Sur la route de Cannes

À Cannes, espérons que Bernard Brochant le Député-Maire soufflera à l’oreille de Grand JacquO, dont il faisait les campagnes publicitaires, il y a 30 ans, qu’il y a urgence à s’occuper de la situation en Guinée Conakry. Oui à la France qui gagne, oui à la France qui ose, préconisait le Gourou-Président de D.D.B., en 1977, au Président JacquO du RPR, il faut que la France ose ce que Kouchner et Mitterrand appelaient le droit d’ingérence.

Il y a même un devoir pour les chefs d’États réunis à Cannes et surtout pour le ghanéen Kufuor, Président de l’UA et pour ChiracO de s’ingérer immédiatement dans la situation dramatique que connaît le peuple guinéen. J’avais hurlé « au secours », il y a trois semaines afin que nous aidions, nous tous Africains, la Guinée à sortir de la crise. Vox clamentis in deserto ! Le dictacteur Lansana Conté a osé faire tirer sur la foule ! Centaines de morts ! Milliers de désespérés, « État de siège », décrète-t-il !

Son abominable régne se poursuit et finit dans le sang. Carton rouge, dehors ! Seigneur, la Guinée-Conakry comme le Congo-Bazaville ou le Darfour n’ont-ils pas suffisamment souffert de la folie des tyrans et de leurs entourages. Il est temps qu’à Cannes, mais aussi à New-York-Nations-Unies, seules les voix des nouveaux présidents africains élus démocratiquement soient écoutées, il y a une urgence expresse à ce que les Satrapes prennent vite leur retraite.

Souhaitons qu’au « Festival, Grand JacquO de Cannes », aucun honneur ne soit rendu à ceux des chefs d’États qui auraient, tué, volé ou engendré des misères contre leur peuple.

Gbagbo Laurent, n’est pas à Cannes, me dit-on, quelle erreur, pour la Côte d’Ivoire comme pour la France ! Sassou président est venu : Otchombé aime tellement le Beach. On a vu l’escroc Blanchard et le mythomane Pigasse picoler des cocktails exotiques : il y a du rire en pespective, Mano et Seguéla ne sont sûrement pas loin.

Séguéla, celui que l’on ne cesse de voir sur toutes les télévisions mais qui n’explique jamais, sans rire comment il a fait, avec Fouks pour faire perdre aussi bien le grand Abdou Diouf que le vieux, usé, fatigué Jospin.