L’armée israélienne a achevé, mercredi 21 janvier, son retrait de la bande de Gaza. Au cours des 22 jours de bombardements, le PS français a brillé par son absence.
« Mais ils sont où les mecs du PS ? », avait lancé, amère, la comédienne Josiane Balasko, à l’automne 2007, sur le dossier du logement. La question pourrait également se poser à propos des récents bombardements de l’armée israélienne sur la bande de Gaza, tant le Parti socialiste s’est fait timide dans ses prises de position. Les socialistes ont, à l’unisson, exigé « la création d’un État palestinien respecté dans ses frontières, comme d’un État israélien vivant dans la sécurité », selon les termes employés par Martine Aubry, le 19 janvier. Louables intentions. Et belles déclarations…
Pourtant, il aura fallu attendre la mi-janvier pour qu’elles soient rendues publiques. Soit deux semaines après le début de l’offensive. Lors du bureau national du PS du 6 janvier, les socialistes font un premier pas et adoptent à l’unanimité – moins une abstention – une position commune pour sortir du conflit à Gaza. Ce jour-là, Solferino « condamne fermement l’intervention terrestre israélienne en réponse aux tirs de roquettes du Hamas sur le Sud d’Israël qu’il a toujours condamnés ». Et « exige un cessez-le-feu immédiat, un couloir humanitaire, le retrait des troupes israéliennes hors de Gaza, l’arrêt des tirs de roquettes sur Israël et l’installation d’une force internationale de protection ».
Le PS demande en outre que la France favorise l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies, d’une « résolution contraignante qui permette d’arrêter le conflit ». En gros, rien de nouveau sous le soleil. Et aucune action concrète en France alors que les socialistes reconnaissent au cours du bureau national, que « cette escalade de la violence met en danger toute la région, et, au-delà, peut avoir des répercussions jusque dans notre pays ».
La démarche pour obtenir la paix doit donc être collective, a simplement souligné, le 7 janvier, Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du PS aux relations internationales. « Nous croyons qu’il est plus juste et plus efficace d’intervenir à partir d’une position commune d’un certain nombre de pays plutôt que de jouer cavalier seul », a-t-il poursuivi en taclant le voyage sur place de Nicolas Sarkozy, début janvier. Au passage, Jack Lang a tenu, lui, à saluer le déplacement présidentiel et qualifié super Sarko de « messager de la paix ». Si c’est pas de l’amour, ça ! Sauf qu’au-delà de ces déclarations de principe, les socialistes ont été très timorés dans leurs prises de positions.
Et si Ségolène Royal a tenu absolument à se rendre à Washington pour essayer d’apercevoir l’investiture de Barack Obama, elle s’est contentée d’une tribune sur le conflit du Proche-Orient. Même si pour le coup, c’est l’ex-candidate à la présidentielle qui va le plus loin, en s’interrogeant sur l’éventualité d’un dialogue avec le Hamas : « Cette reconnaissance nécessaire, n’est-il pas vain d’en faire un préalable absolu à toute discussion alors qu’elle devra faire partie du package si l’on en vient enfin à des négociations sérieuses, équitables parce que respectueuses des droits des deux peuples et impliquant leurs représentants tels qu’ils sont et non tels que les uns ou les autres les voudraient a priori ? »
Sur le terrain, le parti socialiste reste absent, contrairement aux autres partis de gauche qui n’ont pas hésité à descendre dans la rue. « Le PS n’a pas souhaité être présent dans les manifestations où ceux qui devaient porter des messages de paix portaient des messages de haine et de racisme », a répliqué Martine Aubry au cours de ses vœux à la presse, le 19 janvier. Une déclaration qui traduit le malaise des socialistes face à un conflit qui a plutôt tendance à exacerber les passions en France.
Les mots employés par le nouveau secrétaire à la rénovation, Arnaud Montebourg, le 11 janvier, ne disent pas autre chose : « Nous ne voulons pas que la France se mette à se déchirer… Nous ne pensons pas que aujourd’hui aller manifester et risquer des débordements soit la meilleure méthode ». En clair, si les socialistes ne sont pas descendus en masse dans la rue, c’est pour « ne pas risquer de cautionner des mots d’ordre communautaristes ». Soit. Mais pour certains socialistes, la pilule a du mal à passer.
Une dizaine d’élus locaux du PS a donc décidé d’aller plus loin en soutenant l’appel lancé par Sabri Haddad, conseiller de la Fédération socialiste de Seine-Saint-Denis. Un mouvement pour « participer avec l’ensemble de la gauche française à l’expression de leur solidarité au peuple palestinien et pour dénoncer les attaques israéliennes dans la bande de Gaza ». L’appel reste à ce jour minoritaire au sein du PS. Signe que le parti reste divisé, voire mal à l’aise, sur cette question.
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Que voilà de beaux discours sur le Parti Socialiste, et sur ce qu’il devrait faire. Le bombardement de Gaza n’ayant rien à voir avec le fait qu’Israël a reçu des mois et des mois durant près de 7 à 8000 fusées. C’est ce que vous pensez ?
Vouloir condamner Israël et pas le Hamas qui a envoyé 8000 fusées sur cibles civiles en Israël pendant des années, ça c’est être démocrate.
Vouloir accepter que tous ces chefs musulmans vivent à Damas ou en Iran et disent, nous nous battrons jusqu’à la mort du dernier d’entre vous(ces jeunes, qui eux sont sur le terrain) ça c’est digne de la démocratie.
Défiler avec ces grands poètes que sont Besancenot, Buffet, la tribu Ka,et Le Pen ça c’est être démocrate.
Vouloir défendre le Hamas et la charia, les femmes "libres" voilées, les mains coupées, ça c’est être démocrate.
Se mettre du même côté que ceux qui veulent faire disparaître la seule démocratie parmi tous les états musulmans de la région, ça c’est de la démocratie.
Dire qu’il faut supprimer les Juifs(et pas seulement ceux de la région Moyen Orient) ça c’est de la démocratie.
Comparer Israël aux nazis (en oubliant que les musulmas se sont toujours rangé du côté Nazi( voir Mufti de Jéruslaem durant la dernière guerre mondiale) ça c’est de la démocratie.
Penser qu’en éradicant un pays où les Arabes ont le droit de voter et d’élire des députés payés par l’Etat d’Israël alors qu’ils ne veulent que sa disparition, ça c’est de la démocratie.
Dire qu’il faut permettre aux Palestiniens le droit au retour, alors que les pays arabes ont tous rendu leurs pays "Judenrein" ça c’est de la démocratie. Vous oubliez aussi que les églises , les synagogues aussi disparaissent dans tous beaux pays arabes du Moyen Orient. Mais c’est normal : c’est ça la démocratie !!!
Alors je pense que vous tous devriez quitter ce Parti Socialiste et rejoindre tous ces beaux démocrates que sont ces Le Pen, Besancenot, Buffet et Kemi Semba. Vous devriez vous y sentir à l’aise.
Avoir le même langage et idées que ces grands hommes de Paix que sont Ahmadinedjad, Chavez, et Assad. Ca c’est être démocrate.
Ou bien s’il vous reste un peu de temps libre passer des vacances dans un de ces beaux pays ou règne la charia, la démocratie, et les belles idées de PAIX.
Là vous saurez ce qu’est la démocratie en pays arabe.
Vous oubliez dans votre petite analyse
8000 roquettes artisanales du Hamas faisant 14 morts en 8ans, et 625 morts palestiniens en représaille des tirs jusqu’en 2007.
Vous noyez la question de fond, l’occupation et la colonisation de territoire DEPUIS 60 ANS n’appartenant pas aux israeliens, les territoires palestiniens réduit en peau de chagrin.
Tout peuple occupé à le droit de résister et de se défendre.
Si vous étiez sur mes terres, je vous ferai sauter vous et les vôtres tant que vous ne partez pas de chez moi !
Ral bol de vous entendre pleurer, avant le Hamas l’homme à abattre et à discréditer était Arafat.
La résistance d’un peuole est un droit !!!!!
Et israel est un Etat construit ILLICITEMENT sur des territoires ne lui appartenant pas, Israel viole en toute impunité les lois internationales, et joue du malheur de génocidés pour jouer les persécutés en oubliant ses persécutions intolérables qu’il exerce en toute impunité depuis 60 ANS sur le peuple palestinien
Il est scandaleux de voir les mêmes agiter les mêmes ficelles, l’antisémitisme pour faire taire les détracteurs des israeliens !