L’actuel patron d’Europe 1 devait être nommé dès mercredi dernier à la tête de l’audiovisuel public mais les réseaux qui s’agitent autour du magot public ont réalisé un faux-pas.
L’annonce faite à France Télévisions commence à tarder. En laissant fuiter, au point que Mediapart le révèle, qu’Alexandre Bompard, l’actuel patron d’Europe 1 devait être nommé dès mercredi dernier à la tête de l’audiovisuel public, les réseaux qui s’agitent autour du magot public ont réalisé un léger faux-pas. Et retardé l’inéluctable ? Sans doute. Encore sur le plateau des Glières le 8 avril, Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à vanter les qualités "de ce jeune homme de médias, qui a su redresser Europe 1 avec brio".
La nomination du petit Alexandre est toujours à l’ordre du jour, assurent d’indiscrets échos médiatiques. Simple question de calendrier. Et ce n’est pas le leader des jeunes loups affamé par la télé publique, le fort discret Stéphane Courbit, qui guigne toujours la régie pub des chaînes publiques, qui se plaindra de la nomination de son ami.
Un Courbit dont la proximité (et les protections raillent les plus envieux) avec Sarko Ier ont été quelque peu éclaircies par une révélation du site de L’Express. Non signée, avec quelques fautes d’orthographe, un anonyme et fort bien renseigné confrère a levé le voile sur le juteux contrat qui aurait lié, de 2001 à 2004, la société de production spécialisée dans la télé-réalité Endemol, alors présidée par Courbit, à Pierre Charon, le conseiller de Sarko Ier depuis 2009. Une petite aide lors d’une traversée du désert ? Bien plus !
Le contrat entre Janus Consultant et Endemol, portant notamment sur la communication d’Arthur (dont Charon a par ailleurs célébré le mariage en présence de Courbit) ne s’est achevé….qu’en 2008. Au moment précis où Stéphane Courbit a lâché les rênes de sa société -une culbute à près de 250 millions d’euros.
De quoi créer d’indéfectibles liens. Et d’introduire dans l’orbite présidentielle ses petits copains, à l’instar… d’Alexandre Bompard.
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