Bakchich Hebdo, dans son numéro du 4 novembre, racontait une phénoménale indigestion à Matignon. Surprise, le "Canard enchaîné" de mercredi pille nos infos, sans nous citer.
Le 4 novembre, les distingués lecteurs de Bakchich Hebdo ont découvert qu’un empoisonneur sévissait à Matignon. Armé d’un cassoulet corrompu, le chef du lieu ( Fillon en est donc exclu) a envoyé les fonctionnaires expédier les affaires courantes au cabinet. Ce qui, en d’autres temps, et la dysenterie mise à part, pourrait passer pour une occupation normale. Et, qu’elle n’est pas notre surprise de voir notre si confraternel confrère, Le Canard Enchaîné, reprendre, avec une semaine de retard, notre capitale et médicale révélation. Certes nous sommes très flattés d’être sélectionnés comme une source crédible, aux yeux des maîtres du plus grand journal de tous les temps (même de pluie), mais nous aurions apprécié que nos chers amis respectent la stricte observance déontologique, celle de citer Bakchich Hebdo. Naguère, quand nous n’étions encore qu’un site Internet, quand le Canard nous piquait une info (trop souvent), nous avions pour lui l’excuse qui s’impose face à des confrères (donc des frères), sans "clic". Restés à un journalisme des années du plomb. Mais si le volatile continue de chaparder dans nos rayons, alors que notre hebdo est en vente libre dans les kiosques, nous allons le traiter, non plus en admirable frangin, mais comme un journal ordinaire.
VOICI CI DESSOUS L’ARTICLE PARU, LE 4 NOVEMBRE, DANS BAKCHICH HEBDO
MATIGNON EVACUE LES AFFAIRES COURANTES.
Un maudit cassoulet trop épicé a provoqué des troubles digestifs chez les collaborateurs de François Fillon. Après la gale à l’Elysée, une autre épidémie a frappé au sommet de l’Etat.
Le mercredi 21 octobre, une petite centaine de collaborateurs de l’hôtel de Matignon, où siège François Fillon le « collaborateur » de Nicolas Sarkozy, étaient absents. En grève ? Non, mais souffrant tous d’une sérieuse intoxication alimentaire.
La veille, au restaurant d’entreprise de cet hôtel de la République (réputé pour la qualité de sa table et de sa cave) ces valeureux fonctionnaires avaient dégusté un riche, voire très riche cassoulet, mitonné par Christophe Langrée, le Vatel des lieux.
Ce chef, qui vient de débarquer, n’a pas de chance. D’autant qu’il est arrivé à son poste selon la méthode à la mode, le piston. Sur recommandation d’Alain Passard, chef et propriétaire du restaurant trois étoiles, "l’Arpège", et par ailleurs compagnon de la journaliste de "I Télévision" Audrey Pulvar.
Un Passard , qui possède un potager médiatique (récemment filmé par "Envoyé Spécial") dans le département de la Sarthe.
C’est ici que l’on retombe sur Fillon, le régional de l’étape, puisqu’il est maire de Sablé-sur-Sarthe. Comme entre Sarthois on se donne de bons tuyaux, Passard a recommandé son ami Langrée au Premier ministre. A Paris, le resto de Passard est d’ailleurs rue de Varenne, à deux pas de Matignon, toujours le bon voisinage.
Pour revenir au cassoulet maudit, dans la nuit qui a suivi le repas corrompu, les pompiers sont même intervenus pour porter secours à Thierry Berth, l’intendant adjoint. Devant la gravité et l’ampleur de l’intoxication, il a été nécessaire d’informer la DASS (direction des affaires sanitaires et sociales) qui procède actuellement à l’enquête d’usage.
Est-ce pour mieux tuer le mal qui courait ? Il a été demandé aux employés indisposés d’observer un silence républicain. Et aux dernières nouvelles, le chef ne s’est pas suicidé.
Pour qui se souvient que, récemment, les gardes républicains se sont plaints d’attraper la gale lors de leurs passages à l’Elysée, servir au plus haut niveau n’est pas une sinécure. Choisir entre la Présidence et Matignon, c’est choisir entre la peste et le choléra.
VOICI CI DESSOUS L’ARTICLE PARU, LE 11 NOVEMBRE, DANS LE CANARD ENCHAÎNE
A lire ou relire sur Bakchich.info
Et si, par un hasard extraordinaire, l’auteur de cet article du canard avait eu accès à cette info par une source directe ? Je sais que cela peut paraitre un peu délirant, mais je me suis laissé dire que ce journal avait parfois, par le passé, disposé d’informations privilégiées en provenance des milieux de Matignon, ce qui accréditerait l’idée (farfelue j’en conviens) d’un ou plusieurs informateurs réguliers, qui pourraient avoir eu vent d’une information concernant apparemment une bonne partie des équipes et l’avoir transmise au canard, sans que celui-ci ait du coup besoin de piller Backchich ?
Mais non bien sûr, les journalistes du canard sont tellement avides de scoop sur les cassoulets faisandés qu’ils tueraient père et mère pour voler une information aussi sensible à un confrère.
Après "Le vrai canard" et les interviews par exemple de Karl Laske où l’on comprend mieux d’un coup la mentalité de citadelle assiégée du Canard alors qu’il est loin de l’être, assiégé… puis cet article façon sardons du plan B http://leplanb.org/Les-gros-boulets-du-%E2%80%89Canard.html (même si on n’avait pas eu besoin d’eux pour sursauter quand on avait vu que l’incurable J.-M. Thénard fut recruté), pour arriver à la lecture hier de ce pillage non sourcé, on finit pas ne plus le lire de la même manière, du tout.
mais bon sang Bakchich, changez cette maquette horrible sur le print !