Noël Saez, l’émissaire personnel de Nicolas Sarkozy en Colombie, plus connu sous le nom de 008, raconte les coulisses de la libération d’Ingrid Betancourt.
« Uribe a voulu faire passer pour une prouesse militaire la trahison d’un commandant des Farc »… Visiblement, Noël Saez, n’a pas encore digéré d’avoir été écarté des opérations pour libérer Ingrid Betancourt. Dans son livre L’Emissaire (éd. Robert Laffont), Saez nuance donc le succès du Président colombien Alvaro Uribe et de son opération « Jaque », qui a conduit à la libération de Betancourt le 2 juillet 2008.
Au fil des pages, le lecteur découvre un homme tour à tour revanchard, déterminé et malchanceux, mais toujours en mal de reconnaissance. Ayant vécu pendant plus de six ans au coeur du dossier Betancourt, Noël Saez apporte toutefois un témoignage intéressant et sincère sur cette complexe affaire.
L’Emissaire n’est pas le seul ouvrage qui évoque la captivité d’Ingrid Betancourt. Le 26 février dernier, Keith stansell, Thomas Howes et Marc Gonsalves, trois ex-otages américains des Farcs publient Out of Captivity. Ingrid Betancourt y est présentée comme arrogante et égoïste. La franco-colombienne aurait même mis leur vie en danger en disant aux guérilleros que les trois hommes étaient des agents de la CIA.
Réaction de Noël Saez sur le sujet :
Lire ou relire sur Bakchich.info :
Que Noël Saez ai été écarté de l’opération Ingrid Betancourt et qu’il en garde une rancune est, somme toute assez normal, à l’image d’un dossier dans une entreprise que que vous avez bossé des années et qu’on vous enlève quand la victoire est proche. Le propre d’un Président est de s’attribuer la victoire des autres ou de faire passer un évènement imprévu comme un coup monté de longue date surtout quand ce Président ne brille pas par son humanisme et son action en faveur des plus pauvres. Uribe fait de la com comme notre omniprésident, c’est tout.
Quant à notre Sainte à double nationalité, le fait qu’elle ai dénoncé des membres de la CIA n’est pas aussi choquant non plus. Surtout si on prend en compte le célèbre syndrome de Stockholm dans cette réaction. Je m’étonne même qu’elle n’ai pas parlé "au néon" en pleine jungle en jouant avec son chapelet. Là la pape aurait eu un bon coup à jouer…
Mais enfin, qui peut être assez idiot pour imaginer une seconde que cette libération se soit passée comme le raconte les autorités. Si le coup avait été monté et s’était passé comme on nous l’a raconté, TF1 aurait tout filmé, BHL aurait fait le commentaire depuis un hôtel de Bogota, Kouchner serait descendu de l’hélico avec son sac de riz et PPDA aurait piqué un gosse au FARC dans un sac de sport !
Le feuilleton Betancourt est bidonné de bout en bout.
Une affaire politico militaire pour annimer l’imaginaire des gogols.
Un feuilleton de curés http://echofrance.wordpress.com/2008/08/04/un-montage-de-cures/
Permettez-moi,(avec l’accord de Bakchich), de vous orienter vers le blog d’un journaliste du nom de thomet jacques, journaliste puis rédacteur en chef de l’AFP pendant 32 ans. Je ne partage pas toutes ses idées (surtout concernant sa vision des Jeunes des banlieues). Mais ses éclairages sur "l’affaire Betancourt" sont pour le moins étonnant…
http://jacquesthomet.unblog.fr/
Curieux comme témoignage.
On dirait le manipulateur manipulé, comme l’arroseur arrosé.
Les américains, qui étaient dans l’action, ont été beaucoup plus précis en ce qui concerne "la sainte".
Vue de loin ça peut passer.
Mais vue de près c’est autre chose…..