En 2009, l’ex-ministre de la Justice, Rachida Dati, a mangé son pain noir. Ses multiples mandats, eurodéputé-maire du VIIème parisien, et un regain d’entregent augurent-ils d’un meilleur cru pour 2010 ?
L’année 2010 va-t-elle signer le grand retour de Rachida Dati ? En apparence, l’année a démarré en trombe pour l’ex-garde des Sceaux qui, dès les premiers jours de janvier, fait la « une » de Closer. Prétexte ? La première bougie de sa fille, Zohra. Un anniversaire qui vient clore une année de descente aux enfers pour Rachida : chassée de la place Vendôme sous les lazzi du monde judiciaire, puis contrainte à un exil d’« eurodépité » à Bruxelles. Bien loin de ses deux principaux bienfaiteurs, Nicolas Sarkozy et… Christian Dior. Elle a même paru frôler l’abîme en allant, dans son désarroi, jusqu’à s’afficher en juillet dernier à déjeuner avec Jacques Chirac ! Quelques semaines plus tôt, en petit comité, Sarko lâchait un verdict assassin : « cette fille me déçoit énormément ».
Depuis, Rachida, avec l’énergie qu’on lui connaît, rame pour remonter la pente. Non sans quelques succès d’estime. C’est ainsi qu’Anne Méaux et son agence Image 7 se sont portées charitablement et « gracieusement » au secours de la com’ de la petite fille de Chalon-sur-Saône. Financièrement, Rachida n’est pas à plaindre. Sa fonction d’eurodéputé assure l’ordinaire (environ 15 000 euros mensuels) et nourrit les gazettes d’incidents picaresques, le dernier en date étant le plantage d’un journaliste de Libé après deux minutes d’entretien. Son fauteuil de maire du VIIe arrondissement, qui lui vaut de siéger au Conseil de Paris, ajoute quelques milliers d’euros à sa cagnotte. Bientôt, l’ex-ministre de la Justice pourra aussi prétendre à percevoir des honoraires, en accédant au statut d’avocat. Député, maire, avocate au barreau de Paris : la chute de Belle amie apparaît donc toute relative. De quoi nourrir bien des espoirs, jusqu’à l’ambition de concurrencer le Premier ministre, François Fillon, dans la course à la succession de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris en 2014.
Cerise sur le gâteau, Rachida est reçue par Sarkozy début janvier. Un entretien immédiatement recyclé par un florilège d’indiscrétions dans la presse, sur le thème du « retour en grâce » de Rachida à l’Élysée. Pour assurer sa promo, Rachida ne lésine pas sur les moyens, embauchant comme « échotier » un ex-conseiller d’Albanel, dont le zèle à s’acquitter de sa mission est parvenu à mettre en fureur… Nicolas Sarkozy. Car la rupture est bien consommée entre l’Élysée et Rachida et, s’il en fallait une preuve, on la trouverait dans les colonnes du Parisien (25/01), où Rachida a salué « le courage » de Jean-François Copé sur la burqa, alors que les sarkozystes s’emploient à dénoncer le jeu personnel de l’ennemi intime du Président. Autant dire que l’hypothèse d’une candidature de Rachida soutenue par l’UMP contre celle de Fillon en 2014 relève de la science-fiction. « Elle n’est pas dans le casting », confirme un élu parisien, qui révèle qu’une partie du VIIe arrondissement a été rattachée électoralement au XVe. Sans qu’on ait demandé son avis à dame Dati.
Lire ou relire sur Bakchich.info :
La version belle amie Rachida Dati m’a donné envie de relire Bel ami de Guy de Maupassant.
C’est rageant, la fin de ce beau livre est immorale, ce va nu pied d’opportuniste prêt à tout de bel ami vire sa femme, épouse la fille du Directeur du journal devient rédacteur en chef et sûrement député.
Rachida Dati disparaitra complétement dans le néant d’où elle vient, à la chute prochaine du petit napoléon de Neuilly.
Si la gauche revient un jour il faudra voter une loi pour épurer contrôler toutes les régions où certains voyous en cols blancs de droite et de gauche ont la main sur la caisse.
ça permettra de vraies vocations politiques, parce que pour l’instant politiques = voyous, opportunistes profiteurs magouilleurs
On a les armes qu’on peut dans la vie et donc en politique. Certains jouent de leur cerveau et de leur culture, d’autres épousent une entreprise, tortillent du cul ou agitent un faux diplôme. Pour paraphraser Jean Gabin dans Le Président (Henri Verneuil 1961), on pourra dire de cette…nana : "Madame ne touche pas des dividendes mais perçoit des honoraires".
Et quand on n’aime pas les hommes, il reste l’insémination artificielle…
Tout cela n’est pas choquant tout le monde n’arrive pas dans la vie avec des lingots d’or sous l’oreiller. Ce qui l’est, c’est que le contribuable-électeur qu’elle prend d’ailleurs pour un con, paye son salaire de députée et qu’elle ne branle RIEN !