Mohammed VI est un épicurien. Malgré le poids de ses responsabilités, sa majesté sait se divertir. Un épisode mis en images par Khalid Gueddar.
Khalid GUEDDAR, débute en 1998 sa carrière de gribouilleur insolent et incontrôlable dans le journal Al Asr. Et cela va de mal en pis. En 2001, ses guêtres et ses crayons débarquent au journal Demain du célèbre Ali Lmrabet. Caricaturiste, infographiste et maquettiste du magazine, le rigolard Khalid n’est pas tout à fait pour rien dans l’interdiction de publication de Demain courant mai 2003. Lui aussi aurait pu dessiner les caricatures de Lmrabet, qui ont valu au journal de fermer et à son patron de passer par la case prison. Ni remords, ni regret, Khalid continue sa carrière au Journal Hebdomadaire en 2003, puis à Bakchich, dès ses débuts, en mai 2006. Mais tous ne goûtent pas à son talent. À l’automne 2006, sa famille, au Maroc, reçoit de curieuses visites de la DST locale, qui lui brandit les dessins que le rejeton commet dans Bakchich. Rires et agacements de l’intéressé. Qui a décidé de donner des nouvelles planches à lire à la flicaille du « royaume enchanté ». Pour notre plus grand plaisir. Et le vôtre.
À lire ou relire sur Bakchich.info
Bonjour, Votre article (ou plutot caricatures) me laisse un peu perplexe. Je qualifie ça vraiment de mauvais goût et d’une stupidité inouïe. Désolé mes vos attaques incessantes ne sont d’aucunes utilités à part de servir les intérêts de certains rats.
On a de la chance de vivre dans un pays tel que le Maroc et d’avoir Mohammed VI comme Roi.
Vive le Maroc et Vive le Roi.
Dieu, la Patrie, le Roi.
Contrairement aux démocraties qui disposent, elles, d’élections libres et des sondages d’opinion pour connaître la volonté populaire, chez nous, cette volonté populaire est piétinée au nom d’un pacte imaginaire de la Baiaa.
Contrairement aux régimes démocratiques qui disposent de calendriers électoraux pour faire parler le verdict des urnes, sanctionner les abus et les mensonges de ceux qui les gouvernent et respecter la volonté populaire librement exprimée, au Royaume médiéval des Alaouites, il nous reste l’humour d’un Bziz, les chansons des Nass el Ghiwanes, la presse libre (de plus en plus contrainte) et tout récemment les caricatures rigolottes de Khalid Gueddar…qu’on imagine aisément exercer son talent en dehors du Maroc.
Le royaume corrompu des Alaouites - comme le régime de Staline - respecte beaucoup la liberté d’expression de tous ceux qui lui sont favorables…Pour son propre souci d’image, il tolère quelques voix discordantes, à condition qu’elles ne transgressent pas les fameuse et non moins invisibles lignes rouges…Mais personne n’est dupe, car on sait pertinemment que la prétention à la sacralité peut comprendre, aux yeux du Makhzen, un large spectre qui va de Dieu jusqu’au dernier gangster libre de se donner le droit de tirer sur un simple policier de la circulation (qui ne fait que son travail), au motif qu’il est Shrif et qui appartiendrait à une race pure, élue et supérieure au reste de la population marocaine.
Séjournant souvent au royaume Alaouite depuis quelques années,j’en lis la presse et discute beaucoup avec des amis marocains.Plus que cela,j’observe avec lucidité la situation de ce pays que j’aime énormément d’ailleurs. De là à parler de presse indépendante,il ’y a une ligne rouge à ne pas franchir ! Parlez-moi plutôt de la misère régnante,de la chére té de la vie et du peuple qui n’en peut plus de ce système. Hormis les nantis ,proches du cercle de la famille royale,le reste de la population se démène dans une dénuement sans nom.Ne comparons rien avec personne,contentons nous de dires des vérités seulement.Il y’a du chemin à faire et je vous conseille de lire ou de relire l’oeuve de Mohammend Kair eddine !
Salutations sincères ,amis marocains que j’aime !
LAZIC