Vivant à Washington, le patron français du Fonds monétaire international a adopté le même coûteux tailleur que Barack Obama et le même coiffeur que Hillary Clinton. DSK se pense-t-il taillé pour le job de chef d’État ?
Dominique Strauss-Kahn n’a toujours pas pris sa décision sur sa candidature aux primaires socialistes. En attendant, il soigne son look en s’inspirant des « winners » démocrates, à qui il a piqué les bonnes adresses sans vergogne.
Entre deux coups de chauffe sur la planète financière, le socialiste et sa femme, Anne Sinclair, se sont longtemps fait coiffer chez Okyo, un salon chic situé près de leur maison achetée 4 millions de dollars (2,9 millions d’euros environ), dans le quartier huppé de Georgetown, fréquenté par le gratin de Washington. Depuis plus de dix ans, Isabelle Goetz, une Française pétillante originaire de Belfort, réalise les coupes de Hillary Clinton et de John Kerry. Ses prix varient de 80 à 200 dollars (de 57 à 143 euros). Jusqu’en novembre dernier, elle avait mis le couple Strauss-Kahn dans les mains d’Alex. « Madame est venue incognito la première fois. Elle appréciait l’esprit parisien du salon. Monsieur s’asseyait devant la vitrine, au vu et au su de tous », se souvient la coiffeuse. Puis Alex est parti chez Cristophe, une enseigne pour stars, et qui facture entre 130 et 500 dollars (de 93 à 358 euros). Et les Strauss-Kahn l’ont suivi. Le lieu est pourtant moins élégant, mais plus clinquant.
Côté vêtements, le directeur du FMI prend modèle sur Barack Obama, dont l’élégance fut décrétée supérieure à celle de Brad Pitt ou David Beckham par les magazines de mode. Depuis son arrivée à Washington, Strauss-Kahn a acheté trois costumes sur mesure chez Georges de Paris, le tailleur du président américain. Il s’est offert un complet gris foncé, un bleu rayé et un noir. De quoi rendre jaloux ses amis socialistes parisiens.
Cheveux longs blancs indomptables, mètre souple toujours autour du cou, le couturier français, âgé de 75 ans, est une légende vivante dans la capitale américaine. Dans sa boutique placée dans la 14e Rue, à dix minutes de la Maison Blanche, ce Marseillais habille tous les présidents américains depuis Lyndon B. Johnson. Son style ? « Moderne classique ». Les prix ? Entre 7 000 et 35 000 dollars (de 5 000 à 25 000 euros) le deux pièces en scabal, un tissu anglais. La qualité et la notoriété ont un prix !
À la fin juillet de 2010, l’homme qui a appris son métier auprès de Dior revient de la Maison Blanche. Un mannequin ressemblant à Obama paré d’un costume noir à deux boutons est posté dans la vitrine. À l’intérieur, des rouleaux de tissus sont rangés à côté des cravates, des bretelles et des boîtes à cigares. Bref, le nécessaire du gentleman first class. Essoufflé, Georges s’assoit dans sa boutique, tapissée de portraits de ses illustres clients : Ronald Reagan, Kofi Annan, Rudolph Giuliani, Bill Gates. C’est George W. Bush qui lui a fait certainement le plus de publicité. « Il m’a dit : “Tu ne me fais que du bon”, raconte le couturier. Barack Obama, lui, il sait ce qu’il veut. »
Georges de Paris se souvient bien de DSK et d’Anne Sinclair, qui a toujours accompagné son mari aux séances d’essayage. « Il est très gentil. Il m’a envoyé une carte à Noël », se remémore-t-il. Celui qui a vu neuf présidents américains sous toutes les coutures pense que le socialiste est taillé pour le job. « Il en a l’étoffe : il est calme et charismatique. Et s’il met mon costume, il va gagner ! » Si DSK suit les conseils de Georges de Paris, il ne sera pas le seul à porter beau. Car, ajoute le tailleur : « Nicolas Sarkozy m’a promis de m’en commander un quand il repassera à Washington ».
C’est pas le minimum pour se dandiner "Régence" au palais de l’Elysée ? Moi je le vois bien dans son petit costume ânonner précieux :"Passons au salon Veeeert, chers amis, ou directement au salon doré" ?
Qui connaît l’histoire du crapeau à grande bouche ?
C’est quoi cette façon de faire de la politique ?
Vous n’en avez pas marre de voir des bandis se vautrer dans des châteaux et nous voler tout, jusqu’au moindre bouton de culotte, parce qu’on a pas l’idée de prendre les choses en main ?