En pleine crise, les banques ont appelé les Etats à l’aide. Maintenant que les Etats critiquent les bonus et les parachutes dorés, les responsables financiers souhaitent prendre le large aux Etats-Unis.
La banque Goldman Sachs a annoncé qu’elle allait rembourser toutes les avances faites par l’Etat américain avant la fin avril. Il faut dire qu’il y a urgence : le projet de loi limitant les rémunérations des dirigeants des banques ayant reçu des concours publics a été adopté par la Chambre des représentants. Et malgré la résistance héroïque des Républicains au Sénat, il n’est pas impossible que cette loi finisse par être promulguée.
Certes, Goldman Sachs a supprimé cette année 10 % de ses emplois et compte réduire d’autant sa masse salariale mais il paraît évident que cela ne doit pas remettre en cause la rémunération des dirigeants. D’ailleurs à New York, les banquiers le proclament haut et fort : l’idée incroyable de limiter les bonus, de plafonner les rémunérations, d’associer les voraces à la période de disette est très néfaste pour l’avenir. Les meilleurs s’en vont, ils partiraient même pour l’Europe, c’est dire si la situation est grave.
L’administration démocrate est de plus en plus agacée par l’attitude des responsables du monde financier américain. Une réunion tenue à la Réserve fédérale fin février a fait le bilan sur ce qui s’est passé en 2008 : 300 banques sur 8 500 que comptait le pays début 2008 ont disparu. La plupart d’entre elles ont été absorbées par d’autres banques. Ainsi, la bonne vieille Wells Fargo des westerns d’antan a doublé de volume en absorbant plusieurs banques de la côte Ouest dont une autre célébrité, la Wachovia. Ces restructurations ont ramené le niveau des fonds propres du système américain à ce qu’il était en 2003.
Les années de croissance depuis 2003 ont donc été effacées pour les banques. Mais elles n’ont plus qu’une obsession : échapper à la tutelle de l’Etat qui se montre de plus en plus regardant dans les conditions d’attribution des bonus, et autres gratifications des hauts cadres.
Cet état d’esprit se retrouve en Europe. Plusieurs banquiers ont insisté auprès de la BCE pour que le système de garantie du marché monétaire soit maintenu le plus longtemps possible avec l’idée qu’il faut éviter à tout prix l’intrusion des Etats par le biais de la reconstitution des fonds propres. Malgré un afflux de traders arrivant de Londres vers les places continentales, les banquiers maintiennent fermement leur discours selon lequel toute baisse de leurs revenus découragerait les enthousiasmes et aggraverait la crise.
Cette inconscience générale sur l’évolution de la situation sidère la classe politique mondiale. Obama a des indignations à répétition. Quant à Sarkozy, dont tout le monde connaît les principes moraux et l’aversion spontanée pour l’argent facile, il ne peut plus tenir une réunion sur l’économie sans partir dans une longue diatribe sur l’invraisemblable cupidité des banquiers. Il a désormais deux Têtes de Turc en la matière : Daniel Bouton, qu’il hait plus en fait pour son passé chiraquien que pour ses stock options, et Laurence Parisot, qui donne l’impression de ne plus très bien savoir ce qu’il faut dire et ce qu’il faut faire. « Elle marche à côté de ses pompes » a déclaré récemment François Chérèque. Sarkozy aurait quant a lui commenté : « Elle est à côté de ses pompes, mais Bouton, lui, il a gardé les pieds sur terre ». Sauf que voilà, les hurlements ont privé le PDG de la SG de ses stock-options. Où allons-nous ?!!
À lire ou à relire sur Bakchich.info :
Pendant que les éminences politiques de ce monde s’affairent à vouloir sauver un système d’économie de marché en faillite les grands penseurs de ce temps, accumulent les constats, analysent les raisons profondes de cette crise, peu d’entre eux s’aventurent vers des propositions globales, peu d’entre eux “osent“ la reconstruction globale…
Il ne faut pas se cacher la face , le bricolage n’est pas de mise, il s’agit bien d’une transformation du mode de vie et de pensée de l’être humain pour une préservation de son espèce , des espèces animales et de leur environnement,pour une préservation des richesses du sol, du sous sol et des espaces marins
.A un problème mondial une réponse mondiale, à des questions complexes des réponses complexes.En d’autre terme une révolution nécessaire, une autre articulation du monde vivant dans son environnement.
Ce changement ne peut ce faire que part une gouvernance mondiale démocratique , sans droit de veto des plus forts sur les plus faibles,une gouvernance intégrant réellement les voix des plus petits états ( pas une G.M 20 mais une G.M 192 ! ) .On peut imaginer une gouvernance collégiale à partir de cinq continents englobant des régions incluant les états actuels. Notre identité ne serait plus nationale mais mondiale, notre pensée ne serait plus réduite à une identité nationale mais à une identité régionale,continentale,globale.
Cette gouvernance devrait dans un bref délai créer les instances nouvelles nécessaires certaines utilisant les structures déjà existantes (par exemple celles de l’ONU,OMS,TPI….) et planifier de nouveaux plans directeurs en matière d’échanges entre les cinq continents .
N’ayons point peur de la complexité il nous faudra vivre à l’avenir avec elle de la même manière que nous devront vivre avec la richesse et la complexité culturelle…
Pour que cette révolution n’entraîne pas comme par le passé son lot de misères,de brutalités et de morts , il est nécessaire de prévoir des gardes fous dans les périodes de transitions afin de ne pas accentuer encore les dégâts actuels , d’où l’idée dans un premier temps de passer d’une macro économie financière à une micro économie de marchés régulés et de mondialiser (terme qui remplace le terme nationaliser si couramment utilisé aujourd’hui ) les plus grandes entreprises mondiales.Cette période transitoire garderait un système d’échanges micros économiques ( micro crédits, micro capital…) et fonctionnerait principalement par une production mondiale de biens et services déterminés en fonction de priorités écologiques définies par la G.M .
La fourmi autodidacte
Ou trouver les ressources d’une telle réforme ? Ce projet collectif doit pouvoir résoudre rapidement les grandes problématiques actuelles à savoir désastre humanitaire , perte identitaire, désastre écologique,désastre “ économique “ ………
Les ressources sont a trouver dans les potentiels humains et dans la mondialisation des richesses de cette terre et de son environnement :
les ressources du sous sol ( pétrole, gaz, uranium, diamant… .etc ..) représentent un capital qui appartient à tous et qui devrait être réparti pour chaque individu vivant sur cette planète indépendamment du lieu de naissance ou de vie, ce capital n’est pas cumulable et n’est transmissible qu’à la communauté internationale, cette première mondialisation permettra d’envisager :
des mesures sociales mondiales à savoir la création d’un REVENU MONDIAL D’INSERTION et d’une COUVERTURE MONDIALE MALADIE , elle permettra aussi de ne pas mettre les individus en compétions pour leur survie , d’éviter les migrations économiques… ,
des mesures indispensables à la vie , l’eau devrait être considérée comme un “ patrimoine “ de l’humanité et être accessible à tous, la G.M devra aussi participer activement à la préservation des espèces animales et végétales …..
des mesures de reconversion des entreprises mondiales d’armement ………
des mesures de ………
Utopie ! C’est l’utopie qui construira nos rêves et nos actions futures, voilà du travail pour tous , recréer un monde , travailler plus oui mais pour un autre monde ! La fourmi autodidacte