Au « fautballe », comme disait Grand JacquO le francophone, il font péter le déconnomètre chez les blancs là, à Saint-Denis, au stade de France.
Déjà qu’ils ont trois-quatre gros foldingues chez les Gaulois, genre le septimaniaque de Montpellier, le gros beauf socialiste Georges Frêche, qui trouvait qu’il y a trop de noirs dans l’équipe de France, ou l’autre sanguin Jean-Marie Le Pen qui a décrété que les noirs ne savent pas nager. Passons sur les élucubrations de ces crétins dignes de la considération de Roblot.SA et de l’admiration du cabinet Pégard et Guaino ou de la triplette Balkany, Schuller et Charon. Jusqu’à la semaine dernière, vis-à-vis de nous les Noirs, ces benêts de Corses « n’étaient pas racistes puisqu’ils nous enculaient (sic) ». Délicats les insulaires.
À Paris, en présence du Kaïser SarkocO et du sous-ministre Laporte, la banderole, kolossale finesse, a été plus injurieuse et ethnique. Jugez-en : se moquant, bien gauloisement, de Dany Boon et de ses compatriotes Ch’tis, voilà t’y pas que des supporters parigots, têtes de veaux, amalgamèrent ces pauvres gens du Nord dans un fatras de pédophiles, chômeurs et consanguins.
À l’époque du Général de Gaulle, on se serait contenté de faire sauter le ministre de l’Intérieur et son préfet de police pour incompétence. Sous Tonton Mitterrand, on aurait envoyé fissa à la télévision, pour faire sa petite logorrhée cathodique devant Elkabbach et Duhamel, l’illustrissime Jack Lang, spécialiste à l’époque des Parisiens, têtes de chiens et de la langue de Blois, devenu depuis consanguin des Ch’tis. À nous Africains, il semble bien que Monsieur Frédéric Thiriez, Président de la Ligue de « Fautballe », est un avocat du Nord-Pas-de-Calais. Qu’il bouge donc ses miches pour faire interdire de stade les insupportables racailles plombées par la chtouille ou bien qu’il demande au Kaïser SarkocO de manier le Kärcher avec ardeur.
Lorsque l’Impératrice Carla mettra prochainement au monde, nous l’espérons tous, une petite descendance, personne n’aimerait que ce bébé puisse être traité de macaroni, spaghetti, lasagne, scampi fritti, provolone ou chianti, sous prétexte que sa mère, la délicieuse guitariste est d’Italie du nord.
Lire ou relire les articles de Bakchich.info sur la banderole anti-Ch’tis :
Les Ch’tis, les racistes et les cons
Lettre ouverte aux âmes choquées par les banderoles des stades
PS : Pour ne pas plomber le budget du ministère de la Justice, conseillons à Raticha Dati de se fournir en collants chez Tati. C’est moins cher !
PPS : Joyandet ne connaît pas l’Afrique. C’est pas grave, a dit SarkocO, on lui apprendra.