"Les journalistes du Monde ont couru vers le sac d’argent". Apparemment, Alain Minc n’a pas digéré son dernier raté : l’échec du rachat du groupe de presse par son ami Perdriel. Et un fiasco à rajouter à une liste qui ne cesse de s’allonger.
Quand Alain Minc, le grand consultant multi-cartes que le monde entier nous envie certainement, veut emmener sa femme et sa fille déjeuner en ce début de vacances d’été, il va, en toute simplicité, chez Laurent. Est-il à ce point désespéré qu’il vient chercher des clients dans cette célèbre cantine des patrons du CAC 40 ?
Tout le monde s’interroge car ce champion du monde des OPA ratées vient de réussir une série impressionnante d’échecs. De sorte que les patrons le surnomment désormais le Raymond Domenech du CAC 40.
Au début de l’année dernière, Minc voulait placer Jacques Veyrat, actuel patron du groupe Louis Dreyfus, à la tête de France Télécom. Il disait même aux médias que c’était fait. Patatras, c’est Stéphane Richard qui a été nommé.
Puis il s’est donné comme mission d’aider Stéphane Courbit, qui a permis à la France de découvrir ces programmes intellectuels de la téléréalité, de prendre le contrôle de la régie publicitaire de France Télévisions. Précisons que Minc est à la fois au capital de la holding de Courbit tout en conseillant l’Elysée sur l’audiovisuel.
Ensuite, notre brillant consultant ayant appris que Super Sarko voulait virer la patronne d’Areva Anne Lauvergeon il a voulu placer sa protégée Pascale Sourisse à la tête du géant nucléaire. Encore raté.
N’abdiquant jamais, ce Sisyphe du conseil a voulu aider ses amis du Nouvel Obs et de Prisa à prendre le contrôle du journal Le Monde. Il voulait revenir par la fenêtre pour se venger de ces malotrus de journalistes qui l’avaient viré en 2007. Echec sur toute la ligne malgré le soutien de Super Sarko. C’est le trio formé par Pierre Bergé, Xavier Niel et Mathieu Pigasse qui l’a emporté haut la main.
Enfin, Minc souhaitait placer Alexandre Bompard à la tête de France Télévisions. Il expliquait depuis des mois à ses amis des médias que c’était fait. C’était sans compter sur les différents scandales qui frappent les ministres de Super Sarko. Celui-ci a préféré nommer le lisse Rémy Pflimlin.
Minc se vantait encore récemment d’avoir une écurie formée de jeunes patrons ambitieux comme Courbit, Veyrat et Bompard. Certains proches du pouvoir de se demander comment après tant de défaire l’entraîneur reste en poste…
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Vanité des vanités, dans ces deux mondes, tout n’est que vanité !