Polisson mais soucieux des lecteurs, Bakchich publie quelques extraits de l’interview présidentielle à paraître vendredi dans le Figaro Magazine. La communication présidentielle se porte bien merci.
Après ses déplacements en Corse, en Guyane, en Franche-Comté ou dans le Centre, c’est donc dans le Figaro Magazine que notre bon président achève de ne pas s’investir dans les régionales. Négociée le 17 février dernier dans l’Airbus présidentiel qui l’emmenait en Haïti par Alexis Brézet, patron du Fig Mag, qui était du voyage, l’interview sera publiée samedi 13 mars, veille du premier tour des régionales. Sarko crie "Haro" dans le Fig. Et Bakchich jamais avare avec ses lecteurs vous en dévoile les grandes lignes.
Que l’opposition se rassure, face à l’intervieweur de choc Etienne Mougeotte, patron du Figaro, Sarkozy ne s’est pas démonté.
Le Figaro Magazine : « Vous aviez dit que vous ne vous engageriez pas dans les régionales ? »
Nicolas Sarkozy : « Où avez-vous vu que je m’étais engagé dans les régionales ? Je n’ai pas donné de consigne de vote et je ne le ferai pas. »
Et de prendre un peu de hauteur : « Mon rôle est d’apaiser pour pouvoir réformer (…) A scrutin régional, conséquence régionale. »
Toujours sur le même thème, il assure que son « rôle n’est pas de polémiquer en répondant aux innombrables attaques dont je fais l’objet » et se justifie d’avoir convoqué les chefs de la campagne UMP en Ile-de-France : « Ces polémiques n’ont pas lieu d’être, je suis un élu d’île-de-France depuis 1977 »
Plus loin, fort de son légendaire souci d’efficacité, il annonce qu’il fera « un audit des réformes qu’il a déjà entreprises », citant pèle-mêle le travail le dimanche ou les universités.
Sur l’ouverture politique, sincère, il affirme : « Je ne pratique pas l’ouverture pour gagner des suffrages, je n’ai même jamais pensé qu’elle pourrait faire gagner des voix ». Mais chassez le naturel, il revient au galop, quand on lui demande plus loin dans l’entretien s’il va continuer sur le thème de l’ouverture, il répond : « Croyez-vous que le thème de la fermeture soit porteur ? »
Humblement, il enchaîne sur la sécurité et fait un petit bilan notant des « progrès spectaculaires dans la baisse de l’insécurité. » Sans s’attarder bien sûr, sur la hausse des violences aux personnes.
On le sait, depuis quelque temps, le président a laissé tomber Bigard et Doc Gyneco pour lire Camus, Céline ou Albert Cohen. Dernièrement, nous apprend l’entretien, il a lu Lévi-Strauss, « cet immense anthropologue ». Et en profite pour justifier le débat sur l’identité nationale. Ainsi nous rappelle-t-il que Lévi Strauss disait : « l’identité n’est pas une pathologie. » Merci Guaino ?
Sur le reste, rien de bien détonant. Un coup de griffe à Chirac qui avait fait la promesse de baisser la TVA dans la restauration sans la tenir. Contrairement à lui. Un deuxième coup de griffe au Chi, qui n’a jamais nommé que des gens de droite au Conseil constitutionnel. Contrairement à lui.
Un petit mot pour Fillon quand même. Malgré le fait qu’il squatte les Unes des hebdos, Sarkozy ne lui en tient pas rigueur : « Je travaille très bien avec le Premier ministre », assure-t-il. Et quant à savoir s’il se représentera, il assure qu’il mettra fin au suspens fin 2011 en fonction de « critères politiques et personnels ». Comme un écho aux déclarations de Carlita pour qui un seul mandat suffirait.
Bref, du lourd, rien que du lourd, et au final un bel exercice de communication présidentielle. Merci M. Mougeotte.
NABO ment effrontément et nous cache même le plus possible ses origines avec l’étrange complicité des médias écrits
Peut-on compter sur le Bakchich pour savoir
1/ si le code électoral oblige à s’inscrire comme candidat à une élection présidentielle sous l’intégralité du patronyme utilisé pour son acte de naissance
2/ Quel est le patronyme qu’on a déclaré quand NABO (NAgy-BOcsa) est né, à la mairie du XVII°
3/ S’il est normal que le Ministère de l’Intérieur ait donné et affiche toujours le résultat de Nicolas Sarkozy (sans même le tréma qui voudrait qu’on prononce sarkezi ), et pas de Nicolas de Nagy-Bocsa
4/ Quel arrêté ou autre autorise notre cher et coûteux NABO à n’utiliser que son premier patronyme, alors que les nobles de basse ou haute extraction de l’Europe entière s’appellent généralement par leur second patronyme sans même oralement employer le « de »
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