Notre collaborateur et ami Khalid Gueddar a été condamné au Maroc à 3 ans de prison avec sursis et 270 000 euros d’amende. Idem pour le journaliste Taoufik Bouachrine. Leur crime ? Un dessin représentant le prince Moulay Ismaïl.
Dessiner un membre de la famille royale marocaine coûte très cher au Maroc. Notre ami et collaborateur Khalid Gueddar avait récemment publié dans le quotidien Akhbar al Youm un dessin représentant un cousin du roi, le prince Moulay Ismaïl, sur fond d’emblème national. Résultat : Khalid devra payer 3 millions de dirhams de dommages et intérêts à son altesse (environ 270 000 euros) solidairement avec le directeur du journal Taoufik Bouachrine. Les deux hommes sont également condamnés à trois ans de prison avec sursis.
Voici la triste issue du procès pour « manquement au respect dû à la famille royale » qui s’est tenu hier soir à Casablanca. Si Khalid et Taoufik évitent la prison ferme, il n’en reste pas moins que leur peine est lourde. Trop lourde pour un dessin.
D’autant plus qu’un peu plus tôt dans la soirée, ils ont tous deux été condamnés à un an de prison avec sursis et à 100.000 dirhams d’amende (environ 9.000 euros) pour « outrage au drapeau ». Toujours pour le même dessin.
La cour a en outre décidé la "fermeture définitive" des locaux du journal. Il ne s’agit toutefois pas de l’interdiction du journal à proprement parler, a précisé Taoufik Bouachrine à l’AFP.
Les deux hommes ont d’ores et déjà annoncé qu’ils faisaient appel de l’ensemble de leurs condamnations. Bakchich continue bien sûr de les soutenir.
Pour avoir des statistiques actualisées sur le Maroc : https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/mo.html
Procès en cours et condamnations prononcées Consulter cette chronologie : http://www.bakchich.info/Grappe-de-dates-noires-pour-la,09100.html#at Remarque : Les deux journaux en arabe Al Jarida al Oula et Akhbar al Youm ont été créés par deux anciens rédacteurs en chef du quotidien Al Massae, principal quotidien arabophone du Maroc qui a récemment couché la plume suite à une amende délirante. Les deux hommes présentent la caractéristique d’être proche du prince Moulay Hicham qui est en opposition politique avec son cousin Mohammed VI. Moulay Hicham aurait même aidé financièrement Akhbar al Youm.
RSF adresse une lettre ouverte à Hillary Clinton qui se rend au Maroc les 2 et 3 novembre prochains. Pour consulter cette lettre ouverte : http://www.rsf.org/spip.php ?page=article&id_article=34869
Au Maroc, les tribunaux rendent justice au nom du roi. Parmi les prérogatives du souverain figure la grâce royale. Elle est accordée à sept occasions dans l’année : lors des trois fêtes religieuses de l’Aïd el Kébir, de l’Aïd el Fitr et le Mouloud et lors de quatre cérémonies nationales (manifeste de l’Indépendance, fête du Trône, commémoration de la révolution du roi et du peuple et la fête de la jeunesse). Chaque année, ce sont donc des centaines de Marocains qui sont graciés par sa majesté (prisonniers de droits communs, islamistes condamnés pour terrorisme, journalistes…), avec une nette prédilection pour les islamistes. Des records ont été battus au lendemain des attentats de Casablanca de mai 2003 : alors que la justice marocaine avait condamné des dizaines d’islamistes présumés à de lourdes peines de prison, la plupart ont été graciés par Mohammed VI. Cela a suscité un débat au Maroc sur les grâces royales qui servent à palier les injustices de la justice. Mais à mon sens cela n’est pas valable puisque le Palais n’envisage pas sérieusement de réformer l’institution judiciaire et la justice se rend au nom du souverain.
Au Maroc, le roi est sacré Au Maroc, la monarchie est de droit divin et le roi est sacré. Le Palais l’a durement fait savoir fin juillet à l’hebdomadaire Tel Quel et au quotidien français Le Monde. Ce dernier a été interdit au Maroc et tous les exemplaires de Tel Quel ont été détruits car ils publiaient un sondage sur la popularité de Mohammed VI. Et qu’importe que ce sondage révélait que 91 % des Marocains plébiscitent leur roi !
Toute sa famille aussi est sacrée Outre le fait que Khalid Gueddar comparaît en justice suite à une plainte du prince Moulay Ismaïl (frère de Moulay Hicham et cousin de M6), une autre histoire illustre la sacralité de la famille royale y compris pour ses plus indignes représentants. Ainsi la tante de M6 (Bakchich lui a consacré un article : http://www.bakchich.info/La-tante-de-Mohammed-VI-et-ses,07478.html#at) a réussi à faire condamner le directeur du quotidien Al Michaâl et des représentants de l’association des droits de l’homme AMDH à 3 mois avec sursis et à une lourde amende pour avoir raconté qu’elle avait défiguré une avocate dans un accès de colère et terrorisait les habitants de la région où elle habite. Des médias étrangers s’étaient pourtant fait l’écho de cette affaire.
Ci-dessous tous les articles de Bakchich pour en savoir plus sur les mésaventures du caricaturiste Khalid Gueddar, du journaliste Taoufik Bouachrine et de leur journal Akhar Al Yaoum
Lire ou relire les courriers de soutien à Khalid Gueddar des lecteurs de Bakchich :
Khalid en vidéo
Lire ou relire les bandes dessinées de Khalid Gueddar sur Bakchich.info :
Dessin du 14 octobre
Dessin du 12 octobre
Les dessins des 9 et 10 octobre
Le dessin du 8 octobre :
Le dessin du 7 octobre :
Le dessin du 6 octobre :
Le dessin du 5 octobre :
Des propositions de sujets pour bakchich .
Les éléments de la gendarmerie nationale, sur ordre du wali de Mostaganem, ont investi, mercredi 11 novembre, le village Djebabra, relevant de la commune de Hadjadj dans la wilaya de Mostaganem, où ils ont arrêté 16 jeunes, en majorité des mineurs de moins de 15 ans, a appris TSA de source locale. Les personnes interpellées sont soupçonnées d’avoir pris part, le 8 novembre, aux émeutes qui ont secoué ce village. Les seize jeunes arrêts seront présentés jeudi au procureur de la république de Mostaganem.
Une centaine de jeunes du village Djebabra, avait bloqué durant la matinée du dimanche 8 novembre 2009 la route nationale N°11 menant vers la ville de Mostaganem, pour revendiquer de meilleures conditions de vie. Les manifestants ont brûlé des pneus et bloqué la RN11 avec des blocs de pierres. Dépêchés sur les lieux, les éléments de la gendarmerie nationale sont intervenus pour débloquer la route par l’usage de bombes lacrymogène après de vaines négociations avec les protestataires.
Pour vous convaincre que la presse marocaine reste sévére et pugnace , je vous invite à parcourir le journal hebdomadaire ( www.lejournal-presse.com ) .
Sur le n°417 , Abou bakr Jamai écris à la une aprés le dernier discours de M6 sur le sahara : " … le ton est martial , le verbe dur et la saillie " bushienne " , on croirait entendre le Hassan II des années 70 et 80 … " .
Et je vous assure que ce n’est qu’un aperçu des articles du journal hebdomadaire sur le pouvoir royal et makhzénien au Maroc . Vous n’avez qu’a revenir aux différends numéros pour vous donnez une idée sur la liberté de ton des journalistes marocains indépendants . Certains malheureusement , franchissent les lignes rouges de façon insultantes et diffamatoires . Il y a viol de la loi . C’est mon avis en tout cas .
Question : croyez vous que l’on puisse lire des choses pareilles en Tunisie , en Lybie ou en Algérie ??
Le quotidien marocain interdit, Akhbar Al Youm, va ressortir sous un autre nom Le quotidien marocain Akhbar Al Youm, fermé par les autorités pour avoir publié une caricature jugée irrespectueuse de la famille royale, doit ressortir le 7 décembre sous le nom d’Akhbar Al Youm Al Maghrabia, a annoncé mardi à l’AFP son directeur, Taoufik Bouachrine.
"Le premier numéro de ce nouveau quotidien paraîtra lundi (ndlr : 7 décembre), en espérant tourner la page douloureuse qu’a connue son prédécesseur", a déclaré M. Bouachrine.
Fin octobre, Taoufik Bouachrine et le caricaturiste du journal Khalid Gueddar avaient été notamment condamnés à un total de 4 ans de prison avec sursis chacun à l’issue de deux procès distincts.
Dans son édition des 26-27 septembre, Akhbar Al Youm avait publié une caricature sur la "célébration par la famille royale d’un événement à caractère strictement privé", le mariage (le 26 septembre) du prince Moulay Ismaïl, cousin du roi Mohammed VI, avec Anissa Lehmkuhl, une ressortissante allemande de confession musulmane.
Pour cette caricature, jugée offensante, MM. Bouachrine et Gueddar avaient été condamnés en outre à verser plus de trois millions de dirhams (environ 280.000 euros) dans le cadre d’un procès intenté par le ministère de l’Intérieur, et d’un autre par le prince Moulay Ismaïl.
La cour avait en outre décidé la "fermeture définitive" du journal et placé ses locaux sous scellés pour en interdire l’accès à ses journalistes.
Mardi, Taoufik Bouachrine a comparu brièvement en appel devant un tribunal de Casablanca mais le procès a aussitôt été reporté au 2 février à la demande de la défense, qui souhaitait plus de temps pour préparer ses plaidoiries.
M. Bouachrine a d’autre part regretté mardi de n’avoir pu récupérer le matériel informatique et technique dans les locaux d’Akhbar Al Youm pour son nouveau quotidien, qualifiant une nouvelle fois d’"injuste" la décision des autorités.
Le gouvernement marocain a frappé fort pour donner l’exemple à toute personne défiant les bonnes moeurs de la société marocaine . L’image du pouvoir en place ne doit pas être touché , sinon c’est de la pure diffamation . Les limites sont nettement tracés maintenant . Khalid gueddar sera sans aucun doute le dernier journaliste qui aura oser défier un membre de la famille royale , c’est sacré ! Liberté d’expression , oui , mais au Maroc , il y a des traits nettement tracés !
Vive le Maroc .
Ou sont les articles sur l’Algérie ? . Derniérement , il y a eu des émeutes violentes a Alger contre la crise du logement .
Un lobbying discret s’est déroulé durant le Week-end à Washington, juste avant la visite de la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton à Marrakech, où elle a participé aux travaux du Forum pour l’avenir. En effet, l’ambassadeur algérien aux USA a tenté de convaincre ses interlocuteurs au sein de la maison blanche que l’Amérique ne devrait pas, une fois encore « soutenir publiquement le plan d’autonomie marocain », sous peine de « décourager les négociateurs ». Abdallah Baali, qui s’était déjà illustré à plusieurs reprises dans le dossier du Sahara en mettant en place une nouvelle approche de lobbying auprès du Congrès et du Sénat US, s’est néanmoins vu opposer une fin de non-recevoir, et s’est fait dire que le « soutien américain au plan marocain de règlement du conflit est non négociable, car la paix et la sécurité dans la région sont dans les intérêts stratégiques des Etats Unis ». Néanmoins, ce que n’a pas dit l’interlocuteur d’Abdallah Baali, c’est que l’Amérique estime malheureusement que les discussions entre le Maroc et le front Polisario sont totalement bloquées, la preuve en étant que Christopher Ross, négociateur de l’ONU pour le Sahara Occidental, a récemment demandé l’appui du Secrétariat d’Etat afin de peser sur les algériens et les « encourager » à « s’ouvrir au dialogue ». Selon des sources proches du dossier, contactées par « Polisario Confidentiel », aucune date n’aurait été fixée pour reprendre les négociations directes. Cette situation semble exaspérer la Secrétaire d’Etat Américaine, qui a réitéré son soutien au plan marocain et a même assisté à la cérémonie de lancement du méga plan marocain pour l’Energie Solaire.
Proposition de sujet pour bakchich :
Derniérement des supporters egyptiens ont étés agréssés par des délinquants algériens et des repris de justice envoyés par avions militaires au Soudan pour le match Algérie-Egypte . L’Egypte a rapellée son ambassadeur a Alger pour consultations , c’est dire que la crise est grave . Nous savons bien que les supporters algériens ont mauvaise réputation . Ceux qui ont sifflés la marseillaise en France sont du méme accabit . Ceux qui brulent les voitures de paisibles citoyens français aussi .Les algériens ont cette mauvaise habitude de toujours cracher dans la soupe . Les Algériens ont réussis la performance de se mettre tout le monde à dos : les marocains , les Egyptiens , les français , les tunisiens … ETC . Pourquoi ce ne sont pas des tunisiens ou des marocains qui foutent la merde dans les banlieus ou dans le stades ??
Ou sont les sujets sur l’Absurdistan , ses généraux et ses affidés du FLN ,
Voila pour vous rafraichir la mémoire : www.algeriatimes.com , www.rachad.org , www.tsa.com et le journal LIBERTE le seul journal vraiment " indépendant " en Algérie .
Les autorités algériennes interpellent deux journalistes marocains
L’hebdomadaire « Assahrae Al Ousbouiya » a affirmé, samedi 7 novembre, dans un communiqué, que deux de ses journalistes ont été interpellés par les autorités algériennes. « Mohamed Laghrouss et Yahya Bentaher qui réalisaient un reportage à quelques kilomètres au sud de la ville d’Oujda sur le fléau de la contrebande ont été enlevés aujourd’hui à 14h de l’intérieur du territoire marocain par des militaires algériens qui les ont conduits sous la menace d’armes à feu jusqu’à un poste de contrôle de l’armée à l’intérieur du territoire algérien », indique le communiqué. « Assahrae Al Ousbouiya » a affirmé que les deux journalistes ont été victimes d’un violent interrogatoire au poste de contrôle, puis battus à coups de crosse, humiliés durant plus de 5 heures, et ils leur ont confisqué tous leurs biens avant d’être conduits à la frontière marocaine et relâchés.
Violations des droits humains à Tindouf : Appel à la poursuite judiciaire du Polisario et de l’Algérie Les participants à une réunion sur les cas de torture dans les camps de Tindouf, tenue lundi à Rabat, ont appelé à la poursuite judiciaire devant les instances internationales des tortionnaires du "Polisario" et des services de sécurité algériens, pour leur implication dans la torture et l’élimination physique de dizaines de prisonniers, rapporte la MAP.
Dans une déclaration finale à l’issue de cette réunion, marquée par des témoignages choquants d’anciens prisonniers marocains et mauritaniens dans les geôles des séparatistes, les participants ont également exigé la poursuite des investigations sur les cas de disparition de Marocains et de ressortissants étrangers dans les camps de Tindouf.
Initiée par le centre marocain des études et recherches stratégiques (CMERS), cette rencontre a permis également de "mettre l’accent sur la responsabilité du régime algérien dans les actes de dédain et de mépris pour la dignité des prisonniers et des détenus dans les camps de Tindouf".
RETOUR AU MAROC Mireille Duteil Le : 2009-10-29
« Finalement, nous regrettons tous secrètement de ne pas avoir un roi », me déclarait récemment, à ma grande surprise, un de mes amis tunisiens. Il m’avait toujours semblé farouchement républicain, jusqu’alors. Et il l’est toujours. Mais ces « républiques héréditaires » qui se mettent en place un peu partout dans le tiers-monde et surtout dans le monde arabe commencent à irriter. Car outre Bachar el-Assad le Syrien déjà en place, c’est Mouammar Kadhafi, le Libyen, qui prépare un de ses deux fils à lui succéder, sans qu’à Tripoli on ne sache trop lequel finira par l’emporter. En fait, le Guide n’a nullement envie de céder le pouvoir. Chez son voisin égyptien, c’est Hosni Moubarak qui met en orbite Gamal, son second fils, homme d’affaires, tout en affirmant le contraire. Et Alger bruisse de rumeurs sur le frère du président Abdelaziz Bouteflika qui, lui aussi, aurait quelques velléités de reprendre le flambeau. Après tout, quoi d’étonnant quand le très républicain président français, Nicolas Sarkozy pousse du col son rejeton encore étudiant pour en faire le grand patron de la Défense, le quartier parisien des affaires.
En France, le Maroc est toujours à la mode. Et ne s’oublie jamais totalement pour ceux qui l’ont connu un jour. C’est le cas d’Isabelle Vicaire-Crouigneau. Qui est-ce demanderez-vous ? Une « fassi de naissance » dont le rêve est de faire revivre à Fès, le souvenir de son père. Peintre et photographe, Marcel Vicaire, né à la fin du XIXe siècle, est arrivé au Maroc en 1923. Il est tombé sous le charme du pays, de ses paysages et de sa lumière. Et y est resté jusqu’en 1958 après y avoir fondé une famille.
Il est peu probable que dans la ville impériale certains anciens se souviennent encore de ce peintre orientaliste de talent, amoureux des arts marocains, et qui fut le conservateur du musée du Batha. Il a beaucoup peint et beaucoup photographié aussi. Le maréchal Lyautey, dont il était le conseiller, soucieux de conserver intact le patrimoine marocain et de revivifier les arts traditionnels, le nomma inspecteur des Beaux arts et des monuments historiques du Maroc. Puis Vicaire partira pour Rabat où il deviendra le conservateur du musée des Oudaïas. Sillonnant le pays, il a enrichi les collections de poteries, costumes, armes anciennes, qu’il y trouvait. Aux Oudaïas, ses successeurs travaillent encore sur les fiches muséologiques dont il avait élaboré la méthodologie, comme le rappelait cet été, à sa fille, Isabelle Vicaire, l’actuelle conservatrice du musée archéologique, Khadija Bourchour, qui n’a évidemment pas connu le vieux peintre. Emotion.
Isabelle a créé une a
Alors que l’échéance de pourparlers directs entre le Maroc et le Front Polisario semble s’éloigner de plus en plus, l’équipe de négociateurs du mouvement de guérilla menace de démissionner si des « éléments concrets » ne leur sont pas fournis avant de s’asseoir à nouveau à la même table que les marocains. « Si rien n’est négociable, pourquoi discuter avec les marocains ? » aurait lancé Mhammed Khaddad, l’un des membres du team de négociateurs à son interlocuteur habituel du ministère des affaires étrangères algérien, en charge des relations avec la MINURSO. En effet, suite aux développements récents du dossier du Sahara (Ejection de la délégation du Polisario du deuxième sommet Amérique du sud-Afrique (ASA) qui se tenait au Venezuela), puis la traditionnelle bataille des égos devant la quatrième commission de l’ONU, il semblerait qu’un certain sentiment de lassitude aie gagné la direction du Front, qui aimerait avoir une proposition à mettre sur la table afin de commencer à apercevoir le bout du tunnel. Malheureusement pour les cadres de la Guérilla, ce n’est pas à Tindouf, mais bien à Alger et plus précisément au sein du Palais Présidentiel de La Mouradia, que les décisions se prennent pour tout ce qui touche au dossier du Sahara Occidental. Abdelaziz Bouteflika aurait expressément donné ses instructions pour qu’un point quotidien lui soit adressé, à la fois par les services de Renseignement (La DRS, Direction Renseignement et Sécurité), que par le ministère des Affaires Etrangères. Les raisons de cette attention particulière du chef de l’Etat ? Depuis quelques mois, Bouteflika serait de plus en plus irrité par les méga-programmes immobiliers érigés dans la station balnéaire de Saidia, qui se trouve à quelques encablures seulement de l’Algérie, et dont la musique des festivals a poussé les Algériens frontaliers du Maroc à réclamer avec force la réouverture des frontières.
polisarioconfidentiel.com
" 3 ans de prison avec sursis " ce n’est pas cher payé pour avoir " outragé le drapeau national " . D’ailleurs la presse indépendante et le syndicat de la presse nationale a plutot soutenu " Akhbar a yaoum " , il n’y donc pas de probléme la dessus .
Mais pour mesurer le degré de liberté de la presse marocaine , il vous suffit de lire le " journal hebdomadaire " de Ali Amar et Boubker Jamai pour vous faire une opinion (…) .
M6 la petite chaine (aux pieds) qui monte !
Un gouvernant qui n’accepte pas les bouffons (au sens positif) qui le ramènent à la réalité de son pouvoir et de ses conséquences, se condamne au cercle vicieux de la contestation-répression, et se distancie inexorablement de son peuple !
Le Maroc refuse de se prêter à une surenchère sur les droits de l’Homme
SM le Roi Mohammed VI a affirmé, dans son discours adressé à la nation à l’occasion du 34ème anniversaire de la Marche Verte, que le Maroc refuse de se prêter à une surenchère sur les droits de l’Homme.
« Le Maroc, pays de liberté et d’ouverture refuse de se prêter à une surenchère sur les droits de l’Homme, surtout de la part de régimes ou de groupes fondés précisément sur la négation et la violation de ces droits, qui s’obstinent, par la perfidie et la supercherie, à en faire un fonds de commerce, usant d’un mercantilisme de bas étage pour tirer des dividendes - à l’intérieur comme à l’extérieur - en s’attaquant aux sacralités de la nation ou en exploitant la situation inhumaine qu’endurent nos frères à Tindouf », a dit SM le Roi. Cette situation, douloureuse s’il en est, a relevé le Souverain, « place l’Algérie et les organismes internationaux, notamment le HCR, devant leurs responsabilités pour que soit assurée à nos frères une protection effective. Ceci requiert, notamment, leur recensement, le respect de leur dignité, et la faculté pour eux d’exercer leur droit naturel à la circulation et au retour librement consenti dans leur patrie, le Maroc ». Le Souverain a ajouté que « Tout en réaffirmant notre attachement au processus onusien de négociation autour de notre initiative d’autonomie, nous considérons le moment venu d’affronter cette escalade belliqueuse avec toute la fermeté requise, en faisant montre d’un patriotisme sincère et d’une grande clarté dans nos positions, et en veillant à ce que chacun assume les responsabilités qui sont les siennes ».