Bernard Laporte se dépeint comme un Français moyen dans son ouvrage "Un bleu en politique". Voire…
Bernard Laporte est décidément un petit malin et vient d’administrer une nouvelle fois qu’il était bien meilleur communicant que porteur d’esprit olympique.
Ainsi c’est dans les colonnes du très populaire Parisien que notre "bleu en politique" a défouraillé afin d’assurer la promo de son livre [1], lequel flingue certains de ses anciens collègues du Gouvernement et plus particulièrement Rachida Dati et Bernard Kouchner, présentés comme "grossiers, lâches et étroits d’esprit" et qui comme l’assure notre ex-secrétaire d’État aux Sports l’ont odieusement "méprisé". « Jamais il ne m’a serré la main pour me dire bonjour. À ses yeux, je passe pour un bouseux. Un rustre, un bouffon même" assure Laporte évoquant Kouchner.
Et Bernard d’ouvrir encore plus la porte en se présentant comme un "Français moyen" qui se serait retrouvé la proie des grands fauves de la bourgeoisie parisienne. Un Français moyen capable d’investir 17 millions d’euros dans un casino et dont le montant des cachets publicitaires, avant qu’il ne devienne ministre, était évalué à 700.000 euros par an. Revenus auxquels il convient encore d’ajouter ceux de ses campings, restaurants, équipements sportifs, et donc, casino…
Mais surtout notre Cosette du Sud-Ouest, tout en prenant soin de cibler deux anciens collègues notoirement en disgrâce auprès de Sarkozy a pris grand soin de nous rassurer. Eh bien non, il n’est même pas fâché avec le Président de la République ! Non plus avec Xavier Bertrand le patron de l’UMP ! On respire … et ce au moment même où ce dernier distribue les investitures pour les régionales.
L’occasion pour notre "bleu en politique" de préciser qu’il est disponible et prêt "à servir" à se sacrifier, une fois de plus, pour ces même régionales.
[1] Bernard Laporte, "Un bleu en politique", Presses de la Cité.
Avant M. Laporte vantait du jambon en tranches pour vendre la célébrité que lui avait apporté les joueurs, maintenant il vante son bouquin en lamelles pour rentabiliser la notoriété de son poste de ministre.
L’important c’est de faire parler, plus les médias causent et plus la cote de la parole du bleu augmente, jusqu’à ce que la justice la fasse baisser, faut profiter de la fenêtre de tir !
"Un Français moyen capable d’investir 17 millions d’euros dans un casino et dont le montant des cachets publicitaires, avant qu’il ne devienne ministre, était évalué à 700.000 euros par an"
Bel exemple de la fumisterie ambiante !