Le Pentagone s’est trouvé un nouveau dada. La chasse aux empêcheurs de massacrer impunément. Cible prioritaire, le site Wikileaks. Dont une source a déjà été arrêtée. En attendant son fondateur.
Légérement incommodée par la diffusion sur le site Wikileaks de la video de l’une de ses multiples bavures en Irak, l’armée américaine n’est pas resté sans réaction. Et n’a pas tardé à mettre au secret la source présumée de la fuite : un bleu-bite -« Private first class » en Yankee- de 22 ans, âge où la conscience doit encore tarauder le bidasse, dont Bakchich publie l’acte d’accusation militaire ci dessous.
12 violations du code de justice militaire- essentiellement du viol de secret défense-, 2 principaux chefs d’inculpations, 52 ans de taule encourus et un procès qui promet d’être exemplaire. L’Oncle Sam n’a pas hésité à charger la barque. Histoire de faire un exemple et éviter qu’une génération spontanée de whisblowers ne pullulent dans ses rangs.
A scruter d’un peu plus près les charges retenus contre le gamin, le Pentagone a de menus raisons de suer à grosses gouttes. Outre la video déjà diffusé, le petit jeune a aussi récolté tout un attirail de documents propres à gêner l’ami Américain.
Une cinquantaine de télégrammes du département d’Etat américain ont par exemple transité sur son ordinateur et en sont sortis…De la paperasse bientôt disponbile sur Wikileaks ?
Pas sûr. Les Etats-Unis ont lancé la traque du fondateur du site, Julian Assange. Une chasse à l’homme, assortie d’une campagne de dénigrement.
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whistle-blower avec whistle qui signifie sifflet :)
On peut traduire par dénonciateur, mais ce sont généralement des employés qui ont accès à des informations et ces gens ont le courage de dénoncer les dérives et les tricheries avant tout le monde. La sanction est la perte de leur emploi, un isolement total suivi d’un harcèlement médiatique pour les discréditer et un bon procès à la clé.