’il ferme de suite les frontières…qu’il lance par Interpol un mandat d’arrêt international….même mieux qu’il envoie de suite ses valeureux sbires… les raccourcir…
Jean-Luc LUMEN