L’échec, le 9 avril, de la mission humanitaire lancée par Nicolas Sarkozy pour libérer Ingrid Betancourt était prévisible. Il s’agissait surtout d’une opération médiatique, trop improvisée. C’est du moins l’avis - recueilli par « Bakchich » - du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui n’était pas associé à l’opération, alors qu’il a déjà participé à la libération de centaines d’otages en Colombie.
L’ambassadeur suisse Thomas Greminger, chef de la Division politique IV, baptisée « Sécurité humaine », au Département fédéral (ministère) des Affaires étrangères, est un excellent diplomate. D’abord parce que ce Suisse alémanique s’exprime dans un français parfait. Ensuite, il sait dire très poliment les plus grandes vacheries.
Quelques jours après l’échec calamiteux de la mission humanitaire orchestrée par le Président français pour venir en aide à la franco-colombienne Ingrid Betancourt, il glisse à l’oreille de journalistes à Genève : « Pour les Suisses, la discrétion est un élément clé dans tous nos efforts de médiation en Colombie ». Puis il ajoute que l’envoyé spécial suisse dans ce pays va tenter « d’identifier des procédés afin de revitaliser le processus ».
En d’autres termes, la diplomatie helvétique, qui est associée à la France et à l’Espagne pour sauver Ingrid Betancourt, explique que Nicolas Sarkozy a tout faux. Et que Jean-Pierre Gontard, longtemps directeur adjoint de l’Institut universitaire d’études du développement à Genève, et ancien du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a pour mission de limiter les dégâts et de renouer les relations avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).
Le plus invraisemblable dans cette opération humanitaire qui s’est terminée piteusement le mercredi 9 avril, c’est que l’Elysée ne s’appuyait sur aucun contact sérieux avec les FARC ! Alors qu’un Falcon 50 décollait en direction de Bogota, une semaine plus tôt, les chances de réussite étaient voisines de zéro. « Au ministère de la Défense, c’était la consternation devant un tel amateurisme », lâche un proche du dossier.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été l’un des piliers de l’opération de libération des otages Clara Rojas et Consuelo Gonzales de Perdomo en janvier dernier. « Nous sommes en Colombie depuis 1969, avec 11 bureaux, 60 expatriés et 250 employés locaux. Nous avons collaboré déjà à des centaines de libérations d’otages, dont plus d’une dizaine cette année, qu’il s’agisse d’otages détenus par les FARC, ou par l’Armée de libération nationale (ELN). La plupart de ces libérations se font loin des projecteurs, en toute discrétion », explique Marçal Izard, attaché de presse, en charge de l’Afrique de l’Ouest et de l’Amérique latine au CICR.
« Nous n’étions pas associés dans la dernière mission humanitaire concernant Ingrid Betancourt. Les FARC n’avaient pas dit qu’ils la libèreraient. Car, au préalable à toute négociation, ils réclament la démilitarisation d’un territoire d’environ 800 k2, ce que le gouvernement colombien refuse. Dans ce cas, les chances de succès de cette opération étaient particulièrement minces », ajoute le porte-parole de la Croix-Rouge.
Il ne faut pas oublier que la Colombie est le meilleur allié des Etats-Unis en Amérique du Sud. Son armée bénéficie des armes les plus sophistiquées. Sans zone démilitarisée, toute remise d’otages relève du suicide. Un drone serait venu pulvériser les membres de la guérilla quelques minutes après la libération d’Ingrid Betancourt. « Les FARC sont en perte de vitesse et de plus en plus traqués. Ils ont donc de moins en moins confiance dans le pouvoir colombien », souligne Sergio Coronado, auteur d’« Ingrid », une biographie qui vient de paraître en France [1].
Revoyez ce sujet du journal de M6 le 2 avril sur le début de la mission française, qui mentionne curieusement la présence de la Croix-Rouge
[1] Fayard
Encore une belle pantalonnade grotesque de NS 1er qui aura surtout servi à tenter de redresser la pente dangereusement inclinée de sa courbe de popularité. Je suis curieux, en ces temps de rigueur budgétaire, de savoir combien la pub a couté à nous autre contribuable…
Pour Ingrid en tout cas, cela n’augure rien de bon : s’il est aussi efficace pour aller la chercher que pour ramener un point de croissance, elle n’est pas près de revoir la lumière…
Suggestion (pour ne pas dire que je critique sans proposer…) : pourquoi il ne se propose pas de se livrer en otage à sa place ???
Elle est libre, on en est débarrassé et son geste lui assure 80 % de bonnes opinions pour au moins deux ans.
Après, on l’échange contre je sais pas, Claude Allègre, José Bové, David Douillet, Ronald Mac Donald, le PSG histoire de faire tourner l’effectif…
Le dénigrement systématique de notre gouvernement sur ce site devient de plus en plus incompréhensible et intolérable.
Jamais sous la cinquième république, la France n’a eu un exécutif alliant autant de qualités politiques et diplomatiques ainsi que la classe et la beauté indispensables au rayonnement de la nation. On peut même parler de "dream team" gouvernementale et il est d’ores est déjà acquis qu’il sera diffcile de faire mieux par la suite.
Qu’on en juge ! Un président volontariste, Nain-Bourrelus 1er, roi des Francs, doté d’un dynamisme et d’un franc parlé que le monde entier nous envie. Le pouvoir d’achat, une gageure ! Le traité européen, une mise en bouche ! L’Union Méditerranéenne, un échauffement (climatique) ! La réduction des déficits, de la rigolade (pas de la rigueur) ! L’euro fort, un coupable idéal ! La croissance, "al dente" ! La libération d’Ingrid Bétancourt, à portée de Falcon !
Notre ministre des Affaires Etrangères : Bernard Kouchner, dit Bernard Kouche-Toi-Là. Né pour exercer la fonction. Le plus grand porteur de sac de riz de l’histoire du pays. Qui mieux que lui pouvait représenter l’image de la France à l’étranger ? Meilleur ministre que lui, on ne voit toujours pas. Morano, peut-être ?
On n’oubliera pas non plus, les autres stars de ce gouvernement : Rama Yade, qui ne dément ses propos qu’une seule fois par jour, Rachida Dati, qui ne file ses collants qu’avant les réceptions au ministère, Eric Besson, qui ne trahi qu’aux présidentielles, Jean-Louis Borloo, qui aime tant les couleuvres qu’il est devenu ministre de l’écologie, et bien d’autres encore.
Bref, que du lourd, voire du très lourd. Alors, pourquoi tant de haine ? Pourquoi les FARC ne se pament-elles pas devant tant de puissance intellectuelle ou ne font-elles pas dans leur froc quand la France leur envoie un Falcon ? On se le demande encore, sans doute n’ont-elle pas TF1 pour être bien informées.
Le dénigrement systématique de notre gouvernement sur ce site devient de plus en plus incompréhensible et intolérable.
Jamais sous la cinquième république, la France n’a eu un exécutif alliant autant de qualités politiques et diplomatiques ainsi que la classe et la beauté indispensables au rayonnement de la nation. On peut même parler de "dream team" gouvernementale et il est d’ores est déjà acquis qu’il sera difficile de faire mieux par la suite.
Qu’on en juge ! Un président volontariste, Nain-Bourrelus 1er, roi des Francs, doté d’un dynamisme et d’un franc parlé que le monde entier nous envie. Le pouvoir d’achat, une gageure ! Le traité européen, une mise en bouche ! L’Union Méditerranéenne, un échauffement (climatique) ! La réduction des déficits, de la rigolade (pas de la rigueur) ! L’euro fort, un coupable idéal ! La croissance, "al dente" ! La libération d’Ingrid Bétancourt, à portée de Falcon !
Notre ministre des Affaires Etrangères : Bernard Kouchner, dit Bernard Kouche-Toi-Là. Né pour exercer la fonction. Le plus grand porteur de sac de riz de l’histoire du pays. Qui mieux que lui pouvait représenter l’image de la France à l’étranger ? Pour le paraphraser quand il a pris son mandat en ex-Yougoslavie : on n’est que deux à connaitre les FARC et leur mode de fonctionnement, l’autre est mort. Non, meilleur ministre que lui, on ne voit toujours pas. Morano, peut-être ?
On n’oubliera pas non plus, les autres stars de ce gouvernement : Rama Yade, qui ne dément ses propos qu’une seule fois par jour, Rachida Dati, qui ne file ses collants qu’avant les réceptions au ministère, Eric Besson, qui ne trahi qu’aux présidentielles, Jean-Louis Borloo, qui aime tant les couleuvres qu’il est devenu ministre de l’écologie, et bien d’autres encore
Bref, que du lourd, voire du très lourd. Alors, pourquoi tant de haine ? Pourquoi les FARC ne se pament-elles pas devant tant de finesse ou ne font-elles pas dans leur froc quand la France leur envoie un Falcon ? On se le demande encore, sans doute n’ont-elle pas TF1 pour savoir à quel point on est bons.