Jean-François Probst se remémore les parties de catch à quatre qui se jouaient à L’Elysée Montmatre. Des combats qui trouvent échos dans l’actualité. Décryptage acide d’affrontements musclés au sommet.
Ouais, il a beaucoup parlé pour ne rien dire, là, Probst. En revanche, ailleurs qu’ici, il a eu le culot de dire que la Justice française « était bien lente », sous le prétexte qu’on ne poursuit qu’aujourd’hui Chirac, pour des faits dévoilés en 1995.
Si on ne poursuit Chirac qu’aujourd’hui, c’est pour la bonne raison que ledit Chirac a tout fait pour retarder ce moment, grâce à une série d’astuces (pour ne pas dire de magouilles) où il a eu pas mal de complices, y compris à gauche.
Il est donc pittoresque de mettre des bâtons dans les roues des juges (comme Halphen, qui s’était présenté à l’Élysée pour interroger Chirac, et qu’on a proprement éconduit) et d’affirmer ensuite qu’ils sont lents à réagir.