De quoi rêvait celui qu’autrefois on appelait l’honnête homme ? D’une presse libre, insolente, intelligente, qui contribuerait à rendre le monde plus respirable, plus transparent, plus juste.
Que demande le peuple ? De la culture, encore de la culture, toujours de la culture, et en prime time, s’il vous plaît. Moyennant quoi, il plébiscite la télé-réalité. Si la qualité faisait l’audience, ça se saurait, et il n’est même pas totalement exclu qu’on nous en servirait, jusqu’à plus soif, sur toutes les chaînes et aux heures de pointe. Mais jusqu’à plus ample informé, la qualité ne fait pas vendre.
De quoi rêvait celui qu’autrefois on appelait l’honnête homme et, il y a encore quelques décennies, l’homme de bonne volonté, lorsqu’il peignait la vie aux couleurs de ses rêves ? D’une presse libre, insolente, intelligente, qui contribuerait à rendre le monde plus respirable, plus transparent, plus juste. La loi d’airain de la réalité n’a cessé de rogner sur le périmètre de nos ambitions, la hauteur de nos exigences, l’espace de nos rêves. Le journal gratuit, c’est-à-dire le non-journal, l’iPad, l’iPhone et autres consoles de jeux, voilà qui doit suffire à combler tous nos besoins.
Que faut-il à un titre nouveau pour se faire connaître, pour s’accréditer, pour gagner sa place au soleil ? Du temps, autrement dit de l’argent. Or ce sont les fonds qui manquent le plus. Outre que l’investissement dans les médias, et d’abord dans la presse écrite, n’est pas le plus rémunérateur – c’est une litote – l’information n’est ni le métier ni le but des princes et des financiers qui nous gouvernent. Les puissants, quels qu’ils soient, ne considèrent journaux, radios, télévision, nouvelles technologies que comme des moyens de contrôle et des leviers d’influence au service de leurs intérêts.
Les meilleures choses ont une fin. Bakchich en est une fois de plus la preuve. Mais pourquoi les meilleures choses n’auraient-elles pas une suite ?
En 1944, le conseil national de la résistance rêvait d’une presse libre et indépendante du pouvoir financier.
Hélas, la presse mainstream a été rachetée par ce dernier et la presse libre n’existe aujourd’hui que sur Internet mais elle n’est pas rémunérée.
Alors comment faire pour : 1. Atteindre un niveau d’audience significatif ? 2. Financer ce travail journalistique ?
Je ne vois que 2 modèles qui fonctionnent aujourd’hui : 1. Se faire financer par la générosité de ses lecteurs comme Paul Jorion ou JP Petit 2. Ne pas faire dépendre son salaire de ce que l’on écrit (c’est le texte de mon profil Agoravox)
La difficulté dans le cas 2 est de trouver le temps de rédiger des articles étayés entre ses activités obligatoires (professionnelles et familiales).
Ma devise est donc "je rame, mais je continue !" Et je suis solidaire avec ceux qui comme vous sont dans un format voisin, continuez !
Quittez-nous pas maintenant !!! je viens juste de mettre la gadget BAKCHICH dans ma page d’accueil GOOGLE (à coté des autres journaux).
Sur 40000€, il vous en manque combien ? Faites une demande de contribution type WIKIPEDIA… J’ai dans l’idée que certains vous aiderons…