Pour s’attirer les bonnes grâces du riche Président gabonais Omar Bongo le présidentiable Sarkozy est prêt à toutes les promesses. Y compris l’exonération de visa pour les Gabonais.
Bongo, le grand président gabonais est un homme riche et qui a le bras long particulièrement dans la sphère politique française. Il est donc de coutume, en temps de préchauffe électorale de draguer un tel homme. Même Jean-Marie Le Pen a fait deux-trois pas de danse avec lui. Nicolas Sarkozy, apôtre de la « rupture », n’échappe pas à la règle. Et n’hésite pas à faire quelques entorses à ses grands principes sur l’immigration, à en croire une lettre officielle datée du 27 septembre dernier du ministre de l’Intérieuer (sic) gabonais à l’attention de Monsieur le ministre de l’Intérieur français. Cette missive récapitule les différents points abordés par Nicolas Sarkozy et André Mba Obame, concernant « la coopération entre [leurs] deux pays en matière d’immigration » et leur « position consensuelle » quant à « la nécessité d’une véritable collaboration sur la question de l’immigration ».
Les citoyens français, rappelle le responsable gabonais, ont la chance de jouir de sérieux avantages en matière de conditions d’entrée et de séjour, traitement de faveur que le Gabon se garde jusqu’ici d’offrir « aux ressortissants des pays amis comme la Chine et les États-Unis d’Amérique. » Trop aimable. Ainsi « un nombre significatif de citoyens français arrivent et sont reçus au Gabon sans visa d’entrée. » Rien de surprenant… jusqu’ici.
Quelques lignes plus loin, une étrange promesse de Nicolas Sarkozy, celui-là même favorable à l’ « immigration choisie », est dévoilée : « le Gabon renouvelle sa proposition visant la suppression des visas d’entrée pour les citoyens des deux États, principe pour lequel vous vous êtes déclaré favorable lors de notre rencontre du 09 juin 2006 à Paris ». Une convention qui serait une première entre la France et un pays africain, et dont la finalisation semble en bonne voie. Un petit flic a même été chargé de suivre l’affaire. L’heureux élu prié de cornaquer le dossier n’est autre que « Monsieur Godin, Directeur général de la Police nationale française, […] chargé de préparer un projet de Convention d’exemption de visas entre les deux États ». Et dans « l’attente de la mise en oeuvre urgente de cet objectif commun », Mba Obame mentionne son souhait « d’envisager à très court terme de porter l’ouverture des bureaux [du consulat de France à Libreville] aux usagers de deux heures par jour à six heures par jour. »
Pourtant prompt à médiatiser ses bons rapports avec les pays africains et sa méthode de concertation avec les pays d’émigration, le ministère de l’Intérieur ne fait guère écho de ses tractations avec le Gabon. À moins que ces belles promesses ne servent qu’à amadouer le bon Omar Bongo Ondimba…et à le dissuader de soutenir un autre candidat à l’élection présidentielle que le champion des Hauts-de-Seine. Une théorie mesquine mais qui fait son chemin et qui serait même arrivé aux portes du palais du bord de mer, à Libreville.
« Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent », avait coutume du dire Môssieur Charles Pasqua, prédécesseur du petit Nicolas à Neuilly et grand ami du Mollah Omar.
(désolé pour le modérateur)
Tu es mimi, Maya mais Bongo est un dictateur. Quant à la situation de la France, elle n’est pas si terrible que ça…
Par ailleurs réfléchis à ce qui va se passer durant ces 5 ans, avec les départs à la retraite des classes 1946, 1947, 1948, 1949, et 1950 (le baby boom) et l’arrivée de plein fouet du baby crash (1973 à 1985).
L’immigration choisie c’est pour payer les retraites des baby boomer… pâs autre chose. Il fallait y réfléchir et voter autrement. Moi l’immigration que je choisis c’est celles des immigrants : ceux qui décident de tout plaquer pour tenter leur chance chez nous. Pas celle du néo-esclavagisme que propose Sarko Hortefeux and co. qui laissent les dictateurs en place en leur prêtant notre armée et en leur vendant des armes.
Comme c’est triste, cette article montre bien l’inégalité des relations franco-gabonaises. Les ressortissants français sont considérés comme des sur-hommes ( tuent, volent, violent au Gabon) et nous étudiants et autres ressortissants gabonais qui sommes la communauté la plus effacée, la plus studieuse,respectueuse de la francophonie et extrèmement occidentalisée, d’ou le rejet des autres communautés vis à vis de nous.Nous ne connaissons aucuns avantages, car traitée ici en France comme des cafards. Qui se soucie de nous. Sarko ? BonGo ? Ni l’un ni l’autre ne nous faite pas rire.POLITIQUE HYPOCRITE
Les Gabonais viennent en France pour faire leurs études, parlent un français parfois meilleur que celui des natifs de ce pays, les gabonais sont hors des circuits de magouilles et que gagnent-ils ?.Ils sont parfois même parmi les plus diplômés et que fait la France et le Gabon pour créer un partenariat d’insersion profesionnel plus humain à l’avantage des deux pays ? rien !
Au consulat de France au Gabon c’est le retour à l’esclavage.DeUx heures HUMILIANTES pour demander un visa( une épreuve de force). Les français quand à eux déscendent du satellite tels des princes sans visa ( ils sont en terre conquise). Où est l’égalité, où est la justice ?. Toi africain essaie de faire pareil ! Comme un chien tu seras traité.
Je pleure parce que l’Afrique n’a plus d’amour propre, et ne protège plus ses enfants. Je pleure car la France est un pays amnésique.Qu’est devenue la soit disant " amitié Franco-Gabonaise" chanté ?Que sont devenus les droits de l’homme ? La France est en réalité un pays de théoriciens.